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3.59/5 (sur 1727 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 24/12/1906
Mort(e) à : Corsier-sur-Vevey, Suisse , le 06/02/1985
Biographie :

James Hadley Chase est le pseudonyme le plus connu du Britannique René Brabazon Raymond, né à Londres le 24 décembre 1906. Courtier en librairie à l’âge de dix-huit ans, consciencieux et ayant l’habitude de lire les ouvrages qu’il vendait, il note l’engouement du public anglais pour les récits de gangsters américains et s’intéresse aux œuvres de Steinbeck, Hemingway ainsi qu’à la nouvelle esthétique américaine hard-boiled illustrée par les ouvrages de Dashiell Hammett.

Son premier roman, Pas d’orchidées pour Miss Blandish, paru en 1939 et écrit, dit la légende, en six week-ends à l’aide d’un dictionnaire d’argot américain, est très vite un best-seller. Ce titre, enrichi d’une suite en 1948, La chair de l’orchidée, deviendra l’un des fleurons de la Série Noire imaginée par Marcel Duhamel en 1945. Près de quatre-vingt-dix romans et un recueil de nouvelles suivront, dont Eva, un autre grand classique destiné à marquer l’histoire du genre. James Hadley Chase est mort le 5 février 1985.

Une quarantaine de films ont été adaptés de son œuvre caractérisée par le pessimisme de son univers, la qualité de ses intrigues et le refus du récit psychologique classique au profit d’une narration plus visuelle, privilégiant l’action comme étant encore le meilleur moyen de connaître l’âme de ses personnages.
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Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.

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Citations et extraits (1061) Voir plus Ajouter une citation
Bien qu'impeccablement vêtu en toute circonstance, Kendrick, chauve comme un oeuf, arborait une perruque orange mal ajustée à son crâne ainsi que du rose pâle aux lèvres. Quand il rencontrait une cliente dans la rue, il soulevait sa moumoute comme s'il s'agissait d'un chapeau.
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Les premières phrases : L'affaire débuta un après-midi du mois de juillet, par une chaleur torride, sous un ciel implacablement bleu et de brûlantes rafales de vent et de poussière. Au carrefour de la route qui va de Fort Scott au Nevada et de la nationale 54, qui relie Pittsburg à Kansas City, se trouvent une gargote et un poste d'essence. La baraque en bois a pauvre apparence et ne possède qu'une seule pompe, exploitée par un veuf d'un certain âge et sa fille, une blonde bien en chair.
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À l'heure où les premières bandes rouges annonciatrices de l'aurore commençaient à rayer le ciel nocturne, Harry Mitchell sortit précautionneusement de sa cabine. Il était en slip de bain et portait la valise de Riccard-Boule-de-billard. Les deux seuls objets qu'il en avait gardés étaient le Luger automatique et la boite de cartouches. Il les avait cachés sous une planche disjointe près de son lit.
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Boule-de-billard était un gars marrant: très vaniteux, reprit Solo. Il dépensait un argent fou en perruques. Il détestait qu'on l'appelle Boule-de-billard. Il en est presque devenu dingue pendant qu'il tirait son temps en cabane... on était dans la même prison. Même le gardien l'appelait comme ça. (Solo secoua la tête). Je le plaignais malgré sa bêtise. Quand on était sur notre dernier casse., il a retiré un gant pour rajuster sa perruque et a laissé une empreinte. C'est ça qui nous a fait prendre.... sa perruque!
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Petite saleté ! fit-il plein de hargne. Vous vous en fichez pas mal à présent que vous avez trouvé un beau garçon. Vous êtes en train de vendre votre peau, hein ? Je sais. Vous êtes toutes pareilles. Vous vous vendez pour des robes ou de quoi vous remplir la panse. Ce qui arrive vous est bien égal, et à lui aussi… Il me jettera dehors… Me livrera à la police… Qu’importe, si vous lui accordez ce qu’il demande !
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- Pas à lui. A sa fille. Tu l'as déjà vue ? Quel morceau ! Je donnerais dix ans de ma vie pour l'enviander.
Bailey n'eut pas l'air intéressé.
- Je les connais, ces filles pleines de fric. Elles savent même pas à quoi elle peuvent servir.
- Je parie que celle-là le sait, fit Heinie avec un soupir. Son vieux donne une réception, pour son anniversaire. Elle a vingt-quatre ans… l'âge idéal, quoi !
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Vous m’intéressez, parce que vous êtes pourri jusqu’à la moelle des os, dit-il. Cette vilénie, c’est votre seconde nature, hein ?
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Elle but un peu de whisky en s'efforçant de réfléchir, opération qui lui était pénible. Rocco crut entendre grincer les rouages de son cerveau.
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Un homme ne peut pas vivre indéfiniment seul. Une femme rend des services.
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Elle était peut-être moche, mais c’était une femme ; en sachant si prendre, elle lui rendrait service, et le fait qu’elle était sourde arrangeait bien les choses.
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