L'impasse dans laquelle est tombée l'humanité n'a pas de solution purement scientifique; elle ne peut avoir qu'une solution spirituelle d'abord et scientifique ensuite. Ce ne sont pas des insecticides + puissants qu'il faut à nos plantes mais des conditions de culture + équilibrées et + harmonieuses. Ce ne sont pas des antibiotiques + performants qu'il faut à nos troupeaux, mais un peu d'affection et de respect de notre part.
La terre souffre, et ce n'est pas de pansements dont elle a besoin mais d'amour.
Ecoutez-moi,
Vous ne trouverez de remèdes
Aux périls qui s'annoncent,
Que dans la mesure où vous serez capables...
De bien en analyser les causes.
Sans bon diagnostic, il n'est point de bon remède
Et à qui réfléchit un tant soit peu,
Il est bien évident que les atteintes à la nature
Découlent de l'idée que vous vous en faites,
De la place que vous y occupez,
Du rôle que vous vous y assignez,
De votre rapport aux autres espèces,
Du sens aussi que vous donnez à votre existence...
Ces causes,
Elles sont d'ordre psychologique, éthique, moral
Et ce n'est pas dans un recours toujours + poussé
A la science et à la technique
Que résident les solutions.
Comme voudraient vous le faire croire
Tous les tenants du système
Et les "transhumanistes",
Qui, de + en +, donnent de la voix...
Si les objectifs implicites d'une société sont d'exploiter la nature, d'enrichir les élites et de faire fi du long terme, alors cette société développera des technologies et des marchés qui détruiront l'environnement, creuseront le fossé entre les riches et les pauvres et privilégieront les gains à court terme. En résumé, cette société va développer des technologies et des marchés qui vont précipiter son effondrement au lieu de l'éviter.
L'humanité a su accomplir des progrès techniques et scientifiques foudroyants, mais elle est restée toujours aussi impuissante à résoudre son problème essentiel: comment gérer la rivalité et la violence entre les êtres humains? Comment les inciter à coopérer pour se développer et donner chacun le meilleur d'eux-mêmes tout en leur permettant de s'opposer sans se massacrer? Comment faire obstacle à l'accumulation de la puissance, désormais illimitée et potentiellement autodestructrice, sur les hommes et sur la nature? Si elle ne sait pas répondre rapidement à cette question, l'humanité disparaîtra. Et pourtant toutes les conditions matérielles sont réunies pour qu'elle prospère, à condition que l'on prenne définitivement conscience de leur finitude.
Une forêt qui pousse...
Fait moins de bruit qu'un arbre qui tombe.
Ce capitalisme-là est parfaitement immoral. Ce n'est même plus un système économique, c'est une attitude prédatrice à l'échelle planétaire. Il a réussi ce tour de force d'instaurer, pour la première fois dans l'histoire, une seule et unique civilisation: celle de l'argent.
Nous sommes confrontés à 2 défis étroitement imbriqués: le défi écologique et le défi social et s'attaquer à l'un sans prendre l'autre à bras le corps ne peut que favoriser de nouvelles dérives et conduire à l'échec.
Le capitalisme et la sauvegarde du climat sont en guerre. La seconde ne pourra se faire que par la mort du premier.
Notre génération est celle qui, sur les milliers de générations qui se sont déjà succédé, est appelée à décider du sort de la vie sur cette planète.