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3.13/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Baptiste Noé, historien, spécialiste de l’histoire du christianisme. Il est rédacteur dans la revue de géopolitique Conflits. Dernier ouvrage paru Géopolitique du Vatican (PUF), où il analyse l'influence de la diplomatie pontificale et élabore une réflexion sur la notion de puissance.

Source : Atlantico
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À l'école des futures célébrités, on éduque les personnages voués à un destin hors du commun. Blanche-Neige croise Schwarzy dans la cour, pendant que Jésus marche sur l'eau de la piscine. Roméo tente de vaincre sa timidité pour séduire Juliette, Noé récupère tout ce qui a des poils, des plumes ou des écailles, alors qu'Aladdin se débat avec son génie pas très fiable. Les professeurs vont avoir du mal à boucler les programmes ! Disponible en librairie.


Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
On a oublié DANS QUEL ETAT DE DESASTRE ET DE PAUVRETE se trouvait l’Angleterre en 1978.
Premier pays à avoir expérimenté l’Etat-providence à la suite du rapport de Lord Beveridge en 1942, c’était aussi l’un des premiers pays d’Europe occidentale à faire faillite.
A la fin des années 1970, la pauvreté et le chômage avaient atteint des niveaux records.
Aucune réforme n’était envisageable, les syndicats s’opposant à toutes et bloquant le pays.
Travaillistes et conservateurs avaient soutenu la politique de Beveridge, les discréditant tous deux aux yeux de l’opinion.
Le député conservateur Enoch Powell, ami d’Hayek et membre de la SOCIETE DU MONT-PELERIN, fut l’un des premiers – et l’un des rares – à porter les idées libérales au sein d’un parti acquis à l’Etat-providence. Idées qui furent ensuite reprises par Margaret Thatcher qui gagna les élections de 1979.
C’est que l’hiver 1978 fut l’un des plus terribles que connut l’Angleterre. Le gouvernement ayant tenté de limiter l’augmentation des salaires (donc l’inflation), des centaines de grèves éclatèrent à travers le pays : trains, bus, éboueurs et fossoyeurs. Dans les magasins la nourriture vint à manquer ;
dans les villes les coupures d’électricité furent fréquentes ; à Liverpool les cadavres s’entassèrent à la morgue.
Ruiné, le Royaume-Uni dut FAIRE APPEL AU FMI POUR BENEFICIER D’UN PRET D’URGENCE.
En 1979, ce n’est pas seulement Margaret Thatcher et le Parti conservateur qui gagnèrent les élections générales, mais surtout UNE AUTRE LIGNE POLITIQUE : celle du libéralisme économique et de la révolution conservatrice. Thatcher parvint à remettre le pays au travail et sur les rails et à le replacer parmi les pays en tête de l’Europe. LUTTE CONTRE LE MONOPOLE DES SYNDICATS, PRIVATISATIONS, BAISSE DE LA DEPENSE PUBLIQUE, BAISSE DES IMPOTS, etc.
Les idées en actes de L’ECOLE AUTRICHIENNE parvinrent à redonner du souffle au pays […].
La révolution fiscale fut ici précédée d’une révolution intellectuelle et politique et d’une capacité à rompre avec un ancien monde qui ne fonctionnait pas, celui de l’Etat-providence.

(De Goldwater à Reagan : la révolution conservatrice, p. 181->183)
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[…] les entreprises sont tantôt des moutons, tantôt des vaches à lait dont le but assigné semble être, non pas d’abord de créer des richesses, mais de financer un Etat transformé en mastodonte.

(Introduction : Où est l’impôt ? p. 15)
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Pourquoi peut-on choisir librement son assurance voiture et son assurance habitation, mais pas son assurance santé ?
Alors que la plupart des Français disposent d’une mutuelle, qu’ils ont librement choisie, pourquoi ne pourraient-ils pas choisir totalement leur assurance santé ?
L’actuelle Sécurité sociale a été MISE EN PLACE PAR LE GOUVERNEMENT COMMUNISTE DE 1946, reprenant là les bases posées par les fonctionnaires de Vichy en 1940-1942.
Il est d’ailleurs toujours piquant de voir la RETRAITE PAR REPARTITION et la SECURITE SOCIALE louées comme étant deux piliers du modèle républicain, alors que C’EST LE MARECHAL PETAIN, chef de l’Etat français, qui en fut LE PERE FONDATEUR. [cf. Eric Verhaeghe : « Ne t’aide pas et l’Etat t’aidera. La Sécurité sociale et la mort de la responsabilité », Editions du Rocher, 2016]
Ce faisant, Pétain n’a fait que reprendre les propositions des fonctionnaires regroupés dans le groupe X-crise, que le libéral Jacques Rueff avait violemment combattu dans un discours titré « Pourquoi, malgré tout, je reste libéral » (1934).
Le libre choix en matière d’assurance santé permettrait non seulement de faire d’importantes économies, mais aussi de responsabiliser la population sur la consommation des actes de santé.
Cela résoudrait également la question des déserts médicaux, dont est responsable l’organisation soviétique du « numerus clausus » et de la formation des futurs médecins.
Le socialisme aboutit toujours à une chute de la qualité et à une pénurie.

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 206->208)
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Celui [Richelieu] que l’on présente souvent comme le théoricien de l’Etat fort et de la centralisation est UN AUTHENTIQUE PENSEUR LIBERAL, soucieux de perpétuer un Etat limité et conscient que rien n’est jamais gratuit, car, IN FINE, ce n’est pas l’Etat qui paye, mais bien le contribuable. […]
Richelieu, décidément très au fait de la science économique, comprend que toute augmentation d’impôt engendre une hausse des prix, et donc pénalise doublement le peuple, qui paye plus cher ses impôts et plus cher ses produits […].
Baisser la dépense publique puis les impôts n’est donc pas une politique pour les « riches » mais, au contraire, une politique en faveur des plus modestes, qui voient ainsi leurs ressources augmenter.
Richelieu a également compris le fonctionnement de la trappe à chômage et de la désincitation fiscale : l’augmentation des impôts conduit à la fainéantise et décourage de travailler. « Il y a plus : l’augmentation des impôts est capable de réduire un grand nombre de sujets du Roi à la fainéantise, étant certain que la plus grande partie du pauvre peuple et des artisans employés aux manufactures aimeront mieux demeurer oisifs et les bras croisés que de consommer toute leur vie en un travail ingrat et inutile, si la grandeur des [impôts] les empêche de recevoir [le salaire] de la sueur de leur corps. »
Que ne pourrait-on conseiller la lecture du « Testament politique » de Richelieu à ceux qui se destinent aux fonctions publiques ?

(Richelieu : l’augmentation des impôts conduit à la fainéantise, p. 92->95)
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Dans « L’ancien Régime et la Révolution », Alexis de Tocqueville a bien démontré l’unité de la période 1787-1789, qui est une parenthèse de réformes libérales et de modernisation de l’appareil étatique et administratif. La France se sépare de nombreuses structures médiévales pour adopter un habit plus proche des temps modernes.
Mais la révolution libérale est étouffée et rejetée, et c’est la révolution étatiste et socialiste qui prend le dessus.
Le droit est suspendu, la terreur exercée autant dans le domaine politique que dans le domaine économique. Cette absence de droit et ce dirigisme politique et économique ont pour corollaires la répression policière et la violence (massacres de septembre 1792, Lyonnais fusillés dans la plaine des Brotteaux, Nantais noyés dans la Loire, Vendéens massacrés par les colonnes infernales, têtes coupées par les guillotines).
L’histoire de la Révolution française démontre que là où il n’y a pas de liberté juridique et économique, il n’y a pas non plus de liberté politique et intellectuelle.
Et là où règne où règne la coercition économique, règnent aussi la coercition et la violence de la police et de la répression. […]
Ce phénomène se reproduisit dans les pays qui voulurent établir le dirigisme économique et qui échouèrent toujours dans la répression politique. Les notions de justice et de solidarité y furent dévoyées pour servir à l’oppression des personnes.

(1789 : la Révolution de l’impôt, p. 131-132)
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Imaginons une utopie : un impôt libre et volontaire. Imaginons un Etat qui envisage une dépense, affectée par exemple à la construction d’un porte-aéronef, à l’aménagement d’un port, à la construction d’une route, etc., qui fait faire des devis à différentes entreprises et qui pour la financer, demande ensuite aux habitants de verser un don. Il s’agirait d’un impôt libre et volontaire.

