Citations de Jane Birkin (90)
S'il existe un Dieu, qu'il m'indique le chemin ou qu'il m'emporte avec lui, comme ça je n'aurai pas de décisions à prendre, ça m'a toujours effrayée.
Munkey Diaries
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
qu'une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose, ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu'au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses
j'aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
se dire qu'il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
J'ai jeté un coup d'oeil dans le miroir et j'ai réalisé à quel point j'avais l'air quelconque (...)
Le lendemain je suis allée sur King's Road pour acheter tout le nécessaire, mascara et rouge à lèvres, même si je n'aime pas le rouge à lèvres, je veux dire, ça détruit le côté tragique genre "je n'ai pas fermé l’œil de la nuit en pensant à toi" (...)
J'ai réalisé que nous avions de la chance, nous, de pouvoir être avec nos mères quand elles meurent.
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine.
Merci Jane pour la fragilité de ta voix
Ta singularité, ton engagement
Ton je ne sais quoi
qui fera de toi l'îcone de la liberté, éternellement.
Combien de fois je t'ai blessée par erreur ? Petite Yotte, petit bijou sombre. Quelle jolie et unique âme tu es. Une telle personnalité que parfois je pense que tu étais là avant.Si sage que tu me regardes parfois et je me sens stupide, si raffinée que je me sens vulgaire. Quels talents tu as, qui ne sont qu'à toi.
Charlotte est heureuse de jouer toute la journée avec ses perles. Il faudra qu'elle soit très riche plus tard car elle s'intéresse seulement au cash et aux bijoux !
La mort est un mur qui t'exclut, un grand mur sombre dont la porte disparaît dès que la personne est entrée, sans fenêtre, sans lumière, sans espoir d'un message.
Ma petite Kate, si un jour ta fille à 12 ans lit cela, toi qui m'as donné tant de plaisir, tant de joies, pourvu que ta fille soit aussi douce que toi tu l'as été pour moi, et n'oublie pas, même à 60 ans, même à 100, tu es mon bébé et je te prendrai dans mes bras quand tu auras besoin de moi. Et même si je ne suis pas vivante, et si toi, à 100 ans, tu as besoin de moi, pense à cette nuit et mes bras seront autour de toi pour toujours, je te bercerai, je t'embrasserai si tu as mal, tu me fais pleurer de te voir malheureuse... mon Dieu comme je t'aime.
Les plus belles chansons avec Serge sont celles écrites sur notre rupture.
Je sais maintenant ce qui est magique chez Serge, ses défauts. Il est si égoïste, une petite chose jalouse, avec un caractère dominateur, mais il est drôle ; profondément gentil et original jusque dans les bêtises les plus stupides qu'il fait. Il n'y a personne comme lui. Son visage de petit garçon vilain, son ivrognerie incontrôlable, son charme fou. Le plus humain, le plus perspicace, le plus ouvert, le plus sentimental et beau que... oh je ne sais pas...
Comme c'est étrange, ils m'ont dit "Tu vas perdre une journée de ta vie dans le vol entre Buenos Aires et l'Australie". Quel jour ? Le 6 juin, l'anniversaire de la mort de Ma. Et je me suis dit "Ca, c'est une journée que je serai ravie de perdre".
C'est drôle mais voilà, toi mon journal es mon seul ami, le seul qui depuis des années supporte mes plaintes et mes complaintes. Tout le monde dit que je suis gentille, brave, c'est pas vrai. J'ai passé ma vie à faire des choses uniquement pour qu'on m'aime.
Comme la vie de ceux qu'on aime est courte ! Ma propre vie a de moins en moins d'importance, je ne m'accroche plus vraiment à l'idée de continuer. À part pour mes filles, elles vont bien et peut-être qu'elles ont une meilleure opinion de moi maintenant que quand je serai vieille et triste et beaucoup moins amusante. Si je perds mon sens de l'humour, je n'ai plus rien. J'aime les faire rire, moi à 40 ans, qu'est-ce que ce sera ? J'étais si mal à 30. L'idée de continuer, oh là là ! Parfois je suis si fatiguée de moi que la seule chose qui me pousse à me lever le matin est le 'regard' des autres.
Et quant à Serge, même s'il me restait un million d'années à vivre, je ne pourrais jamais plus aimé quelqu'un autant que je l'aime lui.
Quand je serai très vieille, 40 ans ou à peu près, avec des centaines d’enfants et tout, je serai peut-être un peu triste de lire quelqu’un d’aussi jeune. Quand je boiterai, je pleurerai peut-être un peu de toutes les activités passées et sangloterai peut-être face à mes jeunes os et mes idéaux.
Elle. Avec le temps, est-ce qu’on aime moins, obligatoirement ?
La chambre est sombre, une lune glacée s'est retirée avec tact pour laisser place à une brume grise. Ma tête bourdonne des blessures de la nuit. J'ai perdu mon rêve.
En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu'on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd'hui. Le manque de confiance, la jalousie, mon envie de plaire.
Je peux tellement mieux exprimer qui je suis dans mon journal maintenant, sur ce que ça fait de grandir... Des choses qui ne m'étaient jamais venues à l'esprit avant comptent désormais.