Jean-Claude Denis

Les atrocités ne sont parfois que la vengeance des hommes tourmentés.

Louis de Bernières

p2

Qu'il y aille en Afrique, aider l'humanité souffrante ! Et qu'il y reste !

Le train du sommeil va partir, attention à la fermeture des paupières ! (p. 15)

Toute cette eau salée, tous ces arbres cassés autour de moi, et maintenant, pour tout arranger, toutes ces étoiles au-dessus de ma tête! Il ne manquait plus qu'un clair de lune. Je me sentais comme un naufragé sur une ile inhospitalière, inconnu même des cartographes. Une ile déserte. J'étais sur une ile déserte, non, pas complètement déserte puisqu'il y avait un bar.
(p.159)

On peut très bien être présent sans être là. Lui, il était absent tout le temps, même quand il était là ... Surtout d'ailleurs !

Quel que soit le chemin emprunté, on arrive toujours là où l'on doit arriver.
(p.205)

La belle-ame est un joli papillon orange, noir et blanc qui apprécie le climat de la Côte d'Azur. Il se nourit habituellement sur les fleurs et les fruits tombés, mais pour peu qu'un verre de rosé traîne à portée d'odorat, il est tout à fait capable d'y plonger tout habillé, persuadé d'avoir affaire à un beau fruit mûr à souhait. Lorsque personne ne vient à son secours, il a toutes les chances d'y laisser la vie, ainsi qu'une grande partie des paillettes de ses ailes. Si les vapeurs alcoolisées qui s'élèvent au-dessus du verre de vin savent à ce point induire la belle-dame en erreur, on peut au moins en tirer une conclusion réconfortante : le rosé n'est pas si trafiqué que ça.

... L'argent n'est pas toujours ce qui peut arriver de mieux dans une vie...

Si tout saute, qui va finir mon album ?

Dès qu'on cesse d'agir comme des moutons, la vie s'avère pleine de possibilités !

Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus.

Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.

Sortir de sa zone de confort, c'est être acteur de sa vie. Y rester, c'est en être spectateur.

L’adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir.

La fortune attise nos vices, l'infortune nos vertus.

C'est l'injustice qui nous tue... Notre impuissance face à l'injustice.

Le monde est plein de crétins dans ton genre, mon petit Antony...Des mecs pour qui la seule façon d'exister est d'imposer aux autres leurs désirs dérisoires...Les dominants, les conquérants...Il y a suûement un paradis pour vous...Celui des tiques et des poux.

La fortune sourit beaucoup à ceux qui ont déjà tout.

Comme la nôtre, la vie des mouches est un tatonnement permanent. On avance au flair.

Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé étant super difficile à rendre en dessin, certaines auront du mal à se reconnaître. Je suis moi-même beaucoup mieux dans la réalité.