James Alan Gardner

Pas mal et c’est peu dire ....



James Gardner a tissé pour ses romans un univers high-tech très agréable , assez plaisant , avec un personnage principal qui est aussi un fil conducteur ( fréquent ) qui est le résultat de l’ingénierie génétique .



Cet univers est assez complexe avec plusieurs races extraterrestres qui forment une communauté aux liens assez lâches .

La guerre est interdite entre les différents mondes liés entre eux , mais elle est absolument licite sur chaque monde de cet univers très composites .



Sur un monde , une guerre a opposé il y a une vingtaine d’années deux espèces , Edward York était engagé dans une médiation ( plus ancienne encore ) entre les deux espèces belligérantes .

Une médiation qui a échouée et dont les forces vives se sont trouvées embringuées dans ce conflit exo ..



Du fait de leur participation à ce conflit et selon les lois de la communauté Edward ( narrateur principal dans le texte ) est un criminel , un meurtrier , qui encoure l’exécution s’il quitte ce monde .



Cet arrière-plan est livré au lecteur par étape ( des flashbacks ) , cependant notre ami quittera très vite cette planète pour atterrir sur un autre en compagnie « d’amis « extraterrestres qui seront avec lui au cœur d’un imbroglio ethnico-technologiques assez étonnant et assez complexe aussi ...



Un contexte qui bien dramatisé aussi je trouve , avec des enjeux clairs , motivants et bien mis en perspective ..



Ces extraterrestres sont quasiment des insectes sociaux avec castes spécialisées ( pas très étonnants ) .

L’auteur exploitera des divergences exceptionnelles qui peuvent émerger dans cette espèce dans un cadre de contexte social inhabituel et atypique pour eux ..

La place d’Edward dans cette société m’a fait penser , dans une certaine mesure , à des travaux sur les blattes que j’ai pu lire et qui reposaient sur l’analyse des effets de l’introduction d’un « robot « leader , dans une petite société ( « primitive « ) d’insectes eu sociaux ...



Le cadre hight Tech du roman , la thématique de l’alien dont l’exploitation atteint ici de courageux sommets , qui sont assez soignés pour combler les amateurs de cette thématique , le coté polar high-tech mais pas vraiment cyber pourtant , les aspects militaires en font un roman comme un univers assez original . Très moderne mais un rien old school aussi .



Un texte dont le style et la construction , en font également un récit convainquant et crédible , mais qui pourra quand même déconcerter , si on est pas habitué au thème du contact comme étant au centre du récit .



Les aspects politiques et historiques de la communauté spatiale sont tout de même aussi peu approfondis qu’ils sont opératoires et que leurs effets sont bien abordés et développés ...



Ces mondes étrangers et ces aliens sont passionnants , donc à conseiller aux amateurs du thème du contact ..

Dans ce roman une épidémie dévaste un monde ( Demoth ) et efface des millions d’extraterrestres ( Ooloms ) alors qu’elle épargne les humains et c’est d’un scientifique humain que viendra pourtant le salut .



Il semblerait qu’une conspiration menace le destin des habitants de ce monde menacé par les ravages de cette « peste « et par des assassinats stratégiques et ciblés .



C’est un roman qui tient de l’enquête en contexte quasi paramilitaire avec une coloration environnement Alien suffisamment fonctionnelle et plaisante pour satisfaire les amateurs .



L’ensemble est une distraction honnête qui repose sur un sens du suspens qui est vraiment au point , sur un univers qui est riche et qui possède d’autres fondements que des clichés faciles .

Comme c’est le cas dans cette suite de textes , il y a aussi de légères insuffisances assez récurrente , dans la caractérisation et dans les interactions des personnages entre eux , ainsi que dans certains dialogues qui viennent baisser régulièrement le niveau du texte de façons perceptibles même si ce n’est pas de façons criantes et tonitruantes .



Ceci confère à ce cycle une patine « light « c’est dommage mais néanmoins , c’est malgré tout un univers fonctionnel et attractif .



C’est un roman de guerre en fait . Une guerre biologique qui se réfère à des modes d’action en rapport avec ceux qui sont employées dans les conflit de type asymétrique .



Je mets quatre étoiles parce que ce texte , comme les deux autres que j’ai lu de l’auteur d’ailleurs , affiche des qualités certaines , alors que le « world building « notamment , est tout à fait de nature à satisfaire l’amateur d’univers exoplanetaire le plus exigent .



Ce roman bénéficie d’ailleurs de beaucoup de commentaires très élogieux , un peu trop élogieux à mon avis , mais dans l’ensemble les atouts de ce roman sont aussi circonstanciés et indéniables mais ses quelques faiblesses sont égalemant désagréablement patentes .



LE 4E DE COUVERTURE :

Two species lived in peaceful coexistence on the planet Demoth until a deadly plague wiped out millions of the winged Ooloms while leaving humans untouched, helpless to do more than ease the suffering of their alien friends and neighbors. Faye Smallwood saw the horror firsthand, caring for the plague victims in her fahter's hospital. She was there when he discovered the cure that made him famous. She was also there when a freak accident killed him.



Desperate to escape her past, Faye joins the Vigil, a band of fiercely independent monitors charged with rooting out government corruption. To help in this struggle, her mind is linked to the powerful datasphere that regulates the planet...and suddenly, she receives a cryptic vision promising peace and healing. Instead, Faye becomes the target of unknown assassins in a sinister conspiracy that threatens to unleash a new and more deadly outbreak.



