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3.22/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Marie Roughol a 47 ans et vit dans la rue depuis bientôt 25 ans maintenant. Un jour de 2013, il rencontre Jean-Louis Debré sur les Champs Élysées. Il propose à l'actuel président du Conseil constitutionnel de lui garder son vélo le temps de faire ses courses sur la plus célèbre avenue du monde. Le politicien décide alors d'échanger avec le SDF, une discussion qui va se transformer en un livre intitulé "Je tape la manche".

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Bibliographie de Jean-Marie Roughol   (1)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C'était à nouveau la galère. Je n'ai jamais pu m'habituer à cette vie.
La nuit dans la rue, c'est la loi de la jungle, le jour la règle c'est chacun pour soi, chacun son trottoir, et même chacun sa rue.
La nuit c'est pire.
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Grâce à l’Ancien et à ma propre expérience de la tape, je me suis rendu compte que l’humour, généralement, ça paye. Il faut faire genre « pour mes vacances à Courchevel, s’il vous plait » ou « pour dormir au Plazza », « manger chez Robuchon » ou « pour la Fashion Week des clodos », ou encore « pour la fête nationale des clodos ». Cela fait marrer les gens, et ils vous donnent plus facilement.
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Le seul problème à cette époque venait de Patrick. Il buvait beaucoup trop.
(…)Souvent il était si mal qu'il nous parlait de lui, de sa fille. Il nous a dit qu'il avait bossé dans la maroquinerie de luxe de Louis Vuitton. Il fabriquait les mules. Il gagnait alors correctement sa vie. Il nous a même dit avoir eu une Porsche Targa.
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Le Mytho.

Gilles, que les gars de la rue surnomment « le Mytho », s’installe toujours au même endroit (…)
Il raconte n’importe quoi. Il dit trouver régulièrement des liasses de billets. (…)
Je ne sais pas où il va dénicher ses conneries. Personne ne le croit, mais il continue à délirer. Il ne se rend même pas compte que tout le monde rigole de ses histoires. (…)

Il est dingue, le papier est resté collé au bonbon et, manifestestement, il ne se décolle pas.
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La rue, c'est dur. Il faut aussi subir les passants, affronter les injures, les insultes, les regards méprisants. On est souvent considéré comme des moins-que-rien, comme m'a dit un jour un monsieur.
(…)À une dame qui passait devant, j’ai demandé gentiment une pièce pour manger, elle m’a regardé et a rétorqué :
« Tu salis le trottoir, j’habite ici et n’aime pas les pauvres ».
Moi, je lui ai alors répondu : « Vous êtes une snob à l’abri de rien, vous ne savez pas ce qui peut vous arriver demain . »
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Grâce au Samu social, à la Protection civile, aux Restos du Coeur, notre vie est moins difficile. J'aurais aimé rencontrer Coluche. Ce qu'il a fait pour nous est super. (p 145)
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Je le répète, on ne peut pas imaginer combien se retrouver sous une douche chaude fait du bien! Cela vous requinque le moral, vous fait retrouver un peu de dignité. Traîner sa crasse toute la journée, c'est désespérant. (p 71)
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Protéger son territoire.

Il est indispensable de constamment surveiller son territoire, comme un loup, d'être en permanence vigilant .
Souvent se pointent des mecs qui veulent vous virer, surtout les jeunes, qui ne respectent pas les anciens .
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L'homme est ce qu'il cache et, derrière chacun d'entre nous, il y a toujours une histoire de parcours de vie : il m'intéressait de les connaître.
Nous croisons peu de personnages originaux et beaucoup de copies.
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Dès mon arrivée à Nanterre, j'ai été sommé de me foutre à poil pour passer à la douche.
Les plus cinglés ont été déshabillés de force et passés au canon à eau pour les calmer ou les dessaouler. Si les vêtements étaient trop crades, on nous refilait des fringues propres.
Après, direction réfectoire, et lentilles et fayots... Ensuite un immense dortoir. Les lits superposés étaient alignés les uns à côté des autres. Impossible pour moi de fermer l'oeil de la nuit. Des mecs rotaient tout fort, pétaient, d'autres déliraient ou ronflaient, produisant un bruit pareil à un tir de mitraillette.
A 5 heures, après un café couleur de jus de chaussette avec du pain, je me suis retrouvé sur le trottoir.
Ce fut pour moi une véritable nuit de cauchemar. J'avais rencontré l'enfer et perdu toute dignité. Nous étions traités comme des animaux nuisibles. Je me suis promis de ne jamais revenir dans ce centre, de ne plus me faire choper par les "bleus".
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