Jean-Marc Stalner

Vingt-cinq ans après la fin du premier cycle qui avaient passionné les lecteurs des années 1990, Jean-Marc Stalner reprend le héros co-créé avec son frère, pour un nouveau tome qui répond à bien des questions.
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Il en résulte un excellent divertissement fort bien narré et dessiné, parsemé de clins d’œil que ne manqueront pas de relever les initiés, et délicatement mis en couleurs, comme pour les précédents épisodes, par l’efficace et talentueuse Patricia Kraehn.
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Très bon moment en compagnie de cette bande dessinée. On y découvre des paysage magnifique ainsi qu’une histoire attachante.

Pour peu que l’on aime les chiens et la montagne en plus, cette BD nous emmène dans les Alpes.

Elle se lit plutôt rapidement mais elle nous fait voyager. C𠆞st l𠆞ssentiel.

Suite de cette série en quatre tomes balançant entre chronique familiale et récit d’espionnage dans cette France du XIXe siècle en pleine révolution industrielle.



Alors que le premier tome se concentrait plutôt sur tensions autour du Baron Charles de Villemont, c’est surtout le va-et-vient sur la propriété de son cousin, le comte de Charlant, que l’on va suivre dans ce deuxième tome.



Le mystère qui entoure ces personnages s'épaissit et les suspects sont encore beaucoup trop nombreux pour commencer à y voir clair parmi les raisons qui ont poussé au meurtre du Baron.



L’arrivée d’un nouveau personnage, en la personne de Jean-Baptiste Chagnon, va encore agrandir le mystère qui entoure ce drame familial et les actes criminels qui frappent la région.



Le graphisme des frères Stalner, magnifiquement documenté et très réaliste, continue de servir admirablement l’intrigue mise en place par les auteurs.

Mise en place réussie de cette série en quatre tomes de la Collection Caractère chez Glénat, qui se déroule dans la France du XIXe siècle et qui fait partie de l'univers des Cazenac ("La Croix de Cazenac").



Cette chronique familiale mettant en scène les proches du Baron Charles de Villemont se déroule sur fond de révolution industrielle, en cette France du XIXème siècle.



En revenant au château en compagnie de la jeune Mathilde, qu’il vient d’épouser pour sa dot, le Baron va jeter de l’huile sur les tensions qui règnent dans sa demeure, dans sa famille et dans la région.



Partagé entre un associé et cousin (le comte de Charlant) qui veut lui prendre son business, deux femmes (Mathilde et sa servante) qui rêvent de le fuir et une vague de crimes auxquels il ne semble pas étranger, le Baron semble avoir du pain sur la planche.



Sans jamais atteindre le niveau d’une série comme "Les maîtres de l'orge", cette mise en place des personnages et du décor, dessinée à quatre mains par les frères Stalner, est finalement assez prometteuse.

Il s'agit de l'adaptation en bande dessinée du long-métrage "Belle et Sébastien, l'aventure continue" réalisé par Christian Duguay et qui est sorti au cinéma pour Noël 2015 ! Écrit par les scénaristes du film eux-mêmes et dessiné par Jean-Marc Stalner, cet album relate l'histoire complète du film dont l'action se situe en septembre 1945 alors que la Seconde Guerre Mondiale vient de prendre fin.



C'est une bd familiale qui nous replongera dans cette belle aventure entre un petit garçon et son chien dans le cadre de paysages pyrénéens époustouflants. C'est plutôt bien dessiné mais le scénario du sauvetage reste assez classique. Cela n'apporte rien de nouveau et de très moderne. A noter que mon avis ne porte que sur le tome 2 qui n'était pas précisé en tant que tel. Cela se lit comme une histoire indépendante. Je n'ai pas trop envie de découvrir les autres tomes car ce que j'ai lu m'a suffit. Je reste néanmoins indulgent avec la notation.

J'ai profité de la dernière intégrale en mini format que nous offrent les éditions Glénat. Cette histoire n'est pas désagréable à la lecture. Elle possède tous les codes qui prévalaient dans les années 80 et 90 pour le meilleur et pour le pire. Il reste encore un petit charme désuet agrémenté par les beaux dessins des frères Stalner. Le graphisme est toujours aussi sublime.



La chronique sociale et l'aspect historique s'effacent nettement devant la haine, la jalousie et les histoires d'adultères. On a droit à une série passion dans la veine des feuilletons TV qui passent tous les après-midi pour contenter la fameuse ménagère de moins de 50 ans. Pour ma part, j'ai bien aimé le côté intrigue politico-financière.



