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Critiques de Jean-Claude Masson (6)
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chantimane

« “Chantimane” est un mot anglais d’origine française que Jean-Claude Masson a voulu refranciser et qui désignait le marin qui entraînait l’équipage en chantant, en particulier lors des manœuvres les plus rudes et les plus pénibles, une métaphore du poète. » (Judith Beaulieu, L’Express de Toronto, 21-27 avril 1998, à propos du Chantimane).



C'est à de nouvelles incursions poétiques au fil de la planète qu'invite ce recueil publié par les Editions du GREF en 1997. Des lieux pour se perdre et se retrouver : villes frontières dont le passé se noie dans une vague éternité, mais aussi des métropoles agitées et flamboyantes, "toute la misère et tout l'or du monde".



Ainsi, Biskra ("Dans ta fin est ton commencement"), ancienne capitale des Aurès aux portes du désert, donne l'un des tons du livre : "Je suis venu dans ce pays sans musique / pour me punir, / jour après jour sous le soleil humiliant, / à scruter les pierres, / les palmiers poudreux et pelés, / la saleté du sable. / Gide et Wilde ne m'évoquent rien, [...]". Mais aussi l'Inde et "sa ville des morts", Bangkok, Vientiane, Uxmal, les ciels demesurés du Nouveau Monde, l'infini de la route américaine, le bus de Buffalo, la clarté des étés de Corinthe, "les jardins sucrés de l'Alhambra", ou ceux de "l'Agdal dans Marrakech la rouge"...



Car, au bout de la course, l'or du monde n'est-il pas l'éclat recueilli par le regard du voyageur, jamais lassé de chercher à voir, jamais blasé des miracles humains, détresses, capitulations et métamorphoses : "Le coeur de l'Orient bat sous le pont de Galata, / l'ombre de Rumi se profile encore sur les murs / de Konya [...]".



"Toute la misère tout l'or du monde"... sans oublier Venise et les Saintes-Maries, "les dunes d'Ostende à midi sous le vent", New York, "cathédrale du siècle", et des errances encore dans les mille Paris, sur leurs innombrables chemins de poète..
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Incursions fantomatiques en Orient et en Am..

Quatre récits de voyages réalisés entre 1982 et 2002. Une période de vingt années ponctuées par des incursions diverses : en Birmanie ("L'Etoile birmane"), au Mexique ("Retour à Coyoacán" et "Journal du Nord"), en Chine ("Shangaï express") et dans l'imaginaire symbolique, à partir de l'effet "diagrammatique" des plans et cartes du métro parisien ("Profanation du Mandala"). Ce ne sont point des poèmes. La forme est celle du carnet de bord. Le style descriptif, incisif s'emploie à cerner au plus juste l'impression, à capter des fragments du réel sans a-priori exotique, mais toujours en relation avec le texte poétique d'autres auteurs, trace vivante de passages antérieurs en des lieux parfois incertains, reculés, microcosmes oubliés du bout du monde..., ou dans une explosion volcanique, un réveil de géant digne du franchissement du millénaire (Shangaï express).



L'ordre d'exposition n'est ni spatial ni chronologique. Shangaï express relate une promenade dans le poumon économique de la Chine du XXIe siècle, où l'espace urbain navigue entre les îlots du temps. Le modernisme échevelé de la Perle de l'Orient, celui plus nostalgique du Bund et de son Peace hotel, la délicatesse impériale du jardin du Mandarin Yu convergent comme si, à l'image des flots boueux sous un ciel gris du Huang-Po, il n'y avait point de rupture mais incessant et prodigieux écoulement. La raison n'en est-elle pas "l'obsession chinoise des origines, du lignage, de l'appartenance (à un signe, à un clan), bref tout ce qui scelle notre destin"?



"L'Etoile de Birmanie" plonge le lecteur au cœur de l'ancienne capitale du royaume de Pagan : "Visiter Pagan, c'est relire - ou plutôt déchiffrer, car tout est mêlé, rongé, chamboulé, éparpillé - les étapes religieuses, philosophiques et artistiques de l'histoire de l'hindouisme et du boudhisme". Là, stupas et pagodes servent de décor baroque à une bouillonnante Fête des esprits.



"Profanation du mandala" superpose le plan du métro et du transilien selon les axes cardinaux que décrivent les quatre principales gares de Paris, à un mandala tibétain, dans une entreprise fantastique rappelant le quotidien transcendant d'une nouvelle de Cortazar : "Le centre est le royaume de l'Ether. Il n'y a rien. Quelqu'un, parfois, élève un temple vide - et invisible - à la Conscience."



"Retour à Coyoacán" déroule les étapes d'une déambulation à travers ce quartier à l'architecture coloniale de México, où le passé et le présent semblent se livrer à un dialogue de sourds.



