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3.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , le 26/09/1854
Mort(e) à : Charenton-le-Pont , le 17/07/1891
Biographie :

Jean Lombard est un écrivain français.

Il débute comme ouvrier bijoutier, un métier qu'il pratique jusqu'à 25 ans. Mais, concurremment, hanté par la conscience politique, il travaille ferme et s'instruit dans la visée d'entrer en politique et en littérature.

Ayant de grandes difficultés à se faire une place dans le monde des lettres, Il s'installe d'abord à Marseille puis à Paris où il espère mieux gagner sa vie.

Marié, père de trois enfants, il s'établit à Charenton où il meurt prématurément à 37 ans, alors qu'il est le rédacteur en chef d'une petite revue éclectique "La France moderne".

Ses deux romans les plus connus sont "L’Agonie" (1888), qui évoque avec vigueur le règne et la chute de l’empereur romain de la décadence Héliogabale (Élagabal dans le roman), et "Byzance" (1890) dont l’action se situe au VIIIe siècle, lors de la crise de l'iconoclasme.
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Source : Wikipédia
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http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=58260&motExact=0&motcle=&mode=AND LA LEÇON DE PHILOSOPHIE DE SOCRATE À EPICTÈTE Lecture des EntretiensJean Lombard Éducation et philosophie Les Entretiens d'Epictète, notes de cours rédigées par un disciple, éclairent la problématique de la leçon et sa place dans la réflexion pédagogique antique et moderne. La leçon de philosophie a eu dès l'origine la particularité d'être à la fois une leçon comme une autre et une leçon qui ne ressemble à aucune autre. Les Entretiens montrent une évolution majeure de la leçon en tant qu'espace du discours à l'heure du stoïcisme héroïque : ils portent à des sommets les schémas hérités du socratisme fait pour interpeller et y ajoutent une fonction de subversion venue du cynisme. Epictète fait ainsi de la leçon philosophique un modèle. Jean Lombard, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud. Inspecteur d'Académie, docteur d'Etat, a confronté dans une vingtaine d'ouvrages l'Antiquité et la modernité à partir des champs philosophiques de la politique, de la médecine et de l'éducation en Grèce ancienne. Broché - format : 13,5 x 21,5 cm ISBN : 978-2-343-13671-4 ? 1 décembre 2017 ? 164 pages

