- Qui ça ? Makiquoi ?
- Machiavel…
- Ah ? Et il a fait quoi ce type ?
- Il a notamment écrit « Le Prince ».
- Ah, oui… Le Petit Prince ! J’ai lu ça quand j’étais petit…
- Mais non… Pas le Petit Prince… Juste le Prince !
- Je ne voudrais pas vous donner de leçons, mais je pense qu’on dit « le prince juste » et pas « le juste prince » … Vous devez confondre avec « le Juste Prix » …
Critique :
Dans ce premier épisode, nous découvrons un Machiavel jeune qui s’ennuie à mourir à force de recopier des documents. Nous sommes à la fin du XVe siècle et les photocopieurs ne sont pas encore au point… 😊
Un jour, on s’en vient quérir chez son employeur, le chancelier, un secrétaire pour les besoins d’une enquête. Machiavel, évoque une histoire de fesses (pas ce que vous pourriez croire si vous avez l’esprit mal tourné) et se porte candidat. A sa grande surprise, il va devoir travailler avec son pire ennemi, celui qui a arrêté son père, témoigné contre lui et conduit en exil dans les marais où son géniteur mourra au bout de six ans…
Jean-Marc Rivière nous propose un scénario bien ficelé qui nous fait découvrir Florence à l’époque du moine Savonarole, un illuminé qui prive, par ses bondieuseries, les Florentins de leurs menus plaisirs. Il transforme Machiavel en enquêteur dans une affaire de meurtre avec des connexions politiques et un complot.
Les dessins de Gabriel Andrade Jr sont magnifiques ainsi que la mise en couleur d’Elvire De Cock. Voilà qui est parfait pour une plongée au cœur de la Renaissance italienne. Découvrez vite ce premier épisode en sachant qu’il y a une fin… Peut-être pas définitive, mais il y a bel et bien une histoire complète dans ce premier tome. Longue vie à Machiavel… Le personnage de BD, évidemment, pour l’original, c’est un peu tard pour émettre de tels souhaits
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En 1498, à Florence, Savonarole prêche son fanatisme dans les rues de Florence. A cette époque Niccolo Machiavel est un jeune copiste qui s'ennuie aux archives de la chancellerie, alors quand on mandarin secrétaire pour seconder le commissaire sur une affaire de meurtre, il se porte aussitôt volontaire.
Voici donc une enquête politico-policiere se déroulant au temps de la renaissance italienne et ayant pour personnage principal Machiavel. Il apparaît ici comme un jeune homme naïf qui place la justice et la vérité comme valeurs importantes. Mais la réalité qu'il va découvrir est bien loin de ses idéaux. La politique, les jeux de pouvoirs, la puissance de l'argent... c'est cela la réalité et c'est à cela qu'il va se frotter, aux rouages de la manipulation.
Une histoire très plaisante à lire, des personnages bien campés et sympathiques.
Le dessin est très efficace et expressif. Les décors sont soignés et l'on peut reconnaître les monuments de Florence.
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La couverture de cette BD était alléchante : la Renaissance à Florence, Niccolo Machiavel, un personnage complexe permettant quelques libertés, une période de rupture avec l’année 1498, celle où le pouvoir théocratique du frère dominicain Jérôme Savonarole va vaciller…
Machiavel n’est alors qu’un simple employé aux archives de la Chancellerie de Florence lorsqu’un cadavre est découvert. On lui demande d’assister comme greffier l’enquêteur de la seigneurie, Soderini. Ce dernier n’est autre que l’homme qui a arrêté son père, accusé d’avoir détourné à son profit des fonds. Niccolo n’a dès lors plus revu son père mort en exil. Autant dire que le fait d’être obligé de servir Soderini lui coûte. Pourtant les deux vont s’unir et découvrir que ce crime est peut-être lié à la situation politique de la Cité.
La colorisation très contrastée de cet album en gâche un peu les dessins. Le scénario quant à lui utilise l’époque, mais contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, il n’y a guère d’enquête, juste une plongée dans la situation politique chaotique du Florence d’alors. Ceux qui ne connaissent pas l’époque n’y gagneront pas vraiment d’explications. L’ensemble déçoit donc de ce point de vue, même si l’idée d’associer Soderini et Machiavel permet de glisser des leçons de réalisme politique.
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En 1499, Florence fait le siège de Florence depuis de longs mois déjà. La ville est à bout, mais de l'autre côté des murailles les florentins n'ont plus suffisamment d'argent pour payer les mercenaires et lancer l'assaut final. Pour les deux camps le dernier espoir est cette légende de tresor des Medicis.
Nouvelle enquête pour le jeune Niccolo Machiavel qui va s'opposer aux espions pisans, espérant eux aussi mettre la main sur le trésor caché par Laurent de Medicis.
C'est un très bon scénario servi par un personnage central intelligent, amoureux de la république florentine et attachant. Entre intrigue politique, tableau de la renaissance italienne à Florence et chasse au trésor, on ne s'ennuie pas.