"Journal de voyage du Nord", enfin, relate un périple entrepris en Nissan par deux couples depuis Mexico jusqu'à San Francisco à travers les étendues désertiques du états du Nord du Mexique et de la Basse Californie mexicaine, en un certain mois torride d'août 1992.



"Demain, nous regagnerons le Haut Plateau, le pays des volcans. Nous aurons vu des monts ventrus, des canyons effilés, taillés au couteau, des crêtes vagabondes, des sommets trempés dans la brume, des plaines sans poids, comme dépliées dans l'air, vibrantes, suspendues dans la touffeur, des fantômes drapés de laine, des anneaux de feu, des gouffres mauves, les pierres qui écorchent le vent, l'obscure mémoire des bêtes, mais tout cela est donné par surcroît ; au Nord, le vrai paysage, c'est le ciel : l'atelier des nuages."
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Les Chats du Pere Lachaise

Paru d’abord à Paris aux Editions Garamond en 2000, le recueil de nouvelles Les Chats du Père-Lachaise de Jean-Claude Masson fut bientôt republié au Canada (Toronto, Ed. du Gref, 2004). Il se nourrit des voyages de l’auteur et de ses questions répétées à tous ces lieux où l’histoire ne cesse de balbutier.

« Les fictions des Chats du Père-Lachaise tournent d’Est en Ouest, comme l’astre des civilisations successives. Et la scène se déplace : de l’Inde à la Forêt-Noire, des Etats-Unis à Saragosse, de Paris à Bucarest. Les textes mettent en relief quelques lieux de mémoire et, comme dans les strates archéologiques, soulignent les innombrables failles, les fractures d’oubli… »

Ainsi « La nuit du Rajah » met-elle en scène, dans son vieux palais dévoré par l’humidité, menacé par la houleuse forêt toute proche, l’héritier d’une famille princière dont l’esprit somnambule se laisse peu à peu gagner par la spongiosité ambiante et semble lui-même se diluer dans la poreuse substance du temps. De l’échange entre le narrateur, voyageur occidental, et le survivant d’un monde en voie de disparition, naît la fascination d’une impossible rencontre : « Les Européens ne comprennent rien à la mort [ …] L’âme indienne rêve de mourir, poursuit-il, alors que vous ne songez qu’à l’immortalité».

De même « Le nadir », dont l’action se passe à Saragosse à la fin du XVIIIe, imagine la confrontation irréconciliable entre un artiste imprégné par l’esprit des Lumières, le peintre aragonais Goya, et un descendant des anciens Maures, venu en pèlerinage sur la terre conquise par ses ancêtres. S’opposent ainsi une vision religieuse et cyclique de l’histoire, marquée par le respect de la tradition, l’idée du nécessaire retour (« notre futur est derrière nous » clame l’Oriental) et l’enthousiaste conception « progressiste », résolument tournée vers le défi des temps à venir, de l’Europe révolutionnaire.

Hommage au romancier liégeois Georges Simenon, « La mort à l’aube » accompagne l’errance nocturne de deux mystérieux enquêteurs à travers les rues de la métropole wallonne. Mais ce polar très particulier est aussi l’occasion de faire parler les lieux, la Meuse et son air humide où s’est imprimé le passage de tant de promeneurs, plus ou moins énigmatiques, sortis de la brume pour quelques secondes arrachées à l’histoire.

« L’amour du ciel » évoque sur le mode du monologue intérieur la rencontre entre une universitaire d’âge mûr et un mystérieux jeune inconnu. La scène se passe dans le compartiment d’un train entre Fribourg-en-Brisgau, en Forêt Noire, et la capitale des Gaules, Lyon. L’évocation des villes visitées au cours de ses colloques par la narratrice, toutes situées dans cette région au carrefour de l’Europe (Constance, Lindau, Besançon), est entrecoupée par les souvenirs de la voyageuse et ses fantasmes à l’égard d’un voisin dont la mort insolite ne laisse pas d’intriguer, rappelant la fin de la nouvelle précédente.

Dans « Le ténor de Cluj », dont la scène se passe à la fin du XXe dans l’ancienne capitale de Transylvanie, à la triple culture (roumaine, hongroise et allemande), le lecteur est invité à suivre la conversation de quatre personnages en train de dîner dans un restaurant historique du centre ville. De Vlad l’empaleur, ancêtre de Dracula, accompagné du souvenir de la lutte contre les Ottomans, au déchiffrement controversé des fresques extérieures des célèbres monastères moldaves, la conversation tourne autour des affres de l’histoire et se trouve rejointe par les convulsions du présent. L’époque de l’effondrement du rideau de fer, qui est aussi celle de la révolte des mineurs de Roumanie, s’invite ainsi avec ses nouveaux désordres violents à la table de nos commensaux. Mais le nœud de la nouvelle est constitué par l’évocation d’un épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale. L’affaire de Moïsei, dans le Maramures, qui marqua les esprits de sa tragédie, revient dans la conversation pour s’imposer aux convives. Grâce à l’intervention d’une mystérieuse inconnue, le jeune chanteur de basse, Franz, sera enfin à même d’éclairer le rôle joué dans ce drame par un touchant personnage, rencontré peu auparavant : le fameux ténor.

