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Citations de Jacques van Rillaer (66)


Pris en quantité importante, le chocolat a un effet biphasique : d'abord un effet énergétisant et andidépresseur, ensuite un effet déprimant.
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L'analyse statistique des observations a montré que la corrélation entre l'humeur et la quantité de sommeil est en réalité très faible et que la variable la plus significative est le jour de la semaine. Paradoxalement, les personnes chez lesquelles la corrélation entre le jour et de la semaine est particulièrement forte citent le moins souvent ce facteur comme le déterminant principal.
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L'automonitoring favorise parfois des modifications de conduite sans autre effort. Ainsi, des étudiants qui ont noté chaque heure passée à étudier ont sensiblement augment leur temps d'étude.
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Dans les années 1980, l'équipe d'Alan Marlatt (université de Washington), spécialisée dans l'étude du traitement des dépendances, a mis en évidence qu'il n'y a guère de libération durable sans développement de nouvelles activités agréables et épanouissantes. On ne change que si de nouveaux plaisirs prennent la place de plaisirs supprimés.
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Le moi substantialisé n'est qu'une illusion, une illusion qui comporte le risque de s'aliéner à une construction. En fait, les nouveaux contextes nous modifient. Pour se connaître, nous devons plutôt regarder hors de nous qu'à l'intérieur de nous : examiner ce que nous faisons dans différentes situations, plutôt que chercher ce que nous sommes soi-disant "en profondeur". A tout moment, même dans un environnement inchangé, nous avons le pouvoir de penser et d'agir autrement que nous avions l'habitude de le faire. A tout moment, nous pouvons devenir autre que ce que nous avons été.
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Le célèbre psychologue [Ellis] explique qu'il a surmonté les peurs de sa jeunesse "grâce au processus qui consiste à essayer de nouveaux comportements et à comprendre ce qui se passe dans le monde réel plutôt que dans l'imagination".
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L'action nous change

La répétition de propos ou d'autoverbalisations modifie notre façon de penser : elle l'affermit progressivement. Les psychologues parlent de la "loi de fréquence". La répétition d'actions faciles transforme celles-ci en habitudes ou en assuétudes. L'expérimentation de nouvelles actions peut modifier notre façon de percevoir, de penser, d'éprouver et d'agir. La répétition d'actions difficiles nous permet de nous libérer d'habitudes, d'assuétudes et d'autres troubles.
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La plupart des phobies intenses, qui ne s'expliquent pas par un véritable traumatisme, sont généralement dues à la peur de l'excitation physiologique et du jugement d'autrui, ces deux peurs fondamentales venant se renforcer l'une l'autre.
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Ellis a bien mis en évidence que des impératifs irréalistes - qu'il appelle des musts - entraînent dramatisations, condamnations excessives (de soi ou d'autrui) et défaitisme (qu'il appelle l'autodébilitation). Il se plaît à répéter que ce qu'il appelle "la musturbation est une forme de comportement infiniment plus pernicieuse que la masturbation".
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La visualisation mentale consiste à "percevoir" un objet alors qu'il est absent. L'électrophysiologie du cerveau montre la parenté de ce comportement avec la perception d'un objet présent : dans les deux cas la même aire cérébrale est activée. D'autre part, un effort de visualisation "intérieure" provoque une augmentation de la tension musculaire dans l'appareil oculaire, tandis que la décontraction progressive de la tension oculaire induit une diminution des images mentales et de leur intensité.
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La part inconsciente des cognitions

[...] Leibniz a bien compris l'utilité de cette inconscience :
Il n'est pas possible que nous réfléchissions toujours expressément sur toutes nos pensées ; autrement l'esprit ferait réflexions sur chaque réflexion à l'infini sans pouvoir jamais penser à une nouvelle pensée.[...] Mais il faut bien que je cesse de réfléchir à toutes ces réflexions et qu'il y ait enfin quelque pensée qu'on laisse passer sans y penser ; autrement on demeurerait toujours sur la même chose.
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... sans accompagnement d'un thérapeute, la bibliothérapie fonctionne notamment pour l'insomnie, la dépression modérée, certains difficultés sexuelles, l'anxiété sociale, le manque d'affirmation de soi, mais très peu pour les toxicomanies, l'hyperphagie ou les impulsions violentes.
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Les stratégies d'autocontrôle selon Nietzsche
[...]
Et enfin sixièmement : celui qui supporte et trouve raisonnable d'affaiblir et d'opprimer l'ensemble de son organisation physique et morale parvient évidemment du même coup à affaiblir un instinct particulier trop violent : comme le fait par exemple celui qui affame sa sensualité mais fait dépérir et ruine simultanément sa vigueur et souvent même son jugement, à la manière de l'ascète.
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Les psychologues appellent "concept mentaliste" un terme comme celui de volonté. Ce type de concept désigne une entité mentale supposée être la cause de comportements. Il coupe court à la recherche et n'est d'aucune utilité pour des actions efficaces. En fin de compte, le concept de volonté s'avère dommageable en pédagogie et en psychothérapie. Il fonctionne comme une justification des plus commodes pour ceux qui déclarent : "c'est plus fort que moi, je manque de volonté, je suis aboulique". Par ailleurs, il peut culpabiliser indûment. La personne démoralisée par les circonstances de sa vie ou piégée dans des conditionnements infantiles ne gagne rien à s'entendre dire ou à se répéter que ses problèmes ne sont qu'une question de volonté et qu'elle devrait s'efforcer d'"en avoir" davantage.

