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EAN : 9782849904350
331 pages
Editions des Equateurs (04/02/2016)
3.78/5   111 notes
Résumé :
Ce jour-là, Napoléon a failli tout perdre. Le 8 février 1807, à Eylau, en Prusse-Orientale, l’Empereur livre l’une des batailles les plus périlleuses de son règne. Il sera à deux doigts d’être capturé. Il ne devra son salut qu’à la plus spectaculaire charge de cavalerie de tous les temps.

Eylau, choