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Citations de Jean-Baptiste Noé (52)


« Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous c’est le monopole de l’enseignement. »
Formule à graver en lettres d’or sur le fronton de la rue de Grenelles.

Bastiat a passé sa vie à lutter contre ce monopole, celui de la collation des grades universitaires qui crée un moule uniformisant et infantilisant, celui des écoles que l’Etat prétend diriger et contrôler.
Le monopole scolaire engendre des coûts supplémentaires, il affaiblit la réflexion, il stérilise l’innovation pédagogique et, « in fine », il ne permet pas le développement de l’intelligence dans le pays.
A ceux qui cherchent à rebâtir l’école, la solution est là : mettre un terme au monopole scolaire, laisser faire les professeurs pour tâtonner, se tromper, recommencer et finalement assurer la réussite de leurs élèves.
[…]
La société de liberté repose sur la confiance quand le socialisme n’engendre que la défiance.

(Frédéric Bastiat : le héraut du libéralisme, p. 59-60)
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Guizot a compris qu’une société libre ne pouvait demeurer que chez un peuple libre, c’est-à-dire un peuple capable de porter des jugements rationnels et faire des choix politiques guidés par la voix de la raison, non par les sentiments passionnels et les émotions populaires.

(François Guizot, p. 43)
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[…] au moment où la télévision est apparue, il pouvait sembler légitime que l’Etat intervienne dans le développement du réseau, considérant qu’une entreprise privée ne pouvait pas mener à bien une charge aussi lourde. Toutefois les faits historiques démontrent souvent l’inverse : les réseaux ferré, électrique, téléphonique se sont développés en France par le secteur privé. Ce n’est qu’une fois ce dernier que l’Etat l’a nationalisé et s’en est assuré le monopole. Il en va de même l’école. Jules Ferry n’a pas créé l’école, mais nationalisé le réseau des écoles privées créés depuis la fin de la Révolution (1815).
L’histoire économique montre qu’il y a très peu de domaines, pour ne pas dire aucun, où l’Etat fut l’inventeur et le créateur d’une innovation technique.
Le schéma historique, itératif, se déroule comme suit : des entreprises privées créent un domaine et le développent et, lorsque celui-ci fonctionne, l’Etat le nationalise et le prend entièrement à sa charge. Ainsi en fut-il pour l’école, les assurances maladie, le réseau hydroélectrique, l’automobile, les charbonnages, etc.
L’Etat-providence REPOSE SUR DES MENSONGES HISTORIQUES ET DES MYTHES CONSTRUITS DE TOUTES PIECES PAR SES PROMOTEURS.

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 205-206)
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La vision financière de l’impôt, portée par l’école libérale, place la personne au centre de la société et considère que l’Etat est à son service. Cette vision repose sur la primauté du droit, en particulier du droit de propriété, FONDEMENT DE LA LIBERTE SOCIALE.
La vision constructiviste de l’impôt, elle est portée par les socialistes de tous bords – fussent-ils de gauche ou de droite, fussent-ils progressistes ou réactionnaires. Pour eux, la personne est secondaire puisqu’elle est au service du groupe, de la société, finalement de l’Etat. Celui-ci ayant la primauté sur la personne, il peut bien prélever autant d’impôts qu’il le souhaite.

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 203)
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Au nom de la justice sociale, il avait été préféré le nivellement pour tous, rappelant la maxime de Thomas Sowell à ce sujet : « La JUSTICE SOCIALE, c’est de la JALOUSIE PLUS DE LA RHETORIQUE. » Avec l’Amérique, c’est l’Angleterre qui, elle aussi, était de retour.
Quant à la fiscalité, Thatcher est porteuse d’une révolution intellectuelle qui paraît pourtant simple : expliquer que l’argent de l’Etat n’est pas le sien, mais celui du contribuable. « C’est votre impôt qui finance les dépenses publiques. Le gouvernement ne dispose d’aucune ressource en propre. Le seul argent dont il peut user, c’est celui du contribuable. »
L’impôt est bien compris comme étant au service des personnes et non pas à la libre disposition de l’Etat : « Plus une famille a de l’argent à dépenser, plus elle s’affranchit de l’Etat. Plus on lui soutire de cet argent par le biais de l’impôt, et plus elle se retrouve sous la coupe de ce même Etat. »
La révolution fiscale de Margaret Thatcher est bien une révolution de la liberté qui consiste à remettre les personnes au centre du projet politique et à faire de l’Etat UN SERVITEUR ET NON UN MAITRE.

