La Movida, c'est le mouvement perpétuel d'une jeunesse qui se libère des carcans que le régime franquiste lui avait imposés durant quatre décennies et qui se retrouve sous un même slogan :"on ne vit qu'une fois" .
Du reste, on oublierait l'essentiel si l'on ne disait, au moment de conclure, qu'autant que ses monuments, ses places ou ses musées, ce qui fait le principal attrait et le charme de Madrid, ce sont les Madrilènes.
Le mieux, pour prendre la mesure de l'étonnant bric-à-brac qu'est la capitale espagnole, est de s'installer un soir d'été sur l'une des nombreuses terrasses qui la surplombent. On peut alors l'embrasser du regard et se laisser gagner par le charme d'une ville "chaude, contradictoire, libre, inachevée, c'est-à-dire vivante" .
Le mieux, pour prendre la mesure de l'étonnant bric-à-brac qu'est la capitale espagnole, est de s'installer un soir d'été sur l'une des nombreuses terrasses qui la surplombent. On peut alors l'embrasser du regard et se laisser gagner par le charme d'une ville "chaude, contradictoire, libre, inachevée, c'est-à-dire vivante". Ce sont les mots de Hans, le personnage principal d'un film, véritable ode à la capitale que son auteur, Basilio Martin Patino, intitula simplement Madrid.
Le dictateur n'a pas encore rendu son dernier souffle lorsque Carlos Saura tourne Cría Cuervos, un film qui fut perçu à sa sortie comme la parabole presque limpide du moment historique que connaît alors l'Espagne.
L'œuvre cinématographique de Pedro Almodóvar est indissociable de Madrid. L'adolescent venu de province qui, à dix-sept ans, fait ses premiers pas dans la capitale, découvre une ville dont l'image idéalisée se nourrit des récits de sa mère et de ses propres rêves.