Il faut imaginer tous ces soldats qui ont faim et froid en cette aube livide du 8 février. Les pays est inhospitalier. Ont-ils peur ? Songent-ils à leur fin, loin de leur patrie ? A ceux qui périront ? Aucun témoignage ne fait état de cette angoisse et de ces maux de ventre d'avant le combat, pas plus à Eylau d'ailleurs que dans les autres batailles napoléoniennes.