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Citations de Jean Lavoué (88)


Jean Lavoué
Sous la pierre du poème
Tremble un vide ardent
Brûlure d'enfance
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Jean Lavoué
Tous les oiseaux de mai
Ont rendez-vous avec l'azur

Le vent signe d'un grand silence
Ce jour ébloui

Nous marcherons encore longtemps
Sous les verrières de l'aube

Acclamant la beauté
Qui nous réconcilie
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Jean Lavoué
Celui qui cherche un sens à sa vie
Ne sait pas que la vie, dans sa profusion même, est le sens.
Pas de ligne droite, pas d'horizon, pas de chemin tout tracé !
Mais partout où la nuit recule, les traits silencieux d'un amour,
Dans l'éclat de chaque instant, la brèche inespérée ,
Le chevreuil bondissant ,
Dans chaque paume ouverte, le sésame oublié,
Sur chaque mur qui se dresse, les graffitis de la joie!
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L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse.
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Jean Lavoué
Ecrire
c'est laisser le vent
s'emparer de toi
Tu ne sais d'où il vient
ni où il va
tu suis la main
et son mouvement léger
de plénitude
sur l'abîme

(" L'enfance des arbres")
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La poésie…

Elle se tient là dans le miroir des jours
Elle caresse le ciel du bout des doigts
Elle se tait entre deux battements d’ailes
Elle dit le feu le vent et l’étincelle
Elle est la faim la soif qui ensorcelle

Elle est soleil levant
pépiement matinal
Elle est poisson volant dans un feu végétal
Elle est lointaine et proche étrange et familière
Elle est le chant secret
la danse des fougères
Elle est la fleur sauvage la flûte traversière

Ombre posée sur les paupières de la nuit
Elle se tient silencieuse aux carreaux de ta vie

Elle est celle qui prie aux croisées de ta joie
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Jean Lavoué
Ce rien qui nous éclaire
Cette lumière fragile
Sur les branches encore nues,
Et cette simple audace d'oser lever les yeux
Pour ne faire qu'un avec le jour,
En laissant les heures sombres
Se corrompre d'elles-mêmes
Dans les allées perdues.
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Jean Lavoué
Après la pluie

Cent mots au bout des doigts
Ne valent pas une once de joie pure
Dans un jardin en fête

Chaque fleur est une reine
Quand le soleil en tremblant
Console sa lumière

Le poème s'inflitre alors à grosses gouttes
Dans les nervures de l'âme

Sous la main de l'instant
Immobile un pétale luit

Quelques graines roulent encore
Sur la peau des rivières
Il pleut sans trêve du feu et de l'amour
Dans le vent des larmes

Les nuages célèbrent en pleurant
Les myosotis du ciel
Les arbres exultent en silence
Le bonheur perle sans bruit.

(" L'enfance des arbres")
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Le Poème est le plus court chemin…


Le Poème
Est le plus court chemin
Du silence à la joie !
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La clairière…


La clairière,
Elle s’ouvre à chaque pas
Même si tu ne la vois pas.
Elle appartient au chant du fleuve.
Elle niche avec ses oiseaux
Dans le feu des journées.
Elle n’a pas d’autres rides
Que celles du vent remontant vers la Source.

Elle pactise avec le silence,
Avec le souffle,
Avec le rien.

Elle n’attend ni ne guette aucune proie.
Elle laisse aller l’ici
Dans le chant de sa présence.
Elle n’est sûre que de la joie verticale
Et du secret qui la concerne.
Elle est partout décentrée d’elle-même
Et du désir d’en dire trop.

Elle n’a pas son pareil
Pour éveiller les morts.
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Printemps des lisières…


Printemps des lisières,
Les bourgeons du soleil

Percent la coque
De nos insomnies,
Font voler en éclat

Nous arrachent
Au socle pétrifié de l’hiver,

Creusent nos vases mortes
De sillons de lumière,

La dure écorce de nos peurs,
Nous invitent à être là simplement
Dans la joie ample de marcher,

Libèrent en nous
Mille chants d’oiseaux.
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Reste-t-il encore des oiseaux à contempler
Dans le ciel d’Ukraine,
Y entend-on toujours leur chant ?

