Jean-Louis Fiamenghi, ancien patron du Raid évoque la mort de Mesrine
France Inter
Toute l'année, nous nous entraînons, non pour ne laisser aucune place au hasard, mais au contraire pour faire face à l'imprévu. Car il y a toujours un imprévu. Toujours l'inattendu arrive, même si nous croyons avoir envisagé toutes les hypothèses. Aucune intervention ne ressemble à une autre. Vous le savez. Heureusement, j'ai envie de dire. Et notre assaut sera un succès, car contrairement à ceux que nous allons affronter, nous ne sommes pas seuls. Aucun de nous n'est seul. Chacun est la partie d'un tout. Nous formons un groupe indissociable. Je ne suis rien sans le groupe et le groupe n'est rien sans moi. Un pour tous et tous pour un, c'est la formule qui nous convient le mieux...
Je ne suis pas un adepte de la nostalgie. A trop se pencher sur son passé on finit toujours par tourner le dos au présent au risque de fuir la réalité. Regarder devant soi, aller de l’avant, cueillir chaque instant qu’offre la vie comme un fruit sur un arbre, accepter le hasard comme une aubaine - s’il est vrai qu’il a du talent - et lui laisser toutes ses chances, croire que l’instinct est plus fort que la raison ; voilà toute ma philosophie. [...] Et le plus extraordinaire, c’est que je n’ai jamais eu à le regretter. Aucun de mes choix, aucun de mes coups de tête, ou devrais-je dire de mes coups de cœur, ne m’ont menés dans une impasse.
Oui, il leur parlerait, mieux il leur expliquerait, ainsi qu'il l'avait toujours fait avant de lancer un assaut. D'ailleurs, il ne comprenait pas qu'un patron puisse agir autrement, que ce soit dans la police ou dans n'importe quelle autre entreprise humaine. Il avait coutume de dire que l'autorité ne s'obtient pas en aboyant ou en montrant les crocs, mais en expliquant, en démontrant, afin que chaque ordre donné ait un sens et donc soit mieux compris, mieux exécuté.
"Il existe trois versions de chaque histoire : la tienne, la mienne, la vraie. Aucune n’est un mensonge. Les souvenirs communs sont uniques pour chacun."
Robert Evans, PDG de la Paramount
On dit encore que les djinns ont trois passions : l'orgueil, l'amour et la vengeance. Jean se mit à espérer que les djinns qui accompagnaient Farah et sa fille Nour sauraient les protéger un peu mieux qu'ils ne l'avaient fait jusqu'à présent et, bien plus encore, les aideraient toutes deux à choisir l'amour plutôt que l'orgueil et la vengeance. N'est ce pas là le meilleur chemin pour trouver la paix avec soi-même et avec les autres?
Un enquêteur c'est un chien de chasse qui commence sa quête par de grands cercles concentriques au centre desquels se trouve sa proie.
Etre une femme libre et indépendante ne fait pas de nous une marchandise qu'on peut juger sur pieds, comme du bétail.
Cette journée, je ne la sens pas ; une sorte de pressentiment, rien d’autre qu’un pressentiment. Une sorte de malaise indéfinissable qui vous saisit dès le matin au saut du lit, qui ne vous lâche plus, que l’on garde pour soi et qui vous met sur la touche. Je ne suis pas là. Je ne suis pas dans l’action.
"Parfois nous sommes obligés de stopper notre filature tant ils paraissent sur le qui-vive, toujours à jeter un oeil par dessus l'épaule, à s'arrêter devant la vitrine d'un magasin qui leur sert de miroir, à faire trois fois le tour du quartier avant de se garer ..."
La nature d'humaine a ceci d'étrange qu'elle n'est jamais si clairvoyante qu'au lendemain d'une catastrophe, quand l'évidence vous frappe en pleine face. A chacun de méditer ce vieil adage selon lequel il ne faut jamais avoir raison trop tôt.