Jared Muralt

♫Ceux qui s'en fichent et se donneraient du plaisir

Et d'autres qui voudraient encore partir avant la fin

Toi, qu'est-ce que tu ferais ? Et toi, qu'est-ce que tu ferais ?

Si on devait mourir demain ?♫

-Pascal Obispo, Natacha St Pierre - 2004

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Records de chaleur,

Pénurie d'eau,

Mauvaises récoltes

Récession persistante

Crise éco mondiale

Programme de vaccination

Manque de personnel

Transports en commun suspendus

Mobiliser les forces armées....



Le monde est en plein chaos,

ils doivent trouver comment y survivre....

Jeune auteur suisse/allemand, Jared Muralt nous délivrera la CHUTE de l' histoire dans un futur épisode....

Il y a comme un air de déjà vu... Publié début 2020, au moment au la pandémie a commencé, La chute raconte une épidémie d'un genre de grippe qui fait tomber le pays dans un chaos indescriptible. Liam, vient de perdre sa femme et doit protéger ses deux enfants alors les denrées deviennent rares, les gens ne savent plus quoi faire.

On pourrait être soulager que ça ne se soit pas exactement passé comme ça (du moins en France) et que même si on a du un moment faire la queue pour entrer dans un supermarché, on a jamais craint de mourir de faim. Une ambiance lourde et oppressante, on craint pour Liam et ses enfants. Je relativise du coup :) Les traits des personnages sont parfois un peu sévères, lui donnant des airs plus matures. A suivre pour savoir comment la situation va évoluer pour eux et le pays.

Une suite que j'attendais avec impatience et il y a de l'action ! Malheureusement, même si on suit le périple de Liam et ses enfants pour rejoindre les grand-parents, ça reste trop brouillon, les personnages sont plus nombreux et on ne sait plus qui est qui dans les différentes scènes. Je suis sentie plusieurs fois perdue et j'ai parfois du revenir en arrière pour arriver à la saisir. Néanmoins, j'ai envie de savoir ce qui va leur arriver même si c'est un peu stressant toutes ses mésaventures. J'espère un troisième tome plus clair...

Collapsologie, mon amour

BRRRRR... Lorsque Jared Muralt a écrit le scénario de LA CHUTE et dessiné ses premières planches, l’actuelle pandémie n’avait pas encore montré le bout de son nez.

Pourtant dans la grande ville où habitent Liam, sa femme et leurs deux enfants des records de chaleur jamais atteint et la pénurie d’eau posent de graves problèmes à l’agriculture…

La récession persistante et la crise économique mondiale qui l’accompagne ont pris une ampleur sans précédent…

Afin de garantir la sécurité intérieure le gouvernement doit maintenir sa décision de mobiliser une partie des forces armées…

Et surtout, une grippe estivale ultra-contagieuse et mortelle cloue au lit une grande partie de la population ; les hôpitaux sont débordés… La situation s’emballe.



Alors, comment survivre dans un monde devenu fou ?



Le scénario de cette série d’anticipation ultra-anxiogène est très (trop) réaliste ce qui procure un fort sentiment de mal être et pourtant l’histoire nous attrape ; j’ai maintenant hâte de savoir si Liam arrivera à sauver les siens. Quant au dessin réalisé dans des tons sépia, il est presque parfait et exprime formidablement bien les sentiments et les émotions.

Une série vraiment intéressante.



Mais quelles foutues raisons nous poussent-elles ainsi vers cette apocalypse ?

Jared Muralt a eu le nez fin. Son histoire débute par une pandémie mondiale, une sorte de grippe hyper contagieuse qui mute et décime la population. Vous voyez le genre ?



J'ai lu ce premier tome rapidement tant l'histoire m'a happée. On est dans les prémices, les gens s'inquiètent plus de la crise sociale et économique et ne se doutent pas que la situation va empirer. Nous découvrons les trois personnages principaux, un père et ses deux enfants, qui tentent de se dépatouiller avec cette situation. Le scénario est bien construit, bien rythmé et, même si c'est un thème déjà pas mal exploité, je trouve que l'auteur s'en sort haut la main et nous évite les bains de sang inutiles. Il a fait ça avec maturité et réalisme. Deux très bons points.

Liam et ses enfants tentent de survivre dans une ville en proie au chaos. Il va devoir se résoudre à partir pour préserver sa famille mais seront-ils plus en sécurité à l'extérieur ? Pas sûr.