Cet impôt serait réellement démocratique puisque, s’ils n’approuvaient pas la dépense, les habitants ne feraient pas de don, en sorte que la dépense ne serait finalement pas engagée.
Il faudrait donc que la dépense soit justifiée et bien expliquée à la population.
Pas d’impôt donc, mais une contribution libre pour assurer les dépenses de l’Etat.
Un tel impôt est une utopie complète. Un Etat en Europe le pratique pourtant : le Saint-Siège. […]

Les deux sources de revenus principales de cet Etat sont les musées du Vatican et le denier de Saint-Pierre, aumône libre que versent ou non chaque année les catholiques du monde entier. C’est ce denier de Saint-Pierre, impôt libre et volontaire, qui permet au Saint-Siège de subvenir à ses besoins : financement de son administration (la curie romaine), de son armée (les gardes suisses), entretien de ses bâtiments. Or, le Saint-Siège est l’un des rares Etats d’Europe à avoir des comptes bénéficiaires, à ne pas être endetté et à faire montre d’une gestion saine. […]

L’impôt libre et volontaire, ce sont aussi les millions de personnes qui participent bénévolement à des associations de toute nature, contribuant ainsi à tisser le lien social, à établir des solidarités fondamentales et à s’inscrire dans une appartenance communautaire. D’après l’association Recherches et Solidarités, 40 % des Français sont bénévoles à l’intérieur ou en dehors d’une association. Ce chiffre important, qui montre qu’une association sociale est possible en dehors de l’Etat, est l’illustration même du succès de la subsidiarité.

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 212-216)
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Devant le formalisme mathématique développé sans fin par tant de nos économistes contemporains, la lecture de Bastiat est un bain de jouvence. Avec lui, l’homme est acteur ; plus encore, il est au centre de la réflexion. Ce faisant, Bastiat ouvre la voie à Schumpeter et Mises. Il montre que la compréhension de l’économie commande d’abord une parfaite compréhension du rôle de l’action humaine et de ses ressorts mentaux.
Quiconque l’a compris ne peut qu’être convaincu de l’absurdité du protectionnisme et immunisé contre les illusions de l’Etat-providence.
Il en est ainsi de plusieurs générations de lecteurs américains, jusqu’au président Reagan lui-même, qui avait Bastiat comme livre de chevet.
Nul n’étant prophète en son pays, l’œuvre du grand économiste demeure hélas largement inconnue en France. Tout juste connaît-on sa célèbre « Pétition des fabricants de marchands de chandelles » adressée aux députés en 1845, demande imaginaire où, fustigeant ironiquement l’ « intolérable concurrence » du soleil afin d’obtenir du législateur la fermeture des fenêtres, il tourne en ridicule les protectionnistes.
De même se remémore-t-on parfois quelques formules ciselées comme des citations fameuses, telle celle définissant l’Etat comme « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

(Illusions fiscales : les leçons de Bastiat, p. 133-134)
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La saison 3 de The Crown sur Netflix pourrait avoir un effet positif en France : elle pourrait permettre de mieux comprendre comment le Royaume-Uni S’EST LIBERE DU SOCIALISME QUI L’ETOUFFAIT.

The Crown est l’une des séries de Netflix les plus réussies : décors, costumes, acteurs et fidélité à la réalité historique, […] La troisième saison, diffusée à partir de novembre 2019, couvre la période 1964-1977, c’est-à-dire les années qui ont précédé l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher. Pour les amateurs français, ils peuvent ainsi découvrir ce qu’était l’Angleterre avant elle, et donc ce qu’elle a réellement apporté au pays.

Honnie en France, Margaret Thatcher est une figure repoussoir de tous les fantasmes anti-libéraux. […] on comprend mal comment avec un tel bilan supposé négatif elle a pu être LE PREMIER MINISTRE RESTE EN POSTE LE PLUS LONGTEMPS AU COURS DU XXE SIECLE, soit 11 ans, quatre fois réélue et des conservateurs qui sont restés au gouvernement jusqu’en 1997 et la victoire de Tony Blair, soit une période de 18 ans. Les Français qui regarderont la saison 3 de The Crown auront un début d’explication. Au cours de ces années, nous voyons le Royaume-Uni SOMBRER DANS L’ABIME ET LA FAILLITE DE L’ÉTAT-PROVIDENCE TEL QU’IL FUT MIS EN PLACE AU SORTIR DE LA GUERRE. ÉTAT-PROVIDENCE QUE LES CONSERVATEURS N’ONT PAS SUPPRIME A LEUR RETOUR AU POUVOIR.

