Citations de Jean Markale (301)
Il n’y a pas de roses sans épines. Alors, occupons-nous des épines et tentons de les arracher sans trop nous écorcher.
Le parfum de cette rose est absolument sublime. Respire-le ! Ces bons moments nous permettent d’oublier quelques instants nos ennuis !
Le peuple est friand des retournements de situation, et il est toujours enclin à applaudir celui qui parle en dernier !
Que ceux qui nous accusent feraient bien de remettre de l’ordre dans leur propre maison.
Ce qui fait la force de ce Secret, c’est précisément le fait qu’il est secret. Celui qui connaîtra le lieu où est enfouie la preuve sera le maître du monde, non pas parce qu’il la divulguera, mais tout simplement parce que le monde saura qu’il la détient. Il me faut la preuve de ce Secret.
Plus nous tentons d’avancer, plus nous reculons. C’est la loi du silence qui s’impose quel que soit le degré de ceux que je fais interroger. J’ai tout essayé, l’intimidation, la torture, les promesses d’argent, rien n’y fait. Ils ne savent rien, ou du moins, ils prétendent ne rien savoir.
Les hommes ne sont que des fanfarons qui se croient les maîtres du monde alors qu’ils ne sont que nos hochets.
On a jugé que j’étais capable d’étudier et de devenir un bon philosophe. Alors, je suis parti pour étudier. Ma seule fortune, c’est ce que j’ai appris auprès de mes maîtres dans plusieurs universités. Et c’est aussi mon seul titre de noblesse.
Nous n’avons pas l’intention de te dévorer, mais de t’honorer à cause de ta beauté et de ta prestance.
Il existe à l’état potentiel dans l’inconscient collectif, s’appuyant sur un célèbre exemple em-prunté à la zoologie, celui de la mante religieuse. On sait que la fe-
melle de cet animal, une fois la copulation achevée, dévore le mâle qui vient de la féconder, démontrant ainsi que le mâle n’est utile qu’une seule fois et dans un but bien précis.
L’histoire est, sous une forme de récit événementiel, une connaissance, une vision d’une réalité vécue.
Il n’y a aucune notion de vrai ou de faux dans le mot légende, car il provient d’un adjectif verbal latin bien connu (legenda, du verbe legere, signifiant choisir, dire, lire), adjectif verbal qui marque une forte idée d’obligation. Donc, une légende, c’est ce qui doit être choisi, ce qui doit être dit et ce qui doit accessoirement être lu (dans une civilisation de l’écrit), donc transmis de génération en génération par la tradition populaire
Mais on ne prête qu’aux riches, et le déplacement de personnages est chose fréquente dans ce genre de racontars…
Un âne, qui souffre de la faim et de la soif, ne choisit pas entre une ration d’avoine et un chaudron rempli d’eau, et meurt ainsi à la fois de faim et de soif.
Le rôle de la femme d’un roi est donc de donner à ce roi un ou des héritiers. C’est non seulement un rôle, mais un devoir. En dehors de ce devoir, elle n’a aucun droit, sinon celui de subir et de se taire. L’amour, l’affectivité, la sensualité sont des notions qui n’appartiennent pas à l’univers des princesses de sang royal.
Raconter l’affaire de la Tour de Nesle, c’est véritablement mettre la main dans un panier de crabes.
Ce qui concerne une famille royale ne peut pas demeurer banal, car derrière les individus, il y a toute une classe sociale qui, à tort ou à raison, se protège jalousement dans ses prérogatives et ses privilèges, d’autant plus si ceux-ci sont exorbitants, et les répercussions de la moindre intrigue familiale peuvent devenir redoutables.
Nul ne peut prétendre n’avoir aucun rejeton d’une union temporaire, même de la plus brève. Il suffit de quelques secondes pour féconder une femme.
Les rêves sont toujours la transposition symbolique d’une réalité vécue.