Dans ce deuxième tome, les enfants prennent peu à peu le relais de leur père. Ils rencontrent de nouveaux personnages qui tentent tous de survivre comme ils peuvent. C'est un tome plus violent mais sans que cette violence ne tombe dans le voyeurisme.



Jared Muralt évoque la survie d'une façon réaliste. Jusqu'où peut-on aller pour survivre ? N'y a-t-il pas d'alternatives à la violence ? Doit on se débrouiller par et pour soi-même ou la solidarité est-elle de rigueur ? Toutes ces questions sont abordées subtilement, dans une histoire qui reste dynamique. J'attends la suite avec impatience.

En effet, il peut être "malaisant" de lire cette bande-dessinée actuellement, tant elle résonne avec notre actualité, ici accrue : sécheresse menant à une pénurie alimentaire, couplée à un virus de grippe estivale qui décime la population. Je ne qualifierais pas ce scénario de dystopique, car pour moi c'est trop proche de la réalité de notre décennie à venir. Un père seul face au chaos du monde, tente de protéger ses enfants comme il peut (qui peut le plus peut le moins, d'ailleurs !). Les dessins sont très réalistes, tout comme le scénario. La lecture est prenante et facile. On s'identifie avec aisance, forcément. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était quand même une BD qui surfait sur la vague du sensationnalisme. Mais elle est de qualité. J'attends le tome 2, une mention spéciale aux subtils croquis en fin de BD.

J'avais eu l'occasion de voir les carnets de croquis de Jared Muralt qui pratique une excellente ligne claire. 1944. Il montre le quotidien des bombardiers américains et leur chasse aux trophées, ces as, tous gonflés d'orgueil n'échappent pas aux horreurs de la guerre. L'histoire se déroule dans le pacifique sud lors de la reconquête des ilots des Philippines occupés par les japonais.

Nous retrouvons Liam et ses enfants tentant de survivre dans ce monde en proie à la famine, le chaos et maintenant les groupes armés.

J'ai trouvé ce second tome moins fluide, moins réussi au niveau du scénario avec cette succession de situations conflictuelles, même la scène avec les chiens manque d'énergie et d'idées.

J'ai trouvé le récit un peu brouillon avec ces nombreux personnages qui se confondent entre ami / ennemi ou ni l'un ni l'autre le plus souvent. C’est vrai que l’histoire est toujours aussi réaliste et que l’histoire s’est reporté sur les interactions humaines, mais le récit se perd dans l’intrigue.

J'ai perdu le fil plusieurs fois en me demandant où l'histoire allait nous mener. J'espère que le tome suivant remettra un d'ordre dans les idées et dans le récit.

Une bande-dessinée qui surfe sur la pandémie actuelle de Covid mais elle le fait de façon réaliste.

L'atmosphère pesante et de plus en plus anxiogène du récit donne le ton. Sans aller loin dans la violence, la peur, la mort… on se sent assez mal dans la lecture du récit tant la situation paraît crédible et cauchemardesque. On est loin des récits de survival des films et séries américaines, ici, l'auteur dépeint une situation qui devient de plus plus épouvantable sans partir dans le patho ou l'héroïsme.

Les dessins concourent à ce sentiment de mal être qui vous prends au visage en lisant cette bande dessinée.

Un ouvrage à ne pas lire donc si vous êtes particulièrement pessimiste sur la situation actuelle du monde.

Anxiogene! La montée de cette pandémie et de cette chute de la civilisation parait tellement crédible que c'est un peu compliqué de lire une telle BD actuellement. Cela fausse un peu ma lecture de cette histoire, parfaitement logique et qui ressemble beaucoup à la BD de Chauzy "le reste du monde".

Le dessin n'est pas particulierement marquant mais il souligne bien le propos.

A suivre...

"La chute", la si bien nommée bande dessinée en 3 épisodes ! Si quatrième il y a, comme la mention "à suivre" le laisse suggérer, ce sera sans moi !

Alors qu'il avait bien commencé en réalisant en 2019 le premier épisode qui mettait en scène une pandémie mondiale proche de celle que nous allions connaître, avec nombre de ses conséquences, le Suisse Jared Muralt n' a manifestement pas tenu la distance. Il a beau mettre en exergue "Le monde est en plein chaos, ils doivent trouver comment y survivre" sur la couverture de chacun des trois albums, seul le premier relève véritablement le défi de la narration promise. Symptome de la débâcle de l'imagination de l'auteur, mais on me rétorquera que les dessins se suffisent à eux-mêmes, l'absence du moindre mot dans la narration de la page 60 à la page 70 du 3° opus qui réduit le monde à la Suisse et à un conflit sans merci entre les gens des lacs et ceux des alpages du canton de Berne.

