AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.76/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Letchworth Garden City , le 26/07/1919
Mort(e) à : Abbotsbury , le 26/07/2022
Biographie :

James Ephraim Lovelock est un scientifique, chercheur, auteur et environnementaliste indépendant de nationalité britannique.

Il est spécialiste des sciences de l'atmosphère.

Il étudie la chimie à l'Université de Manchester avant d'entrer au Conseil de Recherche Médicale (Medical Research Council) de Londres. Dans les années 60, Lovelock était sous contrat avec la NASA et travaillait à mettre au point des instruments pour l'équipe chargée d'explorer les planètes, par des sondes. Il proposa alors l'analyse de l'atmosphère de Mars et soutint assez vite que s'il y en avait une.

Lovelock travaille ensuite avec l'éminente biologiste américaine Lynn Margulis, avec laquelle il écrit son premier article scientifique. Il y montre que la Terre est un système de contrôle actif capable de maintenir la planète en homéostasie.

C'est par son article de 1972, que James Lovelock expose sa théorie scientifique selon laquelle la composition de l'atmosphère terrestre est régulée par les êtres vivants, notamment les bactéries. Cet article constituera le point de départ de sa théorie sur Gaïa. Ce sont ses articles publiés en 1974, en collaboration avec Lynn Margulis, qui exposeront l'hypothèse Gaia.

En 1986, à Seattle, Lovelock et ses collègues: Robert Charlson, M.O. Andreae et Steven Warren, découvrent que la formation des nuages et, par voie de conséquence, le climat, dépendent du DMS, engendré par les algues de l'océan. Lovelock découvre alors du même coup l'un des mécanismes de régulation de Gaïa; pour cette découverte, il reçoit en 1988 le prix Norbert Gerbier de la communauté des climatologues.

James Lovelock prend la parole dans le film-documentaire de Pierre Barougier et Olivier Bourgeois "Nous resterons sur Terre" (2009) aux côtés d'Edgar Morin et de Mikhaïl Gorbatchev.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de James Lovelock   (8)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La plupart d'entre nous ont le sentiment que la Terre constitue plus qu'une boule de roc ayant à sa surface une mince couche d'air, d'océan et de vie. Nous sentons que notre appartenance est ici, comme si cette planète constituait vraiment notre foyer.
En pensant de cette manière, les Grecs ont donné, il y a longtemps de cela, le nom de Gaïa à la Terre.
Commenter  J’apprécie          00
Nous ne devons pas renoncer à la technologie mais la manier avec sagesse comme le ferait le docteur Jekyll en conservant à l’esprit la santé de la Terre et non celle des hommes. C’est la raison pour la quelle il est beaucoup trop tard pour le « développement durable » ; nous devons opter au contraire pour un repli durable.
Commenter  J’apprécie          120
James Lovelock
Le changement climatique est plus dangereux pour la vie sur Terre que presque toute autre maladie concevable.

Extrait d'un entretien à l'AFP en juin 2020 (pandémie de covid-19) de James Lovelock, scientifique britannique indépendant et écologue, qui vient de mourir à 103 ans.
Commenter  J’apprécie          122
Nous vivons à une époque où dominent les polémiques et non la réflexion, et n’entendons généralement que les arguments avancés par des groupes de pression voués à la défense d’un intérêt particulier, quand ils prétendent parler au nom de l’intérêt général.
Commenter  J’apprécie          100
La réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est qu’une partie de la tâche qui nous incombe ; il nous faut aussi cesser d’utiliser la surface terrestre comme si elle nous appartenait en propre. Ce n’est pas le cas : elle appartient à la communauté des écosystèmes qui, en régulant le climat et la composition chimique de la Terre, servent la vie en général.
Commenter  J’apprécie          60
L’idéologie de la société industrielle - mue par les notions de croissance économique, de standards de vie de plus en plus élevés, et par la foi dans les nouvelles technologies - est inapplicable à long terme. Nous devons faire évoluer nos idées et aspirer à une société prônant un équilibre sain entre la population, l’utilisation des ressources, l’élimination des déchets et l’environnement. Nous devons surtout considérer la vie avec respect et émerveillement. Nous avons besoin d’un système éthique dans lequel la nature possède une valeur pour l’homme, mais aussi intrinsèque. L’univers est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de nous.

Sir Crispin Tickell.
Commenter  J’apprécie          50
La Terre est la planète de l'eau. Sans eau il n'y aurait pas eu de vie, et la vie dépend toujours dans une mesure considérable de cette impartiale générosité. C'est l'élément de référence ultime. Tout écart par rapport au point d'équilibre vital sur notre planète pourrait se traduire par une modification de la structure et de la composition de l'eau, considérée comme référence absolue. Les propriétés d'acidité et d'alcalinité, de potentiels d'oxydation et de réduction sont estimées par rapport à la neutralité de l'eau. L'espèce humaine utilise le niveau marin moyen comme point de base par rapport auquel sont mesurées les dépressions de terrain.
Commenter  J’apprécie          40
Un système homéostatique pardonne beaucoup d’écarts par rapport à son état d’équilibre, mais seulement tant qu’il demeure à l’intérieur de ses capacités de régulation ; trop près de ses limites, il risque, face à une perturbation de grande ampleur, de sauter à un nouvel état stable fort différent du précédent, ou même de se désagréger. La pollution, les changements des modes d’exploitation du sol ou la modification de l’écologie des plateaux continentaux pourraient ainsi déclencher des désastres à l’échelle planétaire. La régulation du climat terrestre se trouve peut-être très proche de l’une de ses limites. (page 176)
Commenter  J’apprécie          30
La vie, l’univers, la conscience et même les choses aussi simples que le fait de rouler à bicyclette ne peuvent s’expliquer totalement par des mots. Nous commençons seulement à nous attaquer aux phénomènes émergents, et ceux du système Terre sont aussi difficiles à comprendre que la mystérieuse physique quantique de l’enchevêtrement. Mais cela n’exclut pas pour autant leur existence.
Commenter  J’apprécie          30
Le présent ouvrage explore la Terre avec les yeux d'un praticien imaginaire de la médecine planétaire. Il me plaît à voir en ce médecin un généraliste qui se rendait au chevet de ses malades ; quelqu'un qui vivait avant l'époque des antibiotiques et de la biologie moléculaire ; qui était un virtuose du diagnostic, qui savait apporter le réconfort et pouvait parfois guérir en infléchissant la direction suivie par les processus naturels.
Le concept de médecine planétaire implique l'existence d'un corps planétaire en quelque sorte vivant, susceptible de connaître la santé comme la maladie. (préface p.6)
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de James Lovelock (69)Voir plus

Quiz Voir plus

j'ai la mémoire qui flanche !

Ces sacrés romains m'auraient "rebaptisé" Hercule ?

Vrai
faux

18 questions
254 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , mythologie , antiquitéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..