(De Goldwater à Reagan : la révolution conservatrice, p. 183-184)
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Cet homme [Ronald Reagan] que l’on présente comme une personne à l’intelligence limitée, acteur de second rang, bien que longtemps gouverneur de la Californie, eut la volonté de défendre les réformes et de les faire.
Sa victoire politique fut d’abord une victoire intellectuelle, celle du libéralisme et de l’école de Chicago.
Murray Rothbard (philosophe) et Edward Crane (président du Parti libertarien) fondèrent en 1974 le Cato Institut (l’Institut Caton), avec l’aide financière de Charles Koch, un homme d’affaires ayant fait fortune dans l’acier.
Bien décidés à minimiser le rôle du gouvernement pour maximiser celui de l’économie privée, les trois hommes menèrent le combat intellectuel qui assura la domination de l’école autrichienne d’économie. La victoire des idées se concrétisa par la victoire politique lors de l’élection présidentielle de 1980.
Reagan remporta tous les Etats sauf six et obtint 489 grands électeurs contre 49 au président sortant Jimmy Carter – un vrai camouflet pour ce dernier.
En 1984, il obtint tous les Etats sauf un et 525 grands électeurs contre 13 à son rival démocrate.
Comme Margaret Thatcher qui gagna trois élections générales de suite, Reagan remporta haut la main la confrontation démocratique.
Preuve que les idées libérales, puisqu’elles sont couronnées de succès, suscitent l’adhésion des électeurs.

(De Goldwater à Reagan : la révolution conservatrice, p. 179-180)
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[…] c’est ici la fameuse « taxe sodas » introduite par Nicolas Sarkozy en 2011, laquelle aboutit, comme symbole de l’incurie fiscale, à taxer en aval la consommation de sucre dont on subventionne, en amont, la production dans le cadre de la politique agricole commune…

(Contre l’Etat-nounou fiscal, p. 172)
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[…] un impôt de « gauche » qui frapperait les fruits du risque, de l’effort et de la créativité.

(La révolte intellectuelle de Maurice Allais, libéral ignoré, p. 166)
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[…] Maurice Allais ne fut pas moins convaincu de la supériorité de la société libérale et de l’économie de marchés et, en tant que tel, un anti-égalitariste farouche : « L’égalité n’est ni possible ni souhaitable. »
Major de l’Ecole polytechnique en 1933 […], il regretta de n’avoir jamais pu y enseigner, s’estimant perçu comme « trop libéral pour former les futurs cadres de l’Etat français ».
[Dans notre douce France farouchement socialo-étatiste, il ne faut surtout pas le moindre grain de sable dans le processus de formatage des esprits]

(La révolte intellectuelle de Maurice Allais, libéral ignoré, p. 160-161)
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Puis c’est le 26 août et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, qui peut se lire comme la charte d’une fiscalité juste et rationnelle :
« Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
[…] »
L’impôt est aboli et remplacé par une contribution commune à laquelle tous les citoyens doivent participer. Une contribution qui n’a d’autre finalité que d’assurer la force publique et les dépenses d’administration.
Avec ces principes fiscaux, nous sommes très loin de l’idée actuelle selon laquelle l’impôt doit servir à établir l’égalité par la redistribution. Nous sommes très loin aussi de l’idée d’un impôt comportemental qui aurait pour finalité d’éduquer et de sanctionner les comportements des personnes.
De même, il n’apparaît pas que l’impôt puisse servir à financer la protection sociale, l’éducation nationale, les transports, etc. Autant de services qui sont très bien assurés par le secteur privé, et à moindre coût.

(1789 : la Révolution de l’impôt, p. 127-128)
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La convocation des états généraux a pour finalité de résoudre la crise fiscale et financière.
Le roi comme le Parlement la soutiennent, avec de objectifs différents. Pour le roi et ses ministres, il s’agit de s’appuyer sur le tiers état pour faire reconnaître l’égalité devant impôt.
Pour les parlementaires, il s’agit au contraire d’assurer un vote par ordre et de couper court à toute réforme fiscale.
Jeu de dupe qui montre que la monarchie absolue n’est pas omnipotente et qu’elle est incapable de faire adopter des réformes que refuse le Parlement.
Le président d’aujourd’hui a beaucoup plus de pouvoir que le monarque absolu d’hier, notamment en matière de décision fiscale.