Trouvent-ils encore
Des arbres pour les inviter,
Des branches où se cacher ?

Ont-ils encore des nids
Pour s’abriter
En ce pays détruit ?

Ont-ils toujours le goût d’ouvrir leurs ailes
Pour s’élever dans la gloire des matins ?

Ont-ils à cœur de prophétiser pour
l’homme
N’osant plus lever les yeux
Vers le soleil ?

La mésange bleue aux couleurs de la joie,
Que peut-elle bien comprendre
À ces forteresses noires
Trouant la paix du ciel ?

Que signifie pour elle cette sombre pluie
De monstres métalliques
Semant partout la terreur et la désolation ?

Quelle est donc cette folie
S’emparant soudain de milliers d’hommes
Voulant rivaliser avec l’éclair,
Avec l’orage ?

Ne voient-ils pas maintenant la mort de
tous côtés,
Nos oiseaux,
Volent-ils encore vers leur naissance ?

Sont-ils toujours complices du vent,
Hôtes familiers des jardins en fleurs,
Sauront-ils encore cette année
Qu’il existe un printemps ?

C’est pourtant au fond des cœurs
Que battent toujours leurs ailes
Aux couleurs de l’espérance :

Dans leur douce fragilité,
Humble et victorieuse,
Le vulnérable talisman
De notre paix et de notre amour !

Jean Lavoué, 14 mars 2022
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Ne retiens rien pour toi,
Laisse faire le silence
Et il te le rendra
Au plus près de ta joie.
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Combien il nous faut de patience pour entendre cela qui pourtant n'exige peut-être de nous qu'une chose : renoncer à maîtriser le temps . Se tenir dans la joie de la rencontre et de l'instant . Ici même ,au plus profond de nos silences aimantés , au plus vif de nos sources mêlées , accueillir cela qui ne meurt pas .N'être plus seuls , désormais , parce que si profondément enracinés dans ce présent qui demeure .Chacun aura reconnu son nom au signe qui lui fut donné et à l'indicible frémissement . Ces liens impérissables , par -delà toute affection , toute émotion , et qui jaillissent de l'être même . Cette vie bouleversée , libérée de toutes ses entraves
, dans la pleine fructification du don .Combien de temps faut -il pour qu'éclate enfin l'épiphanie d'un deuil ? Et nos mains s'élevant tel un parfum silencieux vers la voix qui nous appelle .
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Toi aussi chaque jour
Gagne si tu le peux
Une minute de feu intérieur !

Avance doucement
Ne précipite rien !

Imite la lumière du jour
N'en reste pas aux ombres tenaces
Invente un jour neuf
Elargis ton aire !
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Toujours recommencée
l'oeuvre en soi du silence

J'écris pour laisser trace
de l'essentielle absence


(p.14)
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Je me suis approché…


Je me suis approché
Au plus près de l’arbre
Jusqu’à entendre souffler
Dans les veines du bois
Le vent de l’allégresse

Peut-être un jour sera
Frémissement de feuilles
Le poème de ta joie
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Si un jour tu peines
A retrouver en toi
La perle de grand prix,
si tu te sens plus pauvre
En ouvrant les yeux
Chaque matin,
Si le poème même
Te semble n'être plus
Qu'un écho très lointain
Alors pactise avec ce vide,
Épouse en grand secret
Les rives de ce rien,
Fais confiance à ta nuit,
Laisse germer le silence,
Ne cherche plus
Mais laisse-toi trouver.
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Y a-t-il entre nous
  
  
  
  
Y a-t-il entre nous
Des matins de colombes
Des sentiers fraternels
Un salut accordé
Une terre défrichée
Un vent dans les feuillages
Un Voie qui s’entrouvre
Une nuit pardonnée ?
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Tu te dois d'être bref
Pour dire la racine au présent,

Éprouver le poids sacré
De la pierre,

Épouser l'île au loin
et ses falaises blanches,

Te faufiler dans le sable du chemin
Avec le lézard,

Guetter dans les ronces
Le fruit du mûrier,

Écarter tout mur
Entre le réel et toi,

Marcher d'un pas tranquille
Sur les traces du royaume,

Écouter en toi
Battre le cœur du monde.
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