Tessa refusait que Joe continuât de vivre sa dyslexie comme un secret humiliant.
Et soudain, à son tour, elle le vit.
— Salut, maman, cria-t-il.
Il n’y eut aucune réponse. Surpris, il se rendit dans la cuisine. Il fut encore plus surpris de la voir là, assise sans rien faire. La radio était éteinte et elle n’avait pas de magazine devant elle. Et elle ne préparait pas non plus le dîner.
Des assiettes sales traînaient dans l’évier. Conall était donc passé par là. Le sachet de pain était ouvert sur le comptoir, et le beurre de cacahuète n’avait pas été remis au réfrigérateur. Un carton de lait vide était également renversé et, à côté, une canette de bière écrasée. Duncan sentit la colère l’envahir. Conall avait douze ans. Douze ans !
Etait-ce ce que sa mère fixait, de ce regard vague ?
Il resta sur le seuil de la cuisine.
— Maman ?
Lentement, comme si c’était pénible, elle leva les yeux et battit des paupières ; une fois, deux fois.
— Euh… tu vas bien ? demanda-t-il.
Le visage de sa mère se contracta puis se détendit. Elle avala sa salive.
— Ton père a été condamné à dix ans de prison.
Duncan hocha la tête. La dernière fois, c’était cinq ans, et il ne les avait pas faits jusqu’au bout. Pas étonnant que le juge s’acharne sur lui. Il vendait de la drogue ; il méritait bien sa condamnation.
C'est difficile de se réveiller un matin et de comprendre que l'on a définitivement perdu son indépendance et que désormais, on dépend du bon vouloir des autres.
- Est-ce que je t'ai déjà remerciée d'être venue, Charlotte ?
- Seulement un millier de fois.
Deux voitures étaient garées devant l'étable, une autre quittait la voie rapide et s'engageait sur le chemin de terre.
- Je pense que nous devrions ouvrir le labyrinthe ce week-end, dit Faith.
- Oui, les pieds de maïs ont l'ait suffisamment hauts. Je suppose que c'est ce que tu attendais ?
- Absolument. Ce n'est pas drôle si on arrive à voir par-dessus les feuilles !
-Tu sais que je ne suis jamais entrée dans un labyrinthe végéral ? J'aimerais bien le tester avant l'ouverture ...
Faith sourit.
- Bonne idée. Il faut absolument que tu mémorises le plan pour tes futures missions de sauvetage.
Charlotte s'arrêta net.
- Tu plaisantes ? Si on se perd, il suffit de se frayer un chemin tout droit !
Il fit glisser la fermeture Eclair de sa robe sans cesser de l'embrasser ou de lui chuchoter des mots doux.
- Vous n'avez pas la tenue appropriée pour ce genre de balade, vous savez !
Charlotte avait conscience de se montrer cassante, voire désobligeante, mais c'était plus fort qu'elle. L'idée de plonger dans ce couloir étroit et tortueux entre deux pieds de maïs démesurément hauts et feuillus, avec le souffle de Gray Can Dusen sur sa nuque, lui mettait les nerfs à vif.
Gray avait pourtant laissé veste et cravate dans la voiture. Et le voilà maintenant qui déboutonnait les manches de sa chemise blanche pour les retrousser ....
- C'est mieux ? Demanda-t-il d'un ton narquois.
Charlotte se mordit la lèvre et ne répondit pas. S'il tenait à gâcher ces belles chaussures noires, c'était son affaire, après tout !
There were times he felt like a tractor long abandoned in a field, buried in snow all winter, gears rusting until they locked, only now they were grinding into motion.
“I detested Wuthering Heights.”
Actually she wasn’t crazy about Bronte’s classic, either, although there was something about being forced to analyze theme and characters endlessly for an English class that could ruin the best of books.
Comment l'amour peux dépassé les peurs et les drames que le vie nous a réservé