(1789 : la Révolution de l’impôt, p. 126)
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Les pays d’états sont des territoires récemment rattachés à la couronne, comme la Bretagne, le Roussillon, la Provence, le Dauphiné ou les Flandres. Ils ont conservé des états provinciaux – d’où leur nom-, une assemblée […] dont le rôle est de négocier le montant des impôts avec les représentants du roi. Le roi ne peut modifier le montant des impôts sans l’aval de ces assemblées d’états.
Les pays d’élections, quant à eux, n’ont plus ces états provinciaux. […] Ces pays sont divisés en généralités où le représentant du roi, l’intendant, répartit le montant des impôts en s’appuyant sur les élus locaux. D’où le nom pays d’élections.
On le voit, la France d’avant 1789 est très loin d’être uniformisée et le roi, bien que souverain absolu, a des pouvoirs limités.
Comme l’a constaté Alexis de Tocqueville dans « L’Ancien Régime et la Révolution », l’une des œuvres apparemment paradoxales de la Révolution française est d’avoir achevé l’action centralisatrice de la monarchie. En supprimant les distinctions entre pays d’états et pays d’élections, la Révolution consolide les prérogatives du pouvoir central.
C’est cet héritage qui explique que le président actuel a beaucoup plus de pouvoirs que le roi n’en a jamais eus. Aujourd’hui, il suffit, en effet, à l’administration fiscale de décider de la création d’une taxe ou de l’augmentation d’un taux pour que cela s’applique de Dunkerque à Marseille.

(Les Bonnets rouges ou le coût du timbre fiscal, p. 101-102)
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Alors que l’impôt est au cœur de la vie sociale des Français, il n’y a aucune réflexion sur ce qu’il est et sur sa légitimité. Personne ne paraît se demander ce que peut signifier la fonction même d’impôt, au-delà de l’instrument financier devenu écrasant. […]
Jamais il n’y a de réflexion de fond sur l’impôt et sa philosophie, à savoir ce qu’il est, ce qui fonde sa légitimité et comment il doit être organisé [Rare exception : Philippe Nemo, « Philosophie de l’impôt »]. […]
L’impôt a peu à peu changé de nature. Il est devenu comportemental et sans contrepartie, cherchant d’abord à modifier les comportements des Français pour les construire selon l’idée que l’Etat s’en faisait. Ce processus s’est récemment accéléré. Taxes comportementales ou écologiques, malus sur la possession de tel objet ou la consommation de tel produit : la finalité de la fiscalité est complètement sortie de son cadre traditionnel. L’impôt ne cherche plus à financer la sécurité des personnes, mais à façonner leur comportement.
L’acceptation fiscale forcée, au moyen de techniques de recouvrement indolores comme la retenue à la source de la CSG et des cotisations sociales, a été précédée d’une moralisation de l’impôt : on paye au nom de l’égalité, de la solidarité et de la justice fiscale. Toute personne qui s’élève contre des taux d’imposition trop élevés est donc suspecte de pensées déviantes et de comportements antisociaux […].
(Introduction : Où est l’impôt ?, p. 47->49)
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[...] le jeu des subventions aux associations est notable : il est aisé de prélever l’impôt ici pour le redistribuer là, en invoquant la solidarité et la justice sociale au bénéfice de groupes sociaux identifiés par le pouvoir en place comme autant de rentes électorales.
C’est bien une spoliation dont il s’agit ici, laquelle, quoique légale, n’est pas moins assimilable à une corruption électorale.
La présence fiscale de l’Etat s’accompagne de son cortège habituel de normes, lois, décrets et autres arrêtés par lesquels, de proche en proche, il lui est loisible de s’ingérer dans la vie des gens.
Ainsi a-t-on glissé des droits-libertés (DROIT DE) aux droits-créances (DROIT A).
[…] c’est la porte ouverte à la conception mercantile de l’élection, le candidat vainqueur répondant à la demande de l’électeur par une offre fiscale et budgétaire adaptée à sa clientèle.
Bref, le vernis de l’intérêt général craque devant la profusion des intérêts électoraux.