De plus le dessin est particulièrement soucieux du détail avec des arrières plans travaillés.
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La voie du mal est le premier tome des enquêtes de Machiavel, série de bandes dessinées signées Jean-Marc Rivière et Gabriel Andrade.
Nicolas Machiavel s'ennuie aux archives de Florence. Il est alors débauché par le commissaire Piero Soderini pour devenir son secrétaire sur une enquête.
Première aventure réussie avec une enquête politique au sein de l'Italie de la fin du XVe siècle. Les dessins réalistes sont magnifiques avec une belle mise en couleur d'Elvire de Cock.
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Super World fait penser à un monde fabuleux digne d’un manège Disney avec sa douce mélodie envoutante. Dans ce futur anticipé, les super-héros ont débarrassé la Terre des affreux terroristes, des malfrats en tout genre et même des extraterrestres envahisseurs. Rien que cela ! Ils ont payé également un lourd tribu puisqu’ils ont dû se sacrifier pour ne laisser que des ados boutonneux jouant avec leur Nintendo DS.
Excellente idée que d’avoir laissé aux survivants des maisons pavillonnaires dans un quartier carré englobant la Tour Eiffel comme un trophée qu’on exposerait. Au-delà des murs, c’est la populace qui s’entasse. Je n’avais jamais imaginé un tel découpage de Paris mais c’est très intéressant à voir sur le papier.
Au niveau du graphisme, il est très agréable à regarder. C’est beau et c’est précis. C’est surtout lisible. Moi, cela me convient parfaitement. On retrouve d'ailleurs la dessinatrice de la série Héro Corp.
Au niveau de l’intrigue, on ne va pas directement à l’essentiel. C’est par petite touche progressive. C’est assez bien mené sauf la fin qui va sans doute un peu trop vite.
La suite est également intéressante bien que cela soit plutôt un retour en arrière sur ce qui s’est passé avec les ainés. On découvrira les origines de ce fameux big bang qui a bouleversé toutes les données.
J’ai beaucoup aimé l’originalité de ce titre bien réalisé. Pour autant, on s’apercevra assez vite que ce n’est pas un beautiful world…
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Un dernier volume dont la lecture a été un peu mitigée.
Ce n'est pas dans le sens où ce dernier volume est moins bien que les deux précédents mais dans le sens où il méritait peut être d'être plus développé. Il est le point culminant des problèmes commencés dans le tome précédent et propose des solutions. Cependant, tous les problèmes ne sont pas résolus, l'action se passe peut-être trop vite... . Je suis donc un peu déçu et j'aurais aimé un 4ème volume...
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Des BDs qui nous racontent l'histoire d'une personne ordinaire qui devient extraordinaire, il y en a plein. Mais des BDs qui parlent de l'après super-héros, ça c'est moins fréquent.
On se retrouve ici avec des super-héros qui n'ont que les super pouvoirs. Des descendants sans morale, sans personne à aider. Mais des descendants parqués dans le luxe pour mieux les endormir dans l'oisiveté et mieux les surveiller.
Le scénario interpelle. Dans ce premier tome, l'auteur prend le temps de placer le décor et ses personnages. C'est tout à son honneur. Il se penche sur les travers humains - l'ennui et l'ego notamment - avec intelligence. Les dernières pages promettent un deuxième tome plus explosif. C'est, pour moi, une bonne entrée en matière.
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Ce tome trois reprend tous ce qu'on peut retrouver dans les comics "classiques". Les batailles finales sont vites bouclées et les personnages ne sont pas totalement exploités d'après moi.
La fin de cette bande-dessinée, enfin ce qui d'après la quatrième de couverture est la fin, appelle une suite. Ça ne peut pas se finir comme ça. Ce serait vraiment laisser en suspens le début de quelque chose. Et ça c'est vraiment nul.
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Ce roman assez drôle et bien écrit aborde avec humour le thème du couple, de la fidélité et de la famille.
Paul a perdu Maud et retrouvé sa mère qui "Dans l'une de ses vies antérieures, avait probablement donné des cours de sadisme à Attila"
J'ai lu ce livre sans déplaisir, mais sans entrer dans les personnages un peu caricaturaux.
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Cela fait 14 ans que les post-humains adultes sont considérés comme morts. Aujourd'hui ils sont de retour et doivent reprendre possession de leur vie.
Cependant, leurs enfants devenus adolescents vont être plus durs à approcher que prévu.
Un second volume dans la lignée du premier.
Un dessin assez expression et accrocheur, des personnages attachants et une intrigue bien sympa !
J'ai hâte de lire la suite et fin !
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Florence, 1498. Le jeune Machiavel s’ennuie aux archives de l’État, où il est censé classer et recopier des documents. Quand Piero Soderini, personnalité centrale de l’administration florentine, vient le chercher pour qu’il l’assiste dans une enquête, Machiavel n’hésite pas.