For humans and Ooloms were not the first species to inhabit Demoth. Somewhere in the ruins of long-abandoned settlements, something was left behind: an alien technology of unimaginable potential to build--or destroy. Enemy agents will stop at nothing to find it. Some of Faye's own people will kill to uncover its secret. With no one else to trust, she turns to the one person who can help unravel the mystery: Festina Ramos--explorer, outcast, ever-vigilant champion of those whom society deems expendable.

"Explorers and ECMs (expendable crew members) Festina Ramos and Yarrun Derigha have been ordered to escort the unstable Admiral Chee to Melaquin--a mission from which they are not expected to return."



Sauf erreur de ma part , c’est le premier roman de J. A. Gardner situé dans l’univers de la ligue avec ici une équipe de choc pour une mission d’exploration dangereuse , de récupération de personnel.



Au départ le concept qui alimente en partie le pitch traverse une zone de turbulence de crédibilité , en effet l'équipage de cette mission d’exploration est recruté dans des populations qui souffrent de handicap ( un peu le musée des horreurs ) et qui sont qualifiés de jetables –remplaçables bien que d’une compétence pointue et irremplaçable ...



Franchement le concept est simpliste apparemment , mais dans le contexte du récit la métaphore a du sens grâce à une caractérisation de qualité ainsi que grâce à des descriptions efficaces et à des qualités certaines du narrateur pour structurer le mystère et le rythme .



Une mission «commando , une main de fer dans un gant de compétences sophistiquées cependant les décors qui font l’environnement de ce textes sont au premier plan .

Le monde qui sert de cadre à ce récit comporte sa dose de dangers aussi surprenants que rationnels .



Je n’irais pas jusqu'à dire que l’intrigue est accessoire ( encore que ? ) , le sujet du roman est vraiment l’exploration de ce monde et les problématiques des personnages .

Ces problématiques sont riches et avenantes , mais un public qui placerait ses attentes sur la causalité immédiate de l’intrigue serrait peut-être déçu ...



Personnellement , je pense qu’il serait un peu déçu , par contre c’est une belle ballade et le pays est aussi Bizard que surprenant et dépaysant ...



Le choix de mettre en avant et de placer au centre du récit des gens qui ont des handicaps qui sont moins invalidants qu’il n’y parait , mais qui par contre les exposent aux préjugés qui découlent du paraître , d’autre part en creux, c’est l’analyse de l’impact des avantages visibles , ceux qui sont apparents , dans une société hyper communicante comme la nôtre , qui sont aussi le sujet ...



Il est possible de quantifier cet impact et de raisonner sur ces éléments , ce qui a été fait très sérieusement et c’est ici l’objet de ce roman , partiellement , je veux dire .



Un roman assez sérieux sur le fond mais très léger ...

Aprés 2 premiers romans, au mieux moyen, ce troisiéme fait un peu mieux, malgré encore une grossiére erreur à l’édition…



Cette fois, Lara est appelé par un de ses amis, aussi une source, Reuben Baptiste. Il la met, avant d’être tué, sur la piste de l’ordre de Bronze, qui cherche à reconstitué l’Homme de Bronze (un homme réellement fait de bronze dont on ignore les origines) dont il manque la jambe. Elle va s’atteler à retrouver les trois parties qui la compose…



Et pour le coup, James Alan Gardner s’inspire largement des jeux dans la construction même de son histoire. Ainsi, elle visitera ici des lieux dans un nombre décent pour obtenir à chaque fois une partie, que recherche également Lancaster Urdmann. Ainsi, elle croisera aussi de nombreux mercenaires. Si la caractérisation n’est pas la force du livre,il se rattrape sur les scénes d’action et une surprenant narration à la premiére personne (malgré quelques lourdeurs, à ce sujet). On retrouve cependant le caractére de Lara et globalement, tout cela se lit sans déplaisir. Bine moins en tout cas que les dux premeirs, tout en proposant une aventure qui aurait pû être tiré d’un des jeux. Et ce bien que de nombreux mystéres restent à la fin. Un livre à découvrir à l’occasion !

« L’homme de bronze » est un roman de la franchise Tomb Raider publié en 2004. Cette fois, c’est l’auteur James Alan Gardner qui se colle à ce qui sera la dernière itération papier de l’héroïne avant le reboot de la saga en 2013.



De Varsovie à la Sibérie avec un petit par le Cap York et Rio de Janeiro, l’aventurière parcourt toujours le globe affrontant de nombreux dangers.



Cette fois, l’histoire s’inspire du mythe d’Osiris, dieu égyptien au corps morcelé et dispersé à travers le monde. Pour étayer un peu plus son récit et lui conférer une aura toujours plus mystique, l’auteur incorpore des éléments légendaires supplémentaires comme la tête en bronze ayant appartenu à Roger Bacon. Cette tête était censé être un automate capable de répondre à toutes les questions.



Toujours est-il que Lara Croft est missionée pour retrouver les membres manquants d’un dieu androïde qui s’échine à traquer les criminels pour rendre la justice.



Un tome particulier qui surprend. Une fois de plus, ce n’est pas la Lara Croft des jeux, pas totalement. Beaucoup d’éléments divergent, plus encore que dans les premiers comics. Il n’est pas évident de se faire à l’ambiance, à la trame et aux personnages quand on garde en tête l’expérience vidéo-ludique passée.



Un roman commercial pour accompagner la sortie du sixième jeu, à l’époque, de la licence. Jeu qui marqua la fin d’une ère pour l’héroïne…