Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit.
"Dans la vie comme dans les romans, il y a qui s'obstinent à rester des personnages secondaires."
Chère Irène,
Au Téléjournal, ils viennent juste de dire qu'à Paris le printemps était splendide. Mais ils ont oublié de montrer des images. Décris-moi ce que tu vois, Irène, de la fenêtre de ton bureau à l'agence de publicité. D'habitude, tu es bonne là-dedans, toi.
Ici, la neige a complètement fondu.
Lorsque, dans un roman que je lis (en ce moment, c'est du Giono), le
héros se sent ému en marchant le long des rues de la ville où il a grandi,
moi, ça me touche beaucoup. J'en ai même parfois les larmes aux yeux.
Je n'arrive pas à en démêler l'écheveau — pour copier le style d'un des vieux auteurs de mon livre de français. Dans mes mots à moi, je te dirais plutôt qu'ils sont entortillés dans le velcro, les événements...