J'aurai une dernière pensée pour Jared Muralt qui doit suer sang et eau sur ce 4° épisode sans doute promis un peu imprudemment à son éditeur, un très bon dessinateur ne faisant pas forcément un scénariste de premier plan.

Cette fiction nous entraîne dans un monde ou sévit une grippe meurtrière. L’alerte à la pandémie est donnée, en découle l'effondrement de tous les principaux fondements et fonctionnements de la société. Difficile de lire ce récit sans penser à l'actualité dans laquelle nous sommes actuellement. Ce premier épisode fait donc froid dans le dos, tout semblant tellement plausible.



Les planches sont superbes avec une belle harmonie des couleurs et une histoire qui avance avec fluidité.



C'est une excellente réalisation !
Lien : https://www.instagram.com/bd..

« la Chute » de Jared Muralt.

L'histoire :

- Une famille qui essaie de survivre dans un monde où sévit une pandémie de grippe mortelle.

- Ca se passe dans une époque actuelle,

- Une grippe très contagieuse

- Des centaines, des milliers de morts

- Un gouvernement n'arrive pas à maîtriser la situation

- Une répression des forces de l'ordre sévère.

- Des traitements par vaccins inefficaces.

- Des spécialistes scientifiques qui passent à la radio pour ne rien dire.

- Des mouvements de population en masse.

- Une famine …



Bref une histoire qui n'arrivera jamais dans la vraie vie ! Et comme on dit dans les films « toute ressemblance avec des personnages ou des actions passés est pure coïncidence ». L'album a été publié en France en mars 2020.



Dans le premier tome on découvre cette famille, le père et ses deux enfants, et on prend conscience de la situation gravissime dans lequel est le monde. Tout s'effondre et c'est une sorte de retour à la barbarie. En gros, c'est chacun pour soi. C'est assez violent. C'est une perte des repères sociaux et des valeurs humaines. Et cette famille essaie de rester en vie, essaie de rester soudé. C'est tout l'intérêt de cette première partie qui repose sur les épaules du père et qui doit puiser dans ses ressources physiques et morales pour sauver sa vie et celle de ses enfants.

J'ai bien aimé le rythme assez posé, on est dans une sorte de sidération face à la situation.

Les couleurs de cette première partie avec cette dominance orangée accentue la lourdeur de l'atmosphère de cette période.

Cette Bd évoque une famille prise dans la tempête d'un virus dévastateur, et du chaos qui s'en suit. Le sujet est donc d'actualité, et aucune surprise ne sera de mise. Les auteurs ont pris le soin de nous éviter des images trop violentes, ce qui est appréciable. Le dessin est réussi et mérite à lui seul la lecture. L'histoire n'avance pas forcément très vite, mais nous sommes sur un premier tome qui pose sûrement les jalons des périphéries futures. A suivre donc !

La sortie en pleine crise de COVID de cet album dystopique décrivant la chute de la civilisation a marqué les esprit et profité d'un excellent buzz médiatique. Avec un peu de recul que faut-il penser de cette série dont le thème n'est pas franchement neuf mais dont j'adore lire et voir les variations de différents auteurs?



Le dessin d'abord est assez classique, pas affolant, mais l'auteur propose un détail remarquable sur ses décors et arrières-plans. Son travail de description réaliste d'une hypothétique pandémie aux conséquences majeures s’appuie ainsi sur des éléments de vrai permettant de raccrocher ce que nous lisons à notre quotidien. Le thème de la famille évidemment, assez éculé depuis le choc La Route mais toujours marquant en nous faisant ressentir (pour ceux qui ont des enfants) le drame de voir ses plus proches subir cela avec la tentation de cacher une vérité pourtant patente. La femme est emportée par cette grippe et l'on voit rapidement l'Etat se déliter avec une préoccupation première pour les personnages, celle de trouver à manger alors que rapidement des groupes structurés se mettent en place pour compenser l'absence d'autorité. Sur le pourquoi de l'évolution on ne saura rien, nous laissant dans le même expectative que Liam, le héros.[...]