(Introduction : Où est l’impôt ?, p. 30-31)
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Jamais les prélèvements obligatoires n’ont été aussi élevés, leur montant cumulé ayant pour la première fois en 2017 dépassé la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Il y a là un processus fatal, quoique rarement compris, qui annihile l’enrichissement inédit que la population française a connu au cours du dernier siècle écoulé : les GAINS DE PRODUCTIVITE, qui seuls permettent de baisser le temps de travail et les prix à la consommation, sont en partie GOMMES PAR L’ACCROISSEMENT EFFRENE DE LA FISCALITE.

(Introduction : Où est l’impôt ? p. 15-16)
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Tocqueville décrit ici la route de la servitude qui, plus tard, a marqué la pensée de Friedrich Hayek. Ce despotisme bienveillant fonctionne grâce à une bureaucratie tentaculaire et omniprésente : « Il réduit chaque nation à n’être qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

L’Etat ne veut pas notre bien, il veut seulement vivre sur notre dos et redistribuer l’argent public de façon intelligente pour récupérer le vote des citoyens.

(Alexis de Tocqueville : le prophète de la démocratie, p. 53)
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La privatisation, ce n’est pas remettre un secteur au marché ou aux entreprises, comme on l’entend souvent, mais ENTRE LES MAINS DES CITOYENS. La privatisation est la véritable démocratisation d’un pays, car alors les citoyens ont le libre choix quotidien et constants de leurs préférences.
Privatiser, c’est permettre un référendum constant et régulier, c’est remettre la personne au centre de la vie de la société.

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 208-209)
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[…] un Etat-providence postulant sans vergogne que tous les biens lui appartiennent et qu’il n’y a pas de propriété privée qui n’ait vocation à devenir collective. Tout peut être taxé, et surtout surtaxé. L’Etat-providence, c’est LA TAXATION DU BERCEAU A LA TOMBE (et avant le berceau même, puisque les enfants à naître doivent déjà régler les intérêts d’une dette qui ne cesse de croître et le capital de retraites qui ne cesse de s’envoler).
Le système fiscal actuel décourage le travail et l’initiative personnelle. Il AMPUTE LA LIBERTE DES PERSONNES et enlaidit l’être humain. « Les social-démocraties ont tellement peur des loups, qu’elles croient ne pouvoir se préserver de ce danger qu’en transformant tous les hommes en chien » [« Esthétique de la liberté »], nous dit le philosophe Philippe Nemo.
[…] « Voler quelqu’un de façon permanente par des impôts injustes, c’est le mutiler. De même, donner quelque chose à quelqu’un sans contrepartie, c’est retrancher de son être une partie de son potentiel humain et social, c’est encore le mutiler. Dans les deux cas, la fiscalité et la redistribution socialisante opèrent une mutilation ontologique de l’être humain. Et de même qu’un homme à qui l’on a coupé la moitié de ses membres est physiquement laid, de même, des citoyens que l’on a dépossédés de la moitié de leur être moral sont moralement défigurés. » [Philippe Nemo, « Esthétique de la liberté »]

(Conclusion : repenser l’impôt, décorseter la France, p. 197-198)
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Nos gouvernants entendent-ils redonner à la fiscalité française quelque cohérence ?
Qu’ils osent opposer, aux impasses de la démagogie et du bas calcul électoral, les vertus de la liberté et de la responsabilité individuelles.

(La révolte intellectuelle de Maurice Allais, libéral ignoré, p. 166)
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Une question surplombe cependant toutes les autres : peut-il y avoir de société libre quand l’Etat engloutit par l’impôt près de la moitié des biens produits et des richesses créées (45 % du PIB en 2018) ?
Philippe Nemo a récemment montré que l’« être » de l’être humain étant intimement lié à son « avoir », fiscalité et redistribution socialistes diminuaient non seulement ses possibilités d’agir librement, mais altéraient de surcroît sa personnalité et sa potentialité créatrice.
Or, voilà bien le nœud : la croissance démesurée de l’Etat-providence n’a cessé de resserrer le périmètre de la société libre. […]
Maurice Allais déplore déjà l’« hypertrophie » de l’Etat jusqu’à comparer la société française à la société décadente du Bas-Empire romain.
Contrairement à ce que laissent accroire « les plus chauds partisans de l’égalitarisme », la redistribution des revenus par les circuits de l’Etat-providence, loin d’améliorer le sort des plus démunis, l’aggrave au contraire en pénalisant fiscalement les éléments les plus dynamiques et les plus utiles au bon fonctionnement de l’économie.

(La révolte intellectuelle de Maurice Allais, libéral ignoré, p. 164)
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