Ce livre mélange agréablement deux genres: moitié roman, moitié biographie du serial killer Larry Hall.
Cela permet à la partie roman d’être réaliste et évite une biographie potentiellement indigeste.
Un roman qui réconciliera les amoureux des deux genres
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Quel dommage que les passages entre le tueur et Jimmy soient si peu nombreux. Pourtant le titre est accrocheur mais on passe plus de temps à lire l'enquête et les récits autour que l'infiltration en elle-même. Déçu vraiment. Pourtant il y avait de la matière.
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Chicago - 1990 -James Keene, fils d'une famille influente, est jugé pour trafic de drogue et condamné à 10 ans de prison.
C'est alors que le procureur lui propose un deal.
S'il arrive à faire avouer à Larry Hall, tueur en série, tous ses crimes, il aura une libération anticipée.
Quand la réalité dépasse la fiction....
En effet, ce roman ne sort pas de l'imagination d'un écrivain mais relate la vie d'un des auteurs.
Ceux-ci nous entraînent, sans fioriture, dans l'unité psychiatrique échue aux criminels dangereux.
Même si le sujet est incroyable, je suis pourtant mitigée.
Effectivement, il faut une éternité pour entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire la rencontre entre Keene et Hall, les auteurs s'attardant beaucoup sur le parcours du dealer.
Celui-ci n'ayant rien de sympathique, il s'autocongratule malgré les délits commis.
Autre bémol, le livre n'est pas assez romancé à mon goût, reste trop factuel et manque de croustillant.
A vous désormais de vous faire une opinion.
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Histoire vraie : lourdement condamné à 10 ans de prison pour trafic de stupéfiants, James Keene se voit offrir une opportunité unique de voir sa peine réduite. Pour cela, il doit arracher à un co-détenu tueur en série des informations précises sur l'endroit où il aurait enterré une victime encore introuvable.
Black Bird, dont l'adaptation TV vient de sortir sur AppleTV, raconte donc la descente aux enfers de ce prisonnier relativement inoffensif qui doit infiltrer une prison à haute sécurité, où chaque détenu peut constituer un danger létal, où les gardiens usent et abusent d'inhumaines cellules d'isolement, où les bandes rivales se disputent le contrôle des maigres avantages disponibles. Un univers où James n'aurait pas dû atterrir, mais dont il ne peut espérer sortir qu'en menant sa mission à bien.
Son sujet intéressant et sa description instructive et détaillée de l'univers judiciaire et carcéral américain font de Black Bird une lecture recommandable. Cependant, il est parfois déconcertant dans sa construction, truffée de retours en arrière, ce qui plombe un peu le rythme du livre.
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Je n'ai pas lu le livre, mais la mini-série "Black Bird" qui s'en inspire est un chef-d'oeuvre d'interprétation. A regarder sans hésiter! On plonge petit à petit dans une ambiance qui colle à la peau... c'est glaçant, perturbant et les deux acteurs principaux (Taron Egerton, déjà excellent dans le biopic "Rocketman", et Paul Walter Hauser, le Richard Jewell de Clint Eastwod) sont bluffants.
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Plusieurs récits en un. L’un sur la vie d’un des 2 auteurs (l’autre est journaliste), trafiquant de drogue repenti et chargé d’une mission en prison pour faire parler un tueur en série et découvrir où sont enterrées ses victimes.
Un récit sur le tueur en série, les enquêtes et les hasards qui ont permis son arrestation.
Enfin un récit sur les conditions carcérales américaines.
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Pas aussi bien que ça, finalement
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Livre ne repondant pas a mes attentes
Trop factuel et pas assez romancé a mon gout
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Je l'ai lu et c'est assez intéressant. Monté un peu comme un reportage journalistique, l'histoire d'un tueur en série qui va avouer ses crimes au fil de ses années de prison. Le style est fluide et on voit bien comment les faits s’emboîtent les uns dans les autres. Mais quelle idée d'avoir mis sur la couverture Une histoire vraie digne du silence des agneaux. J'ai lu le silence des agneaux et Avec le diable ne s'en rapproche pas le moins du monde. Pas franchement de suspense, un ou deux paragraphes qui décrivent l'horreur de certains crimes mais sur 300 pages c'est très exagéré de le comparer Au silence des agneaux. Moi je m'attendais à un truc sanglant, plein de rebondissements et tout ce qui fait un policier-thriller. Conclusion même si cette lecture était plaisante, ça n'a rien à voir avec l'idée qu'on s'en fait d'après la couverture !
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Manque réellement de suspens, à mon gout ne mérite pas le prix du meilleur polar, mais histoire bien écrite et aucun détail inutile, ce livre se lit assez facilement même s'il ne restera pas dans la liste de mes favoris...
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James Keene est vraiment allé en prison et Hillel Levin (journaliste) nous livre un document incroyable... La réalité dépasse toutes les fictions.
