Le temps était doux. Tout ce paysage de ciel, de dunes et d'eau paraissait imprégné d'un ton gris radieux, saturé d'or pâle, avec des dégradations, des partis plus denses, des tonalités puissantes du côté des pins, qui venaient se fondre dans une immense impression d'espace.
(...) Le ciel prenait l'éclat blond qu'on voit dans les tableaux des maîtres hollandais. Tout cela ample, largement ouvert sur l'horizon, avec le charme des choses immergées dans l'air qui en modifie et accorde les sourdes nuances. Une tiède et vide journée de mars. p 129