L'avis de Louisa, 15 ans : Cette courte BD permet de faire connaître la vie du célèbre Machiavel. Selon moi, ce premier tome des aventures de Machiavel est trop court, il ne laisse pas au lecteur le temps de réellement comprendre le contexte historique et de prendre goût à l’histoire. Le récit reste tout de même intéressant et divertissant.
L'avis de la rédaction : Si vous aimez les polars historiques, vous allez adorer cette BD ! La Florence de la fin du XVe siècle est très bien reconstituée et l’histoire permet de comprendre le jeu des intrigues politiques. Machiavel, personnage historique, vit ici de passionnantes aventures... fictives.
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Dans un futur pas si lointain, l’humanité vit en sécurité derrière un bouclier spatial placé en orbite par des super-héros afin de protéger la Terre des agressions extérieures. La mise en place de ce système de défense imparable a cependant coûté la vie à toute une génération de post-humains. Depuis, en guise de gratitude et afin de contrôler leurs faits et gestes, leur progéniture vit cantonnée dans un quartier résidentiel luxueux situé au pied de la Tour Eiffel. En échange de cette vie oisive à l’abri du besoin, ils ont renoncé à utiliser leurs capacités extraordinaires. Un événement inattendu va néanmoins remettre en question cet ordre établi…
Après Bad Ass et Le Cercle, une nouvelle trilogie voit donc le jour au sein de cette collection Comics Fabric des éditions Delcourt, qui propose des comics réalisés par des auteurs européens. Le titre et la très belle couverture signée Stéphanie Hans ancrent immédiatement cette nouvelle série «made in France» dans le genre super-héroïque. Démarrant son récit par la célèbre devise de Spider-Man (« Grands pouvoirs, grandes responsabilités ») et proposant un concept qui fait inévitablement penser à Rising Stars, Jean-Marc Rivière ne se contente pourtant pas de recycler des idées déjà surexploitées outre-Atlantique. Pour sa première incursion dans le monde de la bande dessinée, le romancier multiplie certes les références aux œuvres américaines, mais a l’intelligence de situer cette saga dans une ville de Paris délicieusement détournée et dans un monde qui n'a plus besoin d'être sauvé… où les super-slips n’ont plus de véritable raison d’être.
Bien loin de l’âge d’or des super-héros, l’auteur dépeint une société très contemporaine où les véritables vedettes se nomment Johnny Depp, Angelina Jolie ou David Guetta et s’intéresse à une bande d’adolescents pleins de tunes, mais sans but. Enfermés dans des ghettos de riches, enviés par ceux qui vivent à l'extérieur et orphelins de parents et de valeurs, ces gamins rebelles et capricieux finissent par se fatiguer d'être ainsi restreints dans leur liberté. Sans virer dans la critique sociale, le récit privilégie le divertissement, mais s’amuse tout de même à aborder des thèmes très à la mode, tels que le star-system ou les déboires des gosses de gens fortunés.
Si cette mise en bouche prend le temps d’installer ses personnages, tout en distillant les éléments nécessaires à la compréhension de cet univers avec parcimonie et savoir-faire, le rythme s’accélère lors du dernier tiers, promettant une suite plus portée sur l’action. Visuellement, Francesca Follini allie un trait dynamique à des personnages hyper-expressifs. Combiné à un découpage très comics, ce dessin inspiré des manga insuffle beaucoup de fluidité à la lecture et se met entièrement au service de l’histoire.
Un premier volet efficace et divertissant, pourvu d’un cliffhanger qui ne manquera pas de donner envie de découvrir la suite.
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Très déçu par ce roman, qui commençait pourtant vraiment bien. J'ai aimé cette entrée en matière, avec un style original et qui engage à lire la suite. Paul avoue son adultère à sa femme, et la façon dont il narre cet aveu est très bien écrite. Sa femme le quitte aussitôt et la suite est vraiment décevante car il va traîner sa peine tout au long des 251 pages, sans vraiment apporter de réflexion intéressante sur son couple et les mécanismes qui l'ont poussé à agir ainsi. J'exagère un peu ; il y a des tentatives pour expliquer les rouages d'un couple et ce qui peut le pousser à l'usure. Mais j'ai trouvé que cela n'avait vraiment pas de profondeur et restait beaucoup trop superficiel là où il y a tant à dire. Régulièrement l'auteur meuble en faisant des références à des hauteurs ou des artistes, et j'avoue que je n'apprécie pas cette façon de placer des références que nous ne sommes pas censés connaître. Je n'ai au final vraiment pas trouvé d'intérêt à lire ce roman.
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Ce deuxième tome est plus dynamique, plus concentré sur les actions. Plusieurs phénomènes s'entrecroisent : le retour de certains super-héros, un complot politique, le conflit humains/post-humains, la soif de puissance de certains, etc. C'est assez dense mais plutôt bien fait.
J'aime beaucoup les graphismes de cette série.
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