Le premier tome était pourtant prometteur. Cependant, les personnages changent de caractère presque artificiellement dans le second. Les rebondissements ultérieurs paraissent non crédibles tant les ficelles sont grosses.



Au final, cette série ne transcendera pas le genre romanesque. Elle possède par exemple moins de force qu'une autre série similaire comme Les Maîtres de l'Orge. Elle n'en demeure pas moins divertissante.



Le final réserve une bonne surprise à ses lecteurs habitués aux productions Stalner. Elle annonce une autre saga d'importance: celle de La Croix de Cazenac que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé.

J'ai tout de suite accroché avec le style de l'histoire contant la ruée de l'or vers le Klondike. Ce n'est pas étonnant car les frères Stalner sont aux commandes de cette nouvelle série. le dessin est toujours aussi magnifique avec ces beaux paysages de l'Alaska malgré son climat très rude. le récit est fluide et c'est un véritable plaisir de lecture.



On apprendra ainsi que 100.000 prospecteurs affluèrent dans la région entre 1896 et 1899 dans une sorte d'hystérie collective poussée par les médias. Cependant, seulement 4000 d'entre eux vont trouver de l'or sur place. Pour les autres, cela sera soit leur dernier voyage, soit un retour à la case départ. Il faut dire que le climat très froid (-50 degrés) associé au port de lourdes charges et ravitaillement sur de longues distances sera très difficile à supporter pour la plupart.



Par ailleurs, les retardataires étaient jaloux des premiers découvreurs et tentaient de « faire sauter » les titres miniers originaux obtenir des concessions minières couvrant le même territoire. La ville canadienne de Dawson située au confluent des fleuves Yukon et Klondike à proximité du lieu de la première découverte va passer de 500 habitants à 30.000 en moins de 2 ans. Bref, j'ai aimé découvrir tous ces détails historiques tombés dans l'oubli.



Au final, le scénario est certes simple mais efficace. On va suivre avec un grand plaisir les aventures du jeune Matt en espérant qu'il trouve effectivement de l'or sous la neige.

L'Alaska au printemps, ça n'a clairement rien à voir avec cette épreuve constante qu'est l' hiver.



Matt s'en rend bien compte maintenant, lui qui a profondément changé.

Plus à l'écoute de ce qui l'entoure, que ce soit la faune, la flore, les courants, tout le rapproche de cette nature luxuriante, et à l'inverse, tout l'éloigne de plus en plus de Dawson, Marie...



D'ailleurs, Marie ne hante plus ses rêves, elle a depuis quelques temps été remplacée par Mayoké, cette jeune indienne qui accompagne partout ce bourru de Mersh, avec qui on ne sait jamais sur quel pied danser, à se demander ce que les indiens lui trouvent vu qu'ils ont l'air de particulièrement l'apprécier.



Pour Matt, il n'en est pas de même, cette "appréciation" se limite à se poser la question si ils veulent tout simplement se débarrasser de lui, le tuer, ou... ce qui les retient de le faire.



Donc, de là à imaginer pouvoir approcher Mayoké d'un peu plus près, il y plus qu'un pas à franchir et elle n'a pas l'air intéressée non plus.



Mais à force de persévérance, Matt pense se rapprocher de plus en plus d'un gisement d'or, sa vie risque donc de bientôt se confondre avec son rêve et ses ambitions, à moins que d'ici là tout ne change...

Janvier 1898, Klondike, Alaska



Pour Matt Bowers, la prospection n'est toujours pas synonyme de succès, il n'a toujours pas trouvé d'or sur sa concession.



Mais il n'est pas sans ressources et ramener de la viande, produit de sa chasse, à Dawson, ce coupe-gorge qui ne cesse de s'aggrandir, lui permet de survivre et de continuer l'aventure.

Il faut dire qu'avec plus de 40,000 âmes maintenant et des conditions de vie très aléatoires, la viande s'y achète à prix... d'or.



Pour ses amis, tout à l'air de se passer au mieux aussi.



Stevens a fait fortune avec ses... poules, enfin, avec leurs œufs aussi, et Marie, toujours aussi jolie, est devenue la reine de Dawson.

Vendre ses charmes, dont elle n'a jamais douté un instant en arrivant d'ailleurs, a toujours été son objectif pour réussir dans la vie, et il est évident qu'elle avais raison.