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Plus une plongée dans la genèse d'un procès qui fini par une histoire sordide, qu'un réel roman policier. A la fois la vie des prisons de l'Illinois avec la violence et les inepties de la vie carcérale. Mais aussi la découverte par hasard d'un serial killer par un policier têtu et perspicace. Plus un documentaire qu'une véritable enquête romanesque.
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Plus une plongée dans la genèse d'un procès qui fini par une histoire sordide, qu'un réel roman policier. A la fois la vie des prisons de l'Illinois avec la violence et les inepties de la vie carcérale. Mais aussi la découverte par hasard d'un serial killer par un policier têtu et perspicace. Plus un documentaire qu'une véritable enquête romanesque.
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Le résumé éditeur commence par : "Vous aimez les thrillers ? Oubliez les fictions : la réalité les dépasse toutes." le bandeau jaune sur la couverture indique "Une histoire vraie digne du Silence des agneaux" et "Sélection 2013 - Prix du meilleur polar - par les lecteurs du... Point", qui n'est autre que l'éditeur.
C'est sans doute accrocheur et vendeur d'un point de vue marketing, mais quelle déception pour le lecteur au final !
Et sur la vingtaine de crimes susceptibles d'être attribués au tueur, seuls quelques uns le seront.
Par contre, on découvre (en ce qui me concerne en tous cas) qu'en dehors de la rivalité habituelle décrite dans les films policiers américains entre shérifs et agents du FBI (surnommé les "suits", les costards, par les premiers), il existe également des conflits entre comtés et même entre états, les lois pouvant être différentes selon les états.
Chez nous c'est entre policiers et gendarmes.
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Jimmy Keene est un gentil fils à papa, mais le papa a une double face : bel homme, héroïque pompier, agent de police, un peu véreux sur les bords. Il est surtout un piètre homme d'affaire et fiston renfloue les faillites, parce fiston Jimmy, lui est doué, très doué même. Très jeune, il a bâti un empire de la drogue, indépendant des cartels, c'est dire si le gars est malin. Sportif, abstinent, il sait flairer les marchés, il vit sur la côte dorée, une fille sexy au bras, jusqu'au jour où les fédéraux le font plonger. Il prend dix ans et commence à apprendre comment survivre en milieu carcéral. Mais, au bout de 10 mois, et c'est là que commence le récit, le procureur Beaumont, celui qui l'a condamné sans aucune hésitation, lui propose un marché, justement parce qu'il a des qualités de caméléon.
En échange d'une libération anticipée, Jimmy doit se rapprocher de Hall, un prisonnier condamné par un seul meurtre mais qui serait un sérial killer. Hall est un être falot dont la seule passion est les reconstituions des batailles de la guerre de Sécession. Il a d'ailleurs des rouflaquettes qui font historique, mais c'est à peu tout ce qui le distingue d'une médiocrité anonyme. Pourtant, un policier pugnace a accumulé des suspicions, un faisceau de coïncidences autour des déplacements de Hall dans les différents états, des filles dont le corps n'a jamais été retrouvé, des jeunes filles aux cheveux mi-long, chatains, et dont les portraits pourraient figurer dans un album de lycée bien lisse. Mais hasards et suspicions ne font pas des preuves et les rouages des polices locales n'ont pas eu assez de dents pour coincer Hall. Un seul meurtre a pu être retenu, celui de Jessica Roache, mais il a fallu deux procès et Hall fait à nouveau appel, et ça pourrait bien marcher.
Le rôle que Jimmy finit par accepter est celui du confident. Il est infiltré dans le même pénitencier que Hall, où celui-ci est considéré comme un prisonnier modèle, où il sculpte des faucons en bois et jouit de certains privilèges. Ce pénitencier est singulier car il est un hopital de haute sécurité, pour meurtriers psychotiques mais aussi mafieux en fin de vie. Et Jimmy a une tendance à se faire remarquer et à bruler les étapes ... Beaumont a été clair, il lui faut des confidences claires, l'emplacement d'un corps, un parmi la vingtaine de victimes supposées. Mais Hall est un taiseux, retors et méfiant comme une petite fouine.
Ce true crime aurait pu être passionnant, et il l'est pour la restitution de l'enquête de Jimmy et l'évocation du milieu pénitentiaire, où il doit se mouvoir entre s'assoir à table des tueurs d'enfants et être invité à celle des mafieux... Mais comme le récit déroule en même temps les enquêtes de police visant à accuser Hall, c'est un peu foutraque. L'écriture est à la louche et se perd parfois dans dans des détails dignes d'un rapport de police en trois exemplaires ... En restant proche de la documentation de l'enquête, les détails redondants s'accumulent, le travail de fourmis des enquêteurs prenant souvent le pas sur les ruses que Jimmy doit mettre en place et son parcours auprès de celui qui le dégoute et dont l'amitié est pourtant la seule possibilité de libération. Une confrontation qui aurait pu être diaboliquement efficace, mais il s'agit plus d'un récit journalistique que d'un roman ...
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