Jackie Lynn Neely

Et concernant les relations sexuelles, pour lui, le sexe devait être agréablement érotique, mais surtout, non exigeant, et encore moins contraignant. Il n’aimait pas les relations compliquées qui risquaient de menacer sa tranquillité d’esprit. C’était sans doute pour cela qu’aujourd’hui, il n’avait pas envie de s’embarrasser d’une liaison avec une femme mariée ou engagée.

Chercher à séduire les femmes des autres n’était pas particulièrement sa tasse de thé. Il y avait suffisamment de femmes célibataires, disponibles et sans attache pour aller se prendre la tête à séduire la femme d’un autre. D’autant plus que dans ce cas précis, ce serait peine perdue. Car, au bout de cinq minutes, il était flagrant pour n’importe quel quidam que ceux-là s’aimaient.

Finalement, elle avait vite réalisé que vivre si près de lui n’aurait peut-être pas été une si bonne idée. Par contre, résider non loin lui avait permis de l’observer, de préparer et d’adapter son plan à ses habitudes. Et, elle en avait également profité pour nouer quelques relations utiles.

C’était tout simplement l’une des périodes les plus heureuses de sa vie. Elle avait tout le temps l’impression de vivre un rêve. 
C’était tout simplement… merveilleux ! songeait-elle souvent, presque incrédule, face à tant de bonheur.

Elle n’était pas pudibonde… tout juste pudique. Cependant, rien qu’à l’idée de se dévêtir, ainsi, devant lui qui avait déjà admiré tant de corps parfaits, d’avance, elle en tremblait… Elle en tremblait à la fois de gêne, mais également, elle devait bien se l’avouer, d’excitation.

— Parce que tu crois vraiment que l’on peut choisir la personne dont on va tomber amoureuse ?
— Peut-être pas. Mais il faut savoir se montrer un minimum raisonnable pour ne pas avoir le cœur brisé.

Je pense que romantique comme tu l’es, tu avais espéré quelque chose de ce genre. Mais réveille-toi. Tu es dans la réalité, là. Pas dans un de tes romans à l’eau de rose.

C’était le désir qui lui rosissait les joues, qui lui brûlait le ventre et qui la faisait imperceptiblement se cambrer.

Il faut parfois se méfier des rumeurs. Elles sont bien souvent infondées…

Les hommes adorent s’écouter parler.

Personnellement, je ne prends pas les femmes pour des proies, mais plutôt… pour des partenaires.

C’était la première fois qu’elle ressentait du désir avec une telle intensité. Elle n’aurait même jamais imaginé qu’elle puisse se sentir brusquement devenir humide rien que parce qu’un parfait inconnu l’avait à peine touchée. Jamais elle n’aurait pensé qu’un homme, qu’elle ne connaissait pas depuis deux minutes, puisse lui faire un effet pareil.

Il faut de tout pour faire un monde !

Ce qui compte, c’est que nous soyons ensemble… et pour toute la vie.

Elle aspirait à toute autre chose qu’une simple fusion des corps, à une vulgaire passion, qui dans le meilleur des cas, s’épuiserait fatalement, mais qui plus certainement, serait destructrice.
Elle voulait l’amour. Le vrai. L’amour synonyme de respect, de tendresse, de soutien mutuel et de projets en commun…

Les hommes ne mettent que rarement eux-mêmes fin à une relation. En général, ils s’arrangent pour que ce soit la femme qui parte…

La seule solution pour se débarrasser de ce désir impérieux était de l’assouvir. Et dans quelques jours, une semaine ou deux au maximum, son désir serait tari.

Le plaisir qu’il avait ressenti avec elle avait été indescriptible. L’alchimie sexuelle entre eux était encore plus forte qu’il ne l’avait tout d’abord imaginé…

L'amour est la chose la plus injuste du monde, il est distribué sans discernement. La plupart du temps, celui qui aime ne reçoit rien en retour, et celui qui est aimé reste indifférent devant la passion de l'autre.    
 
Adrien Therio

Cette femme allait certainement essayer de le faire tourner en bourrique pendant un instant, avant de céder à ses avances. Il connaissait le jeu des femmes de son genre, qu’il ne supportait d’ailleurs pas. Et, c’était bien pour cela qu’il fréquentait généralement des femmes qui ne confondaient pas sexe et sentiments. Des femmes sophistiquées et sûres d’elle, qui savaient ce qu’elles voulaient et l’assumaient parfaitement.