Le contrôle des pulsions selon Nietzsche
[...]
Nietzsche critique le concept de volonté défini comme la faculté d'exercer le libre arbitre. Il écrit que "la volonté est quelque chose de complexe, dont l'unité est purement verbale". La psychologie scientifique le rejoint sur ce point : nos désirs et nos actions procèdent d'une pluralité de variables.
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Nous avons tout intérêt à nous libérer de principes arbitraires et débilitants, mais nous avons également intérêt à nous conduire suivant des règles que nous avons choisies consciemment parce qu'elles contribuent à la qualité de notre vie. On peut réserver une place de choix à celles qui favorisent la santé et des relations affectives de qualité. Ne pas arriver à agir selon les règles personnelles engendre l'insatisfaction, l'irritation, la mauvaise foi, la dépression. Il n'est donc pas étonnant que, depuis l'Antiquité, des penseurs aient cherché comment contrôler des impulsions dont la réalisation s'avère dommageable pour soi ou pour autrui. Les philosophes stoïciens se sont particulièrement occupés de la question. Pour eux, avec raison, le bonheur suppose la capacité d'agir sur ses propres émotions et impulsions. Depuis un bon demi-siècle, des psychologues scientifiques ont testé des procédures de ce type et les ont sensiblement améliorées. La tâche la plus noble de la psychologie est précisément d'aider ceux qui le souhaitent à gérer leurs réactions, le flux de leur pensée, leurs affects, leur stress, de sorte qu'ils puissent atteindre des objectifs qu'ils valorisent et qui les épanouissent.
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Quasi tous les auteurs qui ont soigneusement étudié les facteurs du bonheur soulignent l'importance de variables tempéramentales. Parmi les caractéristiques des personnes qui se disent heureuses, on trouve généralement l'extraversion, la sociabilité et surtout l'aptitude à se contrôler et la stabilité émotionnelle (faible névrosisme ou affectivité négative). Ces traits sont, pour une part, génétiquement déterminés. Ils expliquent que chacun se caractérise par un niveau de bonheur (en anglais : set point), que des circonstances agréables ou pénibles font monter ou baisser, mais auquel on a tendance à revenir.
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Des problèmes liés aux désirs "non nécessaires"

Nietzsche écrivait : "L'homme est plus malade, plus incertain, plus changeant, plus indéterminé que tout autre animal, point de doute, - il est l'animal malade".

Parmi les causes, il citait "l'impétuosité des désirs". En fait, les animaux peuvent aussi se dérégler et devenir malades, dans certains environnements. Ainsi en va-t-il des rats qui bénéficient du "régime cafétéria". En recevant chaque jour une nourriture variée et agréable au goût, ils en reviennent rapidement à se suralimenter et, après quelques semaines, ils sont obèses. Des rats de la même lignée, disposant en permanence d'une nourriture riche et agréable au goût, mais peu variée, mangent normalement et ne grossissent pas. Il en va de même chez les humains : ils mangent davantage quand le repas comprend entrée, plats, fromages, desserts et pousse-café, que s'ils ne disposent que d'un type de nourriture. Un des principaux facteurs de l'épidémie d'obésité dans les pays riches est la facilité d'accès à une grande variété d'aliments, quasi à tout moment.
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Nous éprouvons régulièrement le besoin d'activités. Nous trouvons du plaisir à déclencher des événements, à réaliser des choses, à produire des effets. Ce besoin incite certains à des conduites agressives ou destructrices. Valéry avait sans doute raison d'écrire : "Parfois l'homme fait l'amour, simplement pour faire quelque chose. Le rôle du temps disponible ou de l'énergie restante sans destination est grand".
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En fait, les biologistes et les psychologues s'accordent à dire que l'Homo sapiens, comme les autres animaux, est génétiquement programmé pour survivre et se reproduire. Depuis la nuit des temps, les hommes passent davantage de temps à s'inquiéter, souffrir, fuir, lutter ou faire des efforts, qu'à jour ou se réjouir. Nos réactions de danger sont plus rapides, plus fortes et plus longues que nos réactions à des stimulations agréables.
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[Bernard de Fontenelle] ... Les gens accoutumés aux mouvements violents des passions, trouveront sans doute fort insignifiant tout le bonheur que peuvent produire les plaisirs simples. Ce qu'ils appellent insipidité, je l'appelle tranquillité.
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