Il faut se résigner à suivre simplement. Sans savoir quoi, ni pourquoi. Suivre en admettant que je ne suis pour rien dans cette affaire et que tous mes réflexes sont téléguidés par quelque gigantesque société anonyme qui m’emploie, me dirige et me fait accomplir des actes dont je ne comprends ni le sens ni la portée. Les robots savent-ils qu’ils sont des robots ? Parfois peut-être, confusément. Comme moi.