La nouvelle qui donne son titre au recueil, « Les chats du Père-Lachaise », évoque pour sa part une déambulation du narrateur dans les allées du célèbre cimetière aux hôtes si pittoresques, lieu toujours marqué par le souvenir brûlant du mur des Fédérés.

Les autres nouvelles, « Le dahlia noir », « Cinq heures à l’ombre » (ou l’ordinaire kafkaïen de notre époque) ou encore « Washington Black » (une émeute à la Maison Blanche), témoignent également de cette coexistence de tous les temps et du propos que ne cessent d’entretenir, pour qui veut bien ou peut les écouter, des lieux toujours lourdement chargés de souvenirs. Aussi la présence de l’érudition culturelle et historique dans ces fictions, loin de dérouter le lecteur, a-t-elle pour but en relançant le texte, de lui conférer l’épaisseur du temps et la richesse foisonnante des civilisations évoquées. Il n’est pas un lieu, pas une pierre où ne se sont accumulés les passages, et cette coprésence de tous les temps et le questionnement qu’elle suscite, se fait sentir dans une langue elle-même extrêmement riche, précise et ciselée, celle de l’auteur et de personnages aussi cultivés que ludiques.
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Livre d'heures du bois d'automne

En fait j'avoue ne pas l'avoir lu, mais comme je suis censée le recevoir depuis 2015 via une masse critique et que ce message s'affiche encore sur mon accueil, cette fois je coche "oui" et j'écris une chronique bidon pour voir si ça fait disparaitre la mention :) Bonne journée !
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Les saisons brûlées : Tombeaux pour un siècle

Les 91 poèmes qui composent le livre de Jean-Claude Masson évoquent le destin de 91 poètes de ce siècle qui expire, un destin qui condense l’histoire de l’Europe et des Amériques et les tempêtes qui l’ont frappée. Comme le dit un de ces poèmes, centré sur le Rubén Darío crépusculaire de 1916 :



Le siècle entame sa carrière dans le



sang



- l’ère s’annonce carnassière –



et j’achève ma course.



Je suis revenu au pays de Nulle Part,



dans une luxuriance lasse, la verdeur



moite qui énerve.



La conception de l’œuvre de Masson est excellente et ne se limite pas à une stricte chronologie. Les poètes choisis sont au nombre de quatre-vingt-onze, non de cent, et Jean-Claude Masson les situe généralement à un moment précis – souvent dramatique – de leurs vies : Machado sur le chemin de l’exil définitif ; Ezra Pound emprisonné à Pise, comme Soupault à Tunis ; Marina Tsvétaïeva contrainte au silence à son retour en URSS ; Danilo Kis et son très sombre pressentiment de la fin de la Fédération yougoslave… Il serait vain d’arguer que tous les poètes retenus ont la même valeur. Car le propos de Jean-Claude Masson n’est pas là : il s’agit de capter toutes ces vies éphémères et la destinée à laquelle elles furent confrontées. L’histoire du siècle apparaît alors en filigrane, avec toutes ses illusions, ses ferveurs, ses violences, ses horreurs. Le vers de Jean-Claude Masson est presque toujours heureux, étranger à toute rhétorique. De poème en poème, nous voyageons dans le temps et dans l’espace : du Mexique de Salvador Díaz Mirón à la Catalogne de J. V. Foix, du Paris des surréalistes et du Pétersbourg d’Anna Akhmatova à la plage d’Ostie où l’on retrouva le crâne fracassé de Pasolini. Les visions se succèdent comme dans un kaléidoscope. Ce qui aurait pu devenir un traité sur le destin du poète au XXe siècle, se transmue ainsi en fulgurance, grâce à l’alchimie de Jean-Claude Masson.



Juan GOYTISOLO : « 91 poèmes sur le siècle qui expire » (à propos des Saisons brûlées de Jean-Claude Masson), article paru dans Le Carnet et les instants, Bruxelles, n° 117, 15 mars-15 mai 2001, traduction de « Galería y destino », paru dans Letras Libres (Mexico), n° 22, oct. 2000.