Cette période [1964-1977] est marquée par le retour des travaillistes, en la personne d’Harold Wilson (1964-1970 ; 1972-1974). Celui-ci se fait élire sur une rhétorique socialiste classique qu’il met en œuvre une fois Premier ministre. Les déconvenues arrivent bien vite. Alors qu’il a promis de ne pas dévaluer la livre, il est contraint de le faire, sans remettre en cause sa politique. Le déficit extérieur explose, le chômage se développe, l’économie patine. Wilson subit les premières grèves de mineurs, qui refusent tout changement et toute modification de leur statut.[…]

Les difficultés culminent dans l’épisode 9. La grève des mineurs conduit à des coupures d’électricité dans tout le pays. Lors d’une scène tragique, on voit les pages de Buckingham ressortir les bougeoirs et les bougies afin d’éclairer les pièces la nuit. En quelques décennies, LE SOCIALISME A RAMENE LE PAYS AU XIXE SIECLE : pénuries d’électricité, de nourriture, de travail, problèmes sociaux de plus en plus exacerbés, hyper-inflation, menace sur l’intégrité politique du royaume. LONDRES DOIT DEMANDER TROIS PRETS SUCCESSIFS AU FMI, comme un vulgaire pays du tiers-monde. Il est loin le temps de la splendeur de l’Empire. La saison s’arrête en 1977, c’est-à-dire avant l’Hiver du Mécontentement (1978-1979) qui a plongé le pays dans le chaos. En 1979, le Royaume-Uni est A GENOUX ET MENACE DE DISPARITION.

Cette trame historique et sociale permet de comprendre l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher en 1979, le sens des réformes qu’elle a menées, ses larges succès électoraux et la mémoire contrastée qu’elle suscite. Les socialistes et les syndicalistes lui reprochent d’avoir brisé leurs rêves ; LES CONSERVATEURS LUI SONT RECONNAISSANTS D’AVOIR SAUVE LE PAYS.

The Crown rencontre un large écho auprès du public français. Si, grâce à cette saison 3, ils peuvent mieux comprendre la situation sociale du Royaume-Uni en 1979 et L’IMPASSE OU L’A CONDUIT LE SOCIALISME, elle pourra peut-être avoir un effet bénéfique sur la politique française.
La SAISON 4, CONSACREE AUX ANNEES THATCHER, sera diffusée à l’automne 2020. Peut-être L’OCCASION DE DECOUVRIR ENFIN QUI FUT REELLEMENT MARGARET THATCHER.
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« Reposer en paix » : il faut croire la locution latine « Requiescat in pace » intraduisible pour l’administration de Bercy.
Acquitté dans des circonstances pénibles, l’impôt sur la succession heurte l’attachement au temps long et à la noble idée de transmission.
Il intervient de surcroît au terme d’une interminable chaîne de taxation de l’épargne, à des tarifs souvent progressifs, dont l’effet cumulatif a été clairement retracé par Maurice Allais dans son ouvrage « Pour la réforme de la fiscalité » (1990) : « Adulte, [celui qui épargne] paie l’impôt sur le revenu. Au-delà d’un certain montant plus il épargne, plus il est pénalisé par l’imposition progressive sur la fortune. Devenu âgé, il doit payer à nouveau un impôt sur le revenu de son épargne, impôt dont est affranchi l’imprévoyant. Lorsqu’il disparaît, l’épargne qu’il laisse à ses enfants est à nouveau frappée par l’impôt. »
C’est ce qui explique que cet impôt fasse la quasi-unanimité contre lui : d’après une étude Ifop commandée en septembre 2018 par le groupe Union centriste du Sénat, 82 % des Français trouvent illégitime de taxer l’héritage à travers les droits de succession.

(Droits de succession : les contribuables de l’au-delà, p. 151-152)
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«Ne me marche pas dessus », dit la légende du drapeau sous un serpent à sonnette près à l’attaque. Ce drapeau a été proposé par Christopher Gadsden, un général de Caroline du Sud qui combattit pendant la guerre d’indépendance.
L’image est suggestive : le serpent à sonnette est calme et inoffensif tant qu’on ne l’embête pas mais, si on le réveille en lui marchant dessus, sa morsure peut être mortelle. Autrement dit : « Laisse-moi tranquille ! » Gadsden l’a créé dès le début de la guerre en 1775. Il a été repris par les insurgés tout au long du conflit. […]
Le « Gadsden flag » est devenu un étendard de la liberté, repris par les libertariens et les libéraux américains. Il manifeste une MISE EN GARDE FACE A L’ETAT : ne me marche dessus avec tes lois, tes règlements, tes taxes et tes interdictions, sinon je te mords.
Ce drapeau a été repris dès 2009 par le « Tea Party », mouvement D’OPPOSITION A LA POLITIQUE ECONOMIQUE de Barack Obama.
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