Disons que je trouve difficile de croire à tant de coïncidences. Son premier mari meurt en tombant de cheval lors d'une chasse à courre. Certes, l'accident en soi n'a rien d'extraordinaire. Mais son deuxième mari meurt à son tour au cours d'une partie de chasse, abattu par une flèche qu'aucun des autres chasseurs présents ne se rappelle avoir tirée. Son troisième mari, un homme pourtant jeune et vigoureux, qui n'avait jamais été malade de sa vie, décède en quelques jours d'une fièvre fulgurante. Et son quatrième époux se rompt le cou en tombant d'une fenêtre. Notez d'ailleurs qu'il n'est pas tombé de n'importe quelle fenêtre, mais de celle de la chambre de sa femme.
Malheureusement, en droit civil, lorsque deux personnes se disputaient un même bien immobilier, l'usage était de reconnaître que possession valait droit.
En épousant Marguerite, il avait espéré unir les protestants et les catholiques mais il avait été trahi, entraînant ses propres gens dans la mort et la destruction. Désormais, il allait donner à la France catholique une reine huguenote, dont la mère avait été assassinée la nuit du massacre de la Saint-Barthélemy. Ainsi, le cercle serait clos, la dette serait payée.
Les gens d'ici aiment les ragots et sont assez superstitieux. Mes veuvages à répétition les intriguent déjà assez comme cela.
Elle n'avait pas besoin de passion mais de tendresse afin de guérir les blessures du viol.Il prit le beau visage entre ses mains, caressa les pommettes, la ligne de la mâchoire. Il craignait de lui faire mal, d'esquisser un geste maladroit, de l'effrayer.
Tous les deux, de même que les autres personnes présentes dans l'anti-chambre du roi, avaient largement profité de la dissolution de l'église catholique. Ils s'étaient approprié terres et trésors. Le pouvoir et les titres avaient suivi. Ils perdraient tout si Marie succédait à Édouard.
Certaines provocations ne méritent pas de répliques. En y répondant, on ne
fait que s'avilir.
Je me méfie de tous les dieux. Trop de crimes sont commis en leurs noms.
Une dame mariée a de terribles problèmes avec sa belle-mère qui lui dicte tous ses faits et gestes, garde la haute main sur son fils en serrant les cordons de la bourse, et menace à présent de quitter sa maison à la campagne pour venir habiter à Londres, sous prétexte que sa belle-fille tient mal sa demeure.
Elle avisa le titre du livre : L’apothicaire du diable. Qu'est-ce que cela signifiait ? En le feuilletant, elle eut le souffle coupé. On y décrivait l'utilisation de divers poisons ; il y avait de quoi se défaire d'une armée entière, totalement incognito ! Chaque substance était décrite avec une grande précision, les dosages et les effets analysés minutieusement.Pourquoi Michael possédait-il un livre aussi malsain ? S'y intéressait-il d'un point de vue intellectuel ? L’histoire regorgeait d'empoisonneurs fascinants : Lucrèce Borgia, Catherine de Médicis... Elles s'étaient débarrassées de leurs ennemis avec une habileté diabolique :gants empoisonnés, baumes pour les lèvres, parfums vénéneux... Mais historiquement, le poison était une arme féminine. Il était curieux qu'un homme comme Michael s'y intéressât.