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Le Testament du printemps

Trop souvent le poète « moderne » aime laisser flotter des phrases tronquées, des bribes, en guise de poème, comme si – entre l’indicible et l’ineffable, aussi loin que possible du concret – elles suffisaient à provoquer cette émotion qui, grâce à un certain agencement des mots, nous donne l’impression que l’on nous raconte un passé que nous ignorions, et que l’on nous éclaire quant aux tourments ou aux bonheurs enfuis de l’âme.



Autant le dire tout de suite, Jean-Claude Masson, dont le Testament du printemps est la première publication en volume, ne professe pas le romantisme de l’inachevé. Ce goût du petit fragment cher à une époque qui fait, comme le rappelait Caillois, un sort extraordinaire à Héraclite, en reléguant au second plan Parménide qui, lui, a laissé un long fragment d’une substantielle cohérence.



Voici donc un poème de mille vers, un livre qui risque de faire scandale, dans le bon sens. D’abord, parce qu’il s’agit d’un poème de « formation », comme on le dit de certains romans, depuis Wilhem Meister ; ensuite, parce qu’on y trouve un poète rompu aux subtilités propres au genre, où les idées et les sons se répondent, les mots se trouvant reliés entre eux par répétitions ou équivalences de temps, sans qu’un seul puisse être déplacé une fois le vers composé. La cadence, la rime, l’allitération, et bien des effets plus subtils, comme certains froissements de syllabes, en un mot, un ton, tels sont quelques-uns des éléments permettant au poète d’apprivoiser cette chose «légère, ailée et sacrée » : la poésie selon Platon.



Il n’est pas interdit de penser que la maîtrise que montre Jean-Claude Masson lui vient en grande partie du métier de traducteur qu’il exerce, à l’ombre des créateurs. Ce sont, en l’occurrence, des auteurs de langue espagnole et portugaise : pour le principal, José Cardoso Pires, Roberto Juarroz, García Márquez, Borges et, surtout, Octavio Paz.



Un vrai traducteur, en particulier lorsqu’il s’agit de poèmes, mérite, en plus de la couronne du martyr, le titre de recréateur : lire un poème traduit est un acte de foi. Et tout le travail de la traduction, comme disait Valery Larbaud, qui s’y connaissait, devient alors « une pesée de mots ». Car c’est dans une délicate balance que le traducteur les dépose, déjà alliés à une musique précise, dans l’espoir de leur en substituer une autre, en préservant leur sens, en les amadouant avec adresse.



Lorsque, délivré de ses tâches, qu’il accomplit avec ferveur, Jean-Claude Masson se retrouve lui-même, il connaît comme personne ce qu’est, en la matière, un coup d’archet, et les longues tenues sur la corde. Sans faire pour autant étalage de son savoir rhétorique ni de ses perspicacités, au contraire : on décèle dans sa manière comme un jeu d’habiletés qui voudraient passer pour des maladresses.



Le Testament du printemps est une sorte d’autobiographie. Le décor une fois dressé, qui est celui de la Wallonie, où l’auteur a vu le jour – « La terre se résigne à une juste épure, le bleu ne clame pas plus / que le vert n’exulte, la ligne consent à la brisure » - il y a la maison de l’enfance où « le temps passait sans y penser, aussi distrait / que les nuages ». Et dans le jardin, le premier papillon - « Couleur de menthe claire, on aurait dit / deux feuilles tendres qui apprenaient à voler » -, la part du rêve.



Aussi, vers après vers, la réalité passée au tamis d’une sensibilité hallucinée, est-on entraîné au-delà de la conscience enfantine, quand les mots et les choses ne se rencontrent pas encore, là où résonne ce chant du monde que l’existence s’emploie à faire taire. Et, au fur et à mesure que l’enfance s’éloigne du jardin et qu’elle se met en marche à la conquête de l’improbable, revêtant des costumes qui ne lui appartiennent pas, commence la magie de la lecture : « Les livres seuls rendaient justice, en nous restituant les origines. / La pressante nostalgie de l’aube, des ruines ». Et surviennent le roman, les livres d’histoire : « Un autre temps / avait existé, c’était le nôtre, on nous l’avait volé ».



L’adolescence arrive, et avec elle l’amour, le premier baiser, les rêves de révolution, le voyage initiatique en Italie et en Grèce, « la plus belle des fêtes / et qui ne comptait pas les jours ». Et ainsi jusqu’à l’âge de vingt ans.



De la mélancolie ? Elle est inévitable – mais nuancée d’une ironie délicate – chez celui qui ressent l’usure du temps, et qui parle, comme lorsqu’on descend en soi à une profondeur certaine, à la place des autres. Pour nommer tout ce qui se tait derrière et autour de nous, sauvegardant ainsi la part du rêve usée par le vent des jours, et que la mort effacera.



Hector Bianciotti, "L'enfance d'un poète", Le Monde, 26 juillet 1991.






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