Biographie :
Jean Emelina est né et a passé toute son enfance dans l’arrière-pays niçois. Il est professeur honoraire de littérature française à l’Université de Nice-Sophia Antipolis et conférencier à l’Université de Nice Inter-Ages.
Spécialiste du théâtre, il a publié de nombreux articles et divers essais, notamment sur Molière et Racine : Le comique, essai d’interprétation générale, Racine infiniment (SEDES, Armand Colin), Comédie et tragédie (UNSA), mais aussi sur l’histoire de la sexualité : Les chemins de la libido (L’Harmattan).
D’autre part, sous le pseudonyme de Michel Léman, il a publié des romans et des contes (La salle de bains, La vive saison (Julliard), Mathusalem le sanglier (La Farandole), et donné dans « Nice-Matin », pendant de nombreuses années, une chronique d’humeur intitulée : A Rebrousse poil.
A travers ces publications si différentes, on pourrait le définir comme un « pessimiste gai », inlassablement touché par un monde qui, tour à tour, nous mine et nous illumine, et où se mêlent fureurs et tendresses, rires et pleurs, horreurs et splendeurs.
+ Voir plusJean Emelina est né et a passé toute son enfance dans l’arrière-pays niçois. Il est professeur honoraire de littérature française à l’Université de Nice-Sophia Antipolis et conférencier à l’Université de Nice Inter-Ages.
Spécialiste du théâtre, il a publié de nombreux articles et divers essais, notamment sur Molière et Racine : Le comique, essai d’interprétation générale, Racine infiniment (SEDES, Armand Colin), Comédie et tragédie (UNSA), mais aussi sur l’histoire de la sexualité : Les chemins de la libido (L’Harmattan).
D’autre part, sous le pseudonyme de Michel Léman, il a publié des romans et des contes (La salle de bains, La vive saison (Julliard), Mathusalem le sanglier (La Farandole), et donné dans « Nice-Matin », pendant de nombreuses années, une chronique d’humeur intitulée : A Rebrousse poil.
A travers ces publications si différentes, on pourrait le définir comme un « pessimiste gai », inlassablement touché par un monde qui, tour à tour, nous mine et nous illumine, et où se mêlent fureurs et tendresses, rires et pleurs, horreurs et splendeurs.
Source : les auteurs de la baie des anges
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Citations et extraits (5)
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Enfin, ça y est ! Tu vas payer. J’ai juré. Gino aussi a juré. Il n’est que temps après tant de temps. Grand soleil demain, peu de vent et météo idéale. Tout est prêt. Ca n’a pas été simple, mais la justice, commissaire, est un plat qui se mange froid. Et plus c’est froid meilleur c’est. Moi aussi, je sais mener une enquête, lentement, patiemment. Notre coup de génie ! Comme si je jouissais…
Dans une lagune peuplée de piranhas, le bœuf boit avec une paille
proverbe brésilien
proverbe brésilien
J’aurais pu y penser plus tôt. Voyons voir ! Tapons : « Poisons mortels »
(wikipédia affiche aussitôt sur l’écran une longue liste)
Béni sois-tu, divin Google, pourvoyeur planétaire du savoir ! C’est fou ce qu’on peut récolter en quelques clics. (Petit rire). Mais c’est l’avalanche ! Aconit ? Amanite Phalloïde ? Arsenic ? Belladone ? Ciguë ? Curare ? Datura ? Digitale ? Ricin ? N’en jetez plus ! « Toutes choses est poison » dit le grand Paracelse. Simple question de dosage.
(wikipédia affiche aussitôt sur l’écran une longue liste)
Béni sois-tu, divin Google, pourvoyeur planétaire du savoir ! C’est fou ce qu’on peut récolter en quelques clics. (Petit rire). Mais c’est l’avalanche ! Aconit ? Amanite Phalloïde ? Arsenic ? Belladone ? Ciguë ? Curare ? Datura ? Digitale ? Ricin ? N’en jetez plus ! « Toutes choses est poison » dit le grand Paracelse. Simple question de dosage.
L’amour, nous l’avons fait. C’était, toute panique cessante, la première chose à faire. Nous l’avons fait sous des lumières tamisées et avec vue sur le large, comme au cinéma : flots, fanaux, palmes et étoiles. Ou plutôt, elle me l’a fait. Mieux que celles qui nous font rêver à la télé, mieux que ce qui se fait de mieux d’Emmanuelle à Men only. Somptueusement, souverainement. Car, autant le dire, après les premières caresses, j’ai calé. Inutile d’invoquer hypocritement la fatigue ou un estomac douloureux. Fatigue ou pas, c’était la pire des hontes face à une nana de ce style, elle qui aurait fait lever un ermite russe en plein hiver au-delà de Novossibirsk.
Ainsi bruissait le lavoir, autant en emportait la bélière...
La bélière traverse, mélancolique, un lavoir vide remis à neuf.
La bélière traverse, mélancolique, un lavoir vide remis à neuf.
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