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un grand silence ! Des cris vibrants ! Un appel déchirant à briser ! Une horrible lutte entre l'enfant, que les étrangers voient nu, et Elagabalus devenu furieux, commandant à ses familiers de ne point toucher à sa victime avant lui !... Puis, la défaite finale sur le même lit jaune, aux coussins jaunes, aux étoffes jaunes de safran pulvérisé, et l'enfant pantelant baigné dans cette poussière d'or le teignant d'or vivant.
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La mer Intérieure - pâle, verte, bleu sombre - se mouchetait de vols d'oiseaux dont les ailes traînaient. Un ciel tout blanc à sa base, tout céruléen à son zénith, ci et là tigré de nues à marche lente, surplombait en un vide infini, et ainsi la marine avait une mélancolie, une douceur solennelle, une sorte d'amertume quiète qui presque ravissait.
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C'est au tour de la confession mutuelle. Chaque femme choisit son confesseur, et bientôt ce ne sont que pénitentes, belles presque toutes, et jeunes, et implorantes, et haletantes de remords imaginés, aux genoux d'un homme tendant une oreille à leur voix chuchotante, et il n'est pas d'homme qui n'ait sa pénitente, et il n'est pas de femme qui n'ait son confesseur.
[...]
Mais c'est la fin de la confession. Comme sur un mot d'ordre, les confesseurs imposent les mains sur les têtes des pénitentes, les belles têtes maintenant reposées sur leurs genoux. On dirait même que les pénitentes ont déposé dans les girons mâles un baiser qui fait fermer longuement les yeux aux confesseurs, comme sous un spasme intérieur.
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L'arrivée prochaine d'Antoninus Elagabalus faisait s'entretenir tous, surtout aux approches de Rome. Les Orientaux ne cachaient pas leur satisfaction. Ils étaient nombreux, de tous les points de l'Afrique et de l'Asie venus, depuis la Mauritanie, la Lybie, l'Egypte, l'Asie Mineure, la Perse, la Babylonie, la Médie, avec des bagages de toutes sortes empilés en des chariots de toutes formes. Les Occidentaux, des Keltes, des Angles, de vieux Italiques, des Ibères, des Ligures, des Daces, n'aimant que les dieux des idéalités, des éléments abstraits et des énergies vierges, leur voyaient opposer avec peine des dieux de volupté, confondant les sexes et érigeant, non la femme, ce qu'en leur âme personnaliste ils eussent accepté, mais la déification, sous la matérialisation du phallus, du Principe de la Vie. Aberration qui leur était incompréhensible, car, à leurs yeux, la femme était l'être ne se livrant qu'avec mystère et chasteté dans l'acte de la génération, trop sacré pour ne pas rester à toujours voilé.
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De là-haut, où ils apparaissent subitement, des esclaves jettent des poignées de fleurs - les fleurs du matin - aux étrangers qui s'ébahissent. Une pluie bleue, rouge, blanche, violette ! Des oeillets et des roses dans les plats ; des jacinthe et des lis s'abattent sur les têtes, roulent sur les épaules, débordent sur les lits. La pluie s'épaissit, comme une tourbillonnante poussière versicolore d'où se dégagent des senteurs à asphyxier. Et ce qui est terrible, c'est que les portes se referment sur eux, qui ont des fleurs jusqu'aux genoux !
Ah ! mourir ainsi, après avoir échappé aux lions ! - Et ils se précipitèrent au centre, où les impitoyables fleurs les atteignent en une avalanche de sépales effeuillés. Ils essaient d'escalader la grille en se hissant aux candélabres ; mais les fleurs tombent, les étouffant.
Des fleurs jusqu'au nombril !
Alors, désespérés, ils se laissent recouvrir, priant leurs dieux, pleurant et se frappant la poitrine dans la tourmente des fleurs, tels que des matelots en une tempête. Imperturbables, les esclaves ne cessent de leur en jeter, et l'on dirait même qu'ils mettent à cette besogne une rage étrange, un sentiment de vengeance contre des maîtres​ qui ont des esclaves pareils à eux.
Des fleurs jusqu'au col !
Maintenant, c'est une mer orageuse de fleurs, sur laquelle flottent des têtes confuses et des mains implorantes attestant la cruauté​ d'Elagabalus. Et elle monte, cette mer, à la clarté des candélabres​, en un énorme flux, jusqu'à noyer peu à peu l'Angle et le Kelte, l'Ibère et le Scythe, l'Égyptien et le Nubien, venus pour assister au mariage de la Lune et du Soleil, pour adhérer au nouveau culte, applaudir à ses orgies, et renier ainsi leur patrie, leur peuple et leurs dieux.
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Des cohortes se poussaient, dans le soleil luisant, avec, à leur tête, des musiciens jouant de la tuba, trompette de bronze fort longue, ou soufflant dans des cors de cuivre ; une turme fila en galopant, enseignes déployées, en tonnerres d'acclamations. C'était sur le Quirinal, un quartier pauvre, à sa droite, mais riche à sa gauche, de temples, de jardins et de palais, d'où les faubourgs de Rome s'entrevoyaient, gris et bleus, sous des floscules de fumées montant droit, comme des colonnes immenses, dans le ciel d'un opaque outre-mer qu'aucun nuage n'alanguissait. Partout, bordant des fois ou larges ou étroites, en un échiquier fortement brouillé, en avalement et dévalement de chars et de piétons, des édifices, des tombeaux blancs ou polychromés, des villas espacées, trouant de façades planes des végétations de jardins entourés de murailles où des fleurs souriaient, roses, violettes, rouges et bleues ; des aqueducs enjambant des toits de maisons, des terrasses nombreuses sur lesquelles pointaient des silhouettes de Romains et de Romaines, à toge, à chlamys, à tunique, à cyclas, à synthésis, dont les couleurs faisaient des gammes et des chatoiements.
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Un lacet de ruelles aux maisons hautes, desquelles s'échappaient d'épouvantables odeurs, se cassait de clartés hacheuses. À des encoignures, des temples fermés et des fontaines s'égouttant finement ; puis des carrefours, charbonneux de lampes placées devant des autels abandonnés ; des ombres de femmes en des trous de portes basses. La lune mettait ci et là des inondations blanches, d'où jaillissaient des portiques brisés, des places grandes comme la main, mordues d'escaliers de quelques marches menant à des maisons barricadées soigneusement. Une rue resserrée, qu'ils pouvaient à peine traverser de front, s'enveloppait de cette lumière lunaire, et Zal s'y engagea.
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Les lecteurs d'Hannah Arendt n'ont pas le sentiment d'accéder à un système mais de parcourir un itinéraire.
Au fil dd l'œuvre, ils ne rencontrent pas tant un discours qui s'organise qu'une pensée qui se déploie librement, avec ses changements de rythme, de point de vue ou d'objets, et avec ses alternances de longs cheminements persévérants et de réflexions de moindre ampleur parfois si étroitement liées à l'évènement et au moment qu'elle peuvent paraître de circonstance.
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Mais l'hôpital offre aussi, en réalité, une maison aux malades, comme le disent très bien les Allemands avec le mot Krankenhaus.
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C'est que la santé se veut désormais totale, voire totalitaire.
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