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Citations de Jacquelyn Frank (83)


- Tu me pardonnerais si je te disais que je suis un peu rouillé en ce qui concerne les relations amoureuses ?
- Un peu ? On doit entendre tes articulations grincer jusque Mars!
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- Hé ma jolie, c'était moi ou le béton. Il fallait bien que je m'y colle.
- Le béton aurait sans douté été moins douloureux ... et moins compliqué.
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La tendresse était un leurre.
Ce qui commençait avec raffinement ne pouvait se terminer de la même manière.
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— C’est tellement typique des humains d’émettre des jugements sur un peuple uniquement parce qu’il est différent. Vous êtes incapables de prendre le temps de nous comprendre, et considérez comme une menace quiconque est né un peu plus fort ou plus intelligent que vous. L’ignorance et la peur sont les signes millénaires des oppresseurs de ton espèce. Vous ne réussirez pas cette fois. Pas avec nous. Ni avec aucune autre race de la nuit, j’y veillerai personnellement.
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— Depuis mon enfance, je me sens différente. J’ai toujours vécu à l’écart de la société, Jacob, en ermite, avec pour seule compagnie ma sœur et ses quelques amis. Cette fameuse nuit, je contemplais la lune, comme je l’ai fait des milliers de fois auparavant et, déjà à ce moment-là, je savais que l’obscurité et son astre renfermaient des secrets importants me concernant. J’ai passé des années à dévorer des livres à la recherche d’informations. Et je crois les avoir enfin trouvées. C’est toi que j’attendais pendant tout ce temps, Jacob.
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Le destin a voulu que j’appartienne à la terre, Bella, lui susurra-t-il à l’oreille. Je peux manipuler la gravité, communiquer avec toutes les créatures vivantes, et bouger les plaques tectoniques à ma guise. Je peux provoquer la germination d’une graine par la simple pensée, ou au contraire la faire pourrir et mourir. Je suis capable de ressentir l’énergie vitale de tout être né de la terre. Armé des sens accrus des prédateurs les plus accomplis, je peux chasser tous ceux qui parcourent ce monde. Je suis la nature. Elle et moi ne faisons qu’un.
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La tendresse était un leurre. Ce qui commençait avec raffinement ne pouvait se terminer de la même manière. Cela faisait partie de leur nature profonde, et c’était inévitable.
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Damien surgit soudain du brouillard qui s'étendait derrière les nécromanciennes. Il possédait la faculté de répandre la terreur autour de lui, tout comme Siena, bien qu'à un niveau différent, moins naturel. C'était un pouvoir constitué de ténèbres pures, de la malignité qui provoquait, sans qu'on puisse se l'expliquer, la peur du noir, des monstres tapis sous le lit ou du caractère inéluctable de la mort tandis que la Faucheuse venait réclamer son dû d'un coup de lame. Dans la mesure où cet effroi faisait partie de tout être vivant de la planète, aucun sort ne pouvait les en protéger. Les boucliers bloquaient le passage du pouvoir ou de armes : les ténèbres qui manipulait Damien existaient déjà derrière le bouclier et au sein des personnes elles-mêmes.
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— Les monstres ? Qu’est-ce qui nous rend plus monstrueux que vous ? Vous qui réduisez en esclavage un être vivant pour l’exploiter sans une once de pitié ou de compassion.
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Dès que je vous vois, je brûle de m’enraciner en vous, de m’ancrer en profondeur pour m’abreuver à votre source.
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Si nous vous laissions déambuler toute nue, j’en vois déjà certains s’accrocher aux lianes, se frapper le torse, voire marquer leur territoire.
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La lune sacrée exacerbe nos émotions.
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- Tu veux dire que tu as flotté dans ma maison depuis tout ce temps ? A nous espionner ?
- Pas vraiment. Je suis arrivé un instant à peine avant Legna, et quand elle est apparue j'ai eu l'amabilité de vous laisser quelques minutes pour bavarder avant de vous déranger.
- Punaise, mais tu es trop gentil, s'exclama Bella avec aigreur. Il ne t'est pas venu à l'esprit que notre conversation était personnelle et que c'était extrêmement impoli de l'écouter ?
- Non.
Legna et Bella poussèrent chacune de longs soupirs d'exaspération face au haussement d'épaules désinvolte du démon.
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Legna éprouva de la pitié pour ces femmes. Mary ne leur avait pas expliqué ce à quoi elles s'exposaient véritablement.
Tenter de capturer une créature comme Jacob s'apparentait beaucoup à essayer d'attraper un porc-épic à mains nues. Ce n'était pas une tâche impossible, mais la lutte qui s'ensuivrait pourrait bien la leur faire regretter amèrement. Pour ces femmes avilies, Jacob n'était qu'un rejeton du diable, sa compagne la pute qu'il s'était asservi, et l'enfant qu'elle portait une sorte d'antéchrist. Mary ne faisait qu'alimenter leurs préjugés, les attisant avec le feu de la peur et de la haine, laissant ces humaines avec un manque cruel de préparation.
