Citations de Jean-Luc Masbou (70)
LE BARON : Il m'arrive, dans ces repas, de me sentir sot ! De n'avoir rien à dire... De ne pas me sentir à ma place.
FRIEDHOLD : Cela m'arrive aussi, monsieur le baron !
LE BARON : Croyez-vous que dans ces cas-là, nous soyons tous les deux sots ?
FRIEDHOLD : J'y réfléchis parfois, monsieur le baron ! Le sot est celui qui ne s'en rend pas compte et assomme les autres avec ses histoires sans se demander si ça les intéresse !"
JACOBINE : Vous devez être heureux ?! Quand vous ne serez plus, ce livre sera toujours là, lui, pour rapporter toutes vos fanfaronnades !
LE BARON : Heureux ?! Qu'un livre prenne ma place ?! Vous ne savez rien du plaisir qu'il y a à émerveiller les gens. À voir leurs yeux écarquillés, briller en imaginant les cités de la lune et le fond des océans ! Leurs rires ! Leurs « Oooh ! » Leurs « Aaah ! »
Le Maraudeur noir est une nouvelle fascinante et complexe dès qu’on s’intéresse un tant soit peu à la personnalité de Howard, car c’est une histoire dense, riche d’allusions autobiographiques, conscientes ou non, et don la trame est essentiellement souterraine. Le cadre de la nouvelle est, peu ou prou, l’équivalent hyborien des États-Unis, à une époque qui ressemblerait à notre XVIIe siècle. Les protagonistes y sont des colons hyboriens, qui se retrouvent confrontés à ce que les Américains appellent la Wilderness ; les étendues sauvages peuplées de créatures – animales et humaines – féroces dans une nature hostile. Les tribus indigènes de la nouvelle, les Pictes, font irrésistiblement penser aux peuplades amérindiennes, tant dans leur description que dans la situation qui est la leur. – Patrice Louinet
Je sais ce que c’est de ne pas avoir d’argent dans un pays hyborien. Chez moi, les gens partagent la nourriture. Et à moins d’une famine, personne ne meurt de faim. Mais dans les pays civilisés, j’ai vu des échoppes débordant de victuailles et des hommes vomissant d’avoir trop mangé, tandis que d’autres à côté d’eux mouraient de faim !
Qu’ont-ils donc tous à venir se jeter sur ma lame ?! Depuis des années, je le hurle à la face du monde ! Je suis né sur un champ de bataille !
Les deux plus grandes fripouilles de l’océan de l’ouest s’étripant devant une aussi noble assemblée ?! Ne serait-ce que prendre les paris ferait de moi un homme riche !
Avez-vous entendu parler de Tranicos le sanguinaire ? C’est lui qui prit d’assaut de la forteresse du prince Tothmekri, lors de son exil, et il s’empara de ses richesses avant de passer la population au fil de son épée ! Mais un tel butin attire les convoitises. Tranicos partit donc vers le nord sur un seul anvire et jeta l’ancre dans une baie isolée. Puis, accompagné de onze de ses plus fidèles lieutenants, il descendit à terre pour y cacher le trésor. Le navire avait pour ordre d’appareiller et de revenir chercher Tranicos et ses hommes une semaine plus tard. Mais au bout de sept jours, Tranicos ne parut pas. Les marins ne trouvèrent aucune trace de leur capitaine, des onze hommes qui l’accompagnaient ou du trésor ! Attaqués par les Pictes, ils durent s’enfuir et lever l’ancre. Malheureusement pour eux, une tempête fit sombrer leur navire. Un seul pirate survécut qui fut repêché et fait prisonnier par un vaisseau zingaréen. Il raconta son histoire et dessina une carte avec son sang avant d’être perdu. S’arrangeant comme il put pour faire sortir la carte hors des murs de sa prison. Voilà ce qui s’est passé il y a bientôt un siècle. J’ai vu cette carte !
Je me dois d’être honnête avec vous, car je sais reconnaître un menteur et vous n’en êtes pas un !
Devant qui fuirait donc un loup, si ce n’est devant un loup plus féroce encore !
Le dernier de la file est toujours le plus inexpérimenté. Un jeune guerrier fougueux en mal de gloire. Les deux suivants… C’est une autre histoire ! le deuxième est habitué à combattre des fauves qui pourraient attaquer le premier. Il est rapide, mais la surprise l’a rendu moins rapide. Et le premier, vu sa coiffure, est un chef. Ched de quoi ?! On se le demande. Je croyais que ces trois-là étaient les derniers. Mais combien sont-ils donc à me poursuivre ? Et cette brise qui porte avec elle l’odeur de la mer ! Suis-je donc allé si loin depuis qu’ils me traquent ? Mais je ne mourrai pas seul ! Qu’un rocher me barre la route, et j’emporterai une cinquantaine des leurs en Enfer… Une centaine… Un millier !
Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur… et ceux qui t’en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur. – Jack Beauregard, dans Mon nom est Personne
Chez moi, les gens partagent la nourriture, personne ne meurt de faim. Mais dans les pays civilisés, j'ai vu des échoppes débordant de victuailles et des hommes vomissant d'avoir trop mangé, tandis que d'autres à côté d'eux mouraient de faim!
Accourez donc, et venez mourir !
[Conan] Voilà un bon endroit pour donner la mort ! Ou la recevoir !
Au début d’un combat, tout semble suspendu. Tu jauges ton ennemi en sentant sur ta nuque le souffle de la mort ! Puis vient un moment où, dans le fracas des premiers coups, tu ressens la peur de mourir, car c’est là que la puissance de l’autre s’exprime vraiment ! Et enfin, l’ivresse de la bataille te submerge. La peur est tellement là qu’elle disparaît ! Là, plus rien ne compte ! Tu te moques de tout… Tu es libre !
- Ils sont des milliers ! Toutes les tribus de la côte ! Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire contre… ça ?!
- Prier vos dieux !
- Prier nos… ! Et pourquoi faire une chose aussi stupide ?!
- Parce que vos dieux vous regarderont vous battre tandis que les leurs les regarderont mourir !
- Et c’est qui le grand costaud qui parle au capitaine ?
- C’est une danseuse de Shadizar !
- C’est Conan, bande d’abrutis ! Le pirate de la Côte Noire.
- Ah ! Alors, non ! C’est pas une danseuse de Shadizar !
- Je suis né dans les bas quartiers de Kordava ! Si à cinq ans, tu ne sais pas te servir d’une lame, tu es mort !
- Moi, j’ai grandi à Messantia et mon père était tueur pour la guilde du chien jaune. J’ai tué mon premier homme à huit ans !
- Et toi, Conan ?! Tu es né où ?
- Sur un champ de bataille !
« Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur… et ceux qui t’en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur » Jack Beauregard ("Mon nom est personne")
- Je te croyais mort ! Ton navire avait coulé !
- Il faudrait un océan plus grand pour m'avaler !