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J'avais attendu un peu avant de lire cette bd... Qui frappe en plein cœur de l'actualité et de la crise du coronavirus. J'aurais peut être dû attendre encore un peu : l'impression de transposition exacte de notre monde ne m'a pas surprise, et faisait même redondance avec ce que j'ai pu voir dans les médias ces derniers mois. Ce premier tome est cependant une bonne introduction à une intrigue intéressante, et bien menée. Les illustrations sont très réussies : plutôt réalistes et très minutieuses qui retranscrivent très bien la période sombre que traversent les personnages. Un récit qui fait réfléchir à notre positionnement dans une telle situation, notamment à notre positionnement familial : comment protéger les siens lorsque nous n'avons aucune emprise sur les événements qui nous entourent ? L'auteur aurait-il des dons de voyance pour prévoir si précisément ce qui est arrivé dernièrement au monde entier ?

Lu en ce premier jour de confinement... Une dystopie qui sonne plus que vraie en ce jour !

🦊 Chez Futuropolis, le choix est vaste, mais souvent ils visent juste. Ils anticipent même avec La chute publié quelques jours avant le confinement. Une sorte d’anticipation divine, le livre ayant été imprimé en amont, les coïncidences sont surprenantes. Jared Muralt y décrit une société aux abois, où l’humanité n’est plus qu’une ombre. Traduit de l’allemand par Hélène Dauniol-Remaud, ce premier opus respire la réalité. Liam rentre chez lui après s’être fait licencier dans une société qui court à sa perte. Sa femme, infirmière ne répond pas au téléphone, elle qui gère les vagues de patients atteints de cette grippe qui tue sans cesse. État d’urgence et zones de quarantaines, tout est réuni pour une ambiance tamisée dans la maladie. On pourrait se dire qu’on a déjà lu cela des dizaines de fois une histoire post apocalyptique. Sauf qu’ici tout s’est reproduit quasiment à l’identique deux semaines après. En rentrant retrouver des deux enfants, tout le monde s’écroule. La femme, la mère, vient de succomber. La survie démarre après avoir laissé place à la tristesse. Six tomes sont prévus pour une saga qui risque de nous amener très loin. Difficile de savoir ce que nous serions capables de faire pour donner de la nourriture à nos enfants. Quand l’humanité se déshumanise tout est possible. Pour le pire comme le meilleur. Les zones de confinement affluent et vous serez replongés en cette période si troublante. Alors oui les premiers épisodes de série sont toujours là pour mettre en place le décor mais c’est bien réalisé. Sans trop d’effets spéciaux, une famille normal voit son quotidien basculer. Ce qui paraît fou demeure que si Jared Muralt avait envisagé cette hypothèse, n’importe quel membre du gouvernement d’un pays aurait du savoir quoi faire si une pandémie se propageait. Apparemment, peu d’hommes politiques lisent des bandes dessinées. Qu’en sera t-il de la suite ? Jared Muralt y répond : « Quid de la suite ? « L’histoire raconte comment les gens changent pendant des périodes très incertaines et difficiles•••
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«Toute ressemblance avec des faits réels est purement fortuite». Tels sont les mots qui auraient pu introduire cette BD tellement «La Chute» est terriblement d’actualité. Jared Muralt a écrit son récit avant la pandémie de covid-19 mais le contexte de crise écologique et économique était déjà notre quotidien.



Lire cette BD en pleine canicule, au cours d’une pandémie qui ne cesse de croître et dans un contexte où la crise économique à venir sera pire que la crise sanitaire donne un tout autre sens à cette lecture ... Dans cette version heureusement plus alarmiste que la réalité on suit une famille qui doit faire face à son nouveau quotidien pour survivre.



Pillages, meurtres, individualisme et déliquescence du pouvoir de l’état, la situation est digne des plus grands blockbusters traitant de la fin du monde. Le dessin hyper réaliste et

détaillé de Muralt accentue la proximité avec les personnages. Il est d’ailleurs intéressant de noter que nous suivons une famille qui semble démunie face à la situation et non un groupe de chercheurs ou d’aventuriers en capacité de sauver le monde. Ce parti pris rend le récit encore plus immersif et intéréssant sans tomber dans les travers des films à succès où l’on devine à l’avance le dénouement de l’histoire.



Le seul bémol de cette BD est la vitesse de traitement de certains passages et le manque de

développement des émotions des enfants notamment qui font pourtant face à des situations extrêmement difficiles pour leur âge.



«La chute» est donc une BD à ne pas rater mais il faut garder en tête que son écriture est bien antérieure à la crise actuelle. L’auteur a su déceler les risques majeurs que notre société encourait. 5 tomes sont encore prévus, il sera intéressant de voir comment évolue l’histoire avec cette fois-ci un contexte d’écriture très particulier pour l’auteur.



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