AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 137 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sfax , le 12/10/1955
Biographie :

Bernard Petit a fait une carrière exemplaire au sein de la Police nationale. Il a débuté comme inspecteur, a gravi tous les échelons avant de devenir commissaire, major de sa promotion. En 1987, il est affecté à la DCPJ où il fait une grande partie de sa carrière.

En décembre 2013, il est nommé patron de la police judiciaire parisienne. Il restera à la tête du prestigieux "36 quai des Orfèvres" jusqu'en février 2015. Il est alors suspendu de ses fonctions par le ministère de l'Intérieur après avoir été mis en examen pour "violation du secret de l'instruction." Après 7 ans d’instruction judiciaire, le tribunal de Paris a ordonné une relaxe « pure et simple », conformément aux réquisitions du Ministère Public.

Il publie Secrets de flic en 2018 aux éditions du Seuil, puis son premier roman, La Traque, en 2021 (Fleuve Noir). Le Nerf de la guerre paraît en février 2024, toujours chez Fleuve Éditions.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Bernard Petit   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Mercredi dans Mediapart Live : l'Aquarius, les écrivains solidaires et Bernard Petit .
Dès 19h ce mercredi, notre émission revient sur la tragédie de l'Aquarius et l'impasse des politiques migratoires en Europe. Nous recevrons également des artistes témoignant de leur rapport aux mouvements sociaux, parmi lesquels Didier Daeninckx et Lola Lafon. Enfin, l'ex-patron de la PJ Bernard Petit partagera ses «secrets de flics» avec Edwy Plenel.

+ Lire la suite

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Ce dont je suis sûr, c'est que la perte de marchandise n'a jamais eu aucun effet durable sur les organisations {de trafic de stupéfiants}. Je suis également convaincu, pour l'avoir constaté à de nombreuses reprises, que chaque soldat, quelque soit son grade, est facilement et rapidement remplacé. Les enjeux financiers sont trop colossaux. Quand j'entends parler de "guerre totale à la drogue", je ne peux m'empêcher de sourire. C'est un domaine où il n'y a pas de "guerre" à gagner ! Il n'y a que des batailles, petites, grandes, et sans fin.
Commenter  J’apprécie          150
Bruxelles est désormais en état de siège. Des sirènes de police résonnent dans les rues et des lumières bleues éclairent par intermittence les façades des immeubles. Le procureur du roi vient de le contacter pour lui remettre un coup de pression. Il a cru bon d’ajouter : « Je ne veux surtout pas de fuite dans la presse, nous devons être irréprochables ! » La remarque a fait sourire le directeur qui s’est retenu de lui répondre que les fuites ne sont pas l’apanage de la police et que les magistrats eux-mêmes y sont en fait rarement étrangers. Mais qu’importe, il est trop fatigué pour relever le gant et, surtout, il a passé l’âge. Les postures et l’hypocrisie ne l’amusent plus depuis un moment.
Il en est là de ses réflexions quand le téléphone sonne de nouveau. Cette fois, c’est un conseiller du cabinet qui l’avertit « amicalement » que le ministre suit en personne le dossier et qu’on attend de lui des résultats le plus vite possible… Comme s’il fallait le lui rappeler, comme s’il n’avait pas hâte, lui aussi, d’arrêter les coupables ! Et voilà, maintenant, il est bougon. Il déteste les tire-au-flanc, mais plus encore les « lapins de corridor », ces individus qui hantent les bureaux de la très haute administration et ignorent totalement la réalité du terrain tout en se permettant de donner des conseils à la terre entière.
Et toujours ce maudit téléphone. Cette fois, c’est le directeur général de la police, son supérieur direct. Paul Van Erste se saisit prestement du combiné, il serait contre-productif de faire patienter celui que tout le monde ici surnomme « la voix qui tue ».
Commenter  J’apprécie          111
Refaire ma vie ? Je ne suis pas assez naïf pour croire qu'on peut vraiment refaire sa vie, le passé ne s'efface pas. Un seul mauvais virage, et c'est fini : je suis coupable à jamais et il n'y a pas de rédemption possible. Très honnêtement, j'ai toujours su que mes péchés me rattraperaient, mais je ne regrette rien. De toute facon, il n'y a pas de retraité, dans mon monde, il n'y a que des prisonniers et des morts.
Commenter  J’apprécie          40
Les témoins sont une race à part. Ils sont ainsi faits que certains ne se rappellent rien tandis que d’autres fournissent des détails ahurissants. Mais une chose est sûre, la mémoire n’est jamais l’exact reflet de la réalité. Elle la réécrit, souvent pour protéger, parfois pour flatter… Avec l’expérience, tous les flics savent que rien n’est plus fragile que cette parole.
Commenter  J’apprécie          40
Un interrogatoire, c’est comme un accouchement plus ou moins long et douloureux . C’est un moment psychologique. Une confrontation que vous devez absolument avoir préparée.
Commenter  J’apprécie          40
Le système en est même arrivé à un stade où il faut faire des tableaux de bord de tableaux de bord pour ne pas oublier ceux qu'on doit faire ni à quelle date ! Il faut désormais rendre compte de tout, et tout le temps. Le problème, c'est que cette bureaucratie est comme un immense serpent constricteur qui vous étouffe progressivement et vous empêche d'exercer votre vrai métier.
Commenter  J’apprécie          30
Mais une chose est sûre ,la mémoire n’est jamais l’exact reflet de la réalité.
Commenter  J’apprécie          40
Cette époque est placée sous le signe du mépris et du fric. On voit sans arrêt des infirmières, des profs ou des mères galérer, et, à côté de ça, des meufs qui montrent leurs culs sur les réseaux gagnent cinq fois plus que nous deux réunies. Et je ne te parle pas de tous ces mecs qui imaginent échapper à leur destin en vendant de la came, de ceux qui jugent normal de le revendiquer sur les plateaux télé ou encore de ceux qui tuent pour se faire respecter. C’est pas un monde de conneries ça ?
Commenter  J’apprécie          20
Il fallait faire payer tout cela à la seule pièce faible du dispositif de la Gestapo, celui qui leur avait prêté main-forte contre récompense assurément, les trente deniers de Judas. Boucard ! Oui, l’infâme Boucard ! Le cagoulard, l’ancien proxénète, le raciste patenté à la botte des Darquier de Pellepoix et des « têtes de mort » ! Boucard, cette grotesque caricature des futurs profiteurs de la collaboration extrême qui s’annonçait.
Commenter  J’apprécie          10
Le sang sur les mains ne se lave pas facilement.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bernard Petit (193)Voir plus

Quiz Voir plus

Terrienne

Par qui l'histoire est-elle perçu au début du roman?

Anne
Etienne Virgil
Gabrielle
Mme Stormiwell
Mme Colladi
Victor

18 questions
1022 lecteurs ont répondu
Thème : Terrienne de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}