Pour Matt, passer à Dawson une fois de temps en temps lui permet donc de revendre de la viande, et de repartir avec le nécessaire pour subsister dans sa cabane perdue dans la forêt.



Mais voilà, alors qu'il traverse un lac gelé, le sort va encore lui jouer un mauvais tour....

1897, on y est, c'est la ruée vers l'or.



Les Etat-Unis ont acheté l'Alaska à la Russie en 1867, et depuis qu'un article est paru dans un journal vantant les nombreuses découvertes d'or dans ce nouveau territoire, c'est la folie.



Les gens se précipitent par milliers pour décrocher une concession et nourrir le rêve de faire fortune, de changer de vie.



Mais bien souvent, cet enthousiasme fait bien vite place à la désillusion, le désespoir et des faillites personnelles irréversibles.



L'Alaska n'est pas à proprement parler une région hospitalière : le froid, la neige, les loups et pire encore, le rebu de toute la société qui vient de s'y donner rendez-vous.



Pour Matt Bowers, un jeune fermier de Trois-Rivières dans le Connecticut, le jeu en vaut quand même la chandelle et il a tout vendu pour vivre cette nouvelle aventure et tenter, comme tous les autres, de faire fortune en découvrant de l'or en abondance.



Mais très vite la réalité va reprendre le dessus sur ses rêves les plus doux...

Un cycle oubliable tant par le dessin que le scénario. Cette histoire est pleine d'éléments qui auraient être correctement exploités et qui au final donne la sensation d'une histoire pleine de "deux ex machina". C'est dommage...

Un peu mieux que le précédent tome mais le scénario reste faible. Le secret est révélé, l'intrigue est moins portée sur l'action mais que ça reste pauvre et peu intéressant. Le dessin reste moyen et peu dynamique.

Euh, comment dire, c'est plus une BD mais un soap opéra. Le scénario multiplie les rebondissements sans aucun intérêts (que ce soit pour le lecteur et pire pour le héros principal qui n'en a rien à faire).

Les dessins sont toujours quelconques.

On ne peut pas dire que le scénario soit particulièrement passionnant. Et le dessin n'apporte pas de plus-value à l'ensemble.

Très belle BD avec un joli coup de plume et très fidèle au film

On est plongé dans le Paris des Apaches de la Belle Époque. Une BD qui ressemble à un film, tant le rythme est trépidant. Merci et vive les chats de gouttières!



'' Furtive, hésitante à l'orée

De la forêt, chère adorée

Dites-le-moi, que cherchez-vous

Petite brunette aux yeux doux ?

Est-ce le frisson du mystère

Tendre à mourir et qu'il faut taire

Et n'avez-vous pas peur des loups

Petite brunette aux yeux doux ? (...) ''

Voici enfin le dernier tome de cette saga plein de mystères écrite par Frank Giroud.

Le précédent tome, nous l'avons dit, avait fait la part belle aux révélations de l'intrigue principale. Cependant Iannis, peu convaincu par les autres membres du cercle, ne s'intéresse que très peu à leur projet humaniste un peu fou.

Et c'est effectivement de cette fracture que découle toute l'intrigue de ce cinquième tome.

Les rebondissements sont nombreux et le rythme haletant.

Une bonne note pour cet ultime album.

Le cercle est enfin réuni. Les membres du cercle de Minsk se retrouvent enfin et vont se lancer dans un projet de grande envergure qui laisse Iannis un peu froid, préoccupé qu'il est par la recherche des meurtriers de sa sœur ...

Giroud redonne à sa série un rythme plus palpitant que le précédent opus. L'intrigue est dévoilée, ne reste que l'issue qui est bien incertaine.

On attend la fin avec une impatience polie, le mystère étant levé.

Est-ce l'accumulation de projets ? Est-ce une lassitude ou un rhume mal soigné ? Nous ne serons sûrement jamais ce qui s'est passé dans l'esprit de Giroud lorsqu'il a écrit ce tome 3 du Cercle de Minsk.

Les illustrations sont toujours molles et sans âmes. Nous n'en dirons pas plus.

L'action, dans ce troisième opus, est centré sur le héros principal et faire la part belle aux flash-back qui, censément éclairé le récit, sont un peu prévisibles. Mais l'intrigue n'avance pas, les adversaires eux se multiplient pour rien.

La fin arrive péniblement et on se surprend à se demander comment le scénariste va s'en sortir.