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Bien que l'attaque des lycanthropes soit redoutable en soi, lorsqu'ils avaient affaire à des chasseurs trop diligents, il était toujours plus prudent de combattre à armes égales. Les lycanthropes avaient la sagesse de ne pas affronter avec leurs griffes un ennemi équipé d'un pistolet. Leur espèce n'aurait pas survécu longtemps dans cette ère de la technologie avancée s'ils n'avaient pas compris cette vérité élémentaire.
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Puis Gideon se rappela qu'il était juste qu'il souffre. Il méritait de vivre tout ce temps en portant le poids de ses péchés. Il ne pourrait jamais se permettre d'oublier qu'il avait un jour laissé la haine et les préjugés, la colère et la peu obscurcir son jugement. Pour lui, il ne s'agissait pas du récit d e al vie de personnes appartenant à un lointain passé qu'on apprenait en cours d'histoire, ni d'une leçon qu'on enseignait pour insuffler des croyances morales aux jeunes. Pour lui, ces noms et ces visages avaient été réels et bien vivants. Il avait été le protégé du roi démon, Jonas, qui avait été si brutalement assassiné par la main traître d'Isere, le monarque druidique fou. Et à cause d'une confiance accordée à mauvais escient, tout s'était écroulé. Une guerre était née en un instant, provoquant un millénaire de regrets et de culpabilité. Et, lors du dernier Samhain, Gideon avait fini par prendre conscience qu'une éternité de souffrance s'en était suivie pour tous les démons qui avaient eu si désespérément besoin de leurs compagnons druidiques exterminés. Que penserait-elle de lui, sa belle promise, si elle apprenait qu'il avait été parmi ceux qui avaient réclamé le plus fort les têtes des druides ? Sensible et douce comme elle l'était,comment pourrait-elle jamais lui pardonner une telle abomination ?
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Il bondit à travers les fourrés pour prendre sa fille dans les bras, et regarda comme en rêve Adam s’emparer d’Isabella. Il se retourna vers l’étrange jeune fille, mais elle lui sautait déjà au cou, l’encerclant de ses bras. L’espace d’un instant, il se crut attaqué. Mais avant de pouvoir réagir, il comprit qu’elle l’avait enlacé et sanglotait, au bord de l’hystérie. Totalement décontenancé, il la prit maladroitement contre lui, jonglant avec sa fille.
Le mystère s’épaissit encore un peu plus l’instant d’après.
- Je t’aime, dit-elle avec fougue, lui comprimant les poumons tant elle le serrait l’énergie du désespoir. Je t’aime papa.
Muet de stupeur, Jacob porta son regard désemparé sur un mystère tout aussi perturbant. Son frère, censé être mort, se trouvait devant lui. Puis l’étreinte autour de son cou et de ses cotes se détendit, et il put reprendre son souffle en essayant de trouver des réponses dans les yeux de la fille.
Il n’aperçut que ses iris violet foncé ; leurs aspect familier lui réchauffa les sens, et il la reconnu au plus profond de ses tripes. D’un cœur à l’autre. De l’âme du père à celle de sa fille.
- Leah ?
Elle ne put que hocher la tête et, portant soudain les doigts au visage de Jacob, elle souligna ses traits comme si elle était affamée.
- Ne sois pas fâché contre moi, le supplia-t-elle. Je n’avais pas le choix. Il fallait les arrêter. Et j’avais raison. J’ai pris la bonne décision.
Prise de tressaillements, elle regarda derrière elle en direction d’Adam.
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– Léo ! aboya Jackson en se levant. Je ne suis pas ton ennemi !

– Non, mais tu l’héberges ! A moins que tu sois toi aussi mon ennemi. Je n’ai aucune idée de ce qu’est cette chose qui se balade en toi. Tout ce que je sais, c’est qu’on ne peut faire confiance à personne dans cette maison. Il y a trop d’inconnues en jeu, et je ne pourrai pas dormir à poing fermés ici tant que je n’aurai pas tout saisi. On ne m’y prendra plus, à accorder aveuglément ma confiance à n’importe qui.
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Bon sang, et puis quoi, encore? Elle aurais bien aimé un manuel pour pouvoir tout comprendre. "Les changecorps pour les nuls", ou quelque chose du genre. "Comment devenir un Nocturne en une seule leçon".
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-je vais vous chercher de l'eau, votre Magnificence, intervint un homme [...]
"Votre Magnificence"? Le pied! Quelle femme n'aurait pas aimé disposer de quelques hommes qui l'appelaient " Votre Magnificence"? Rien que cela lui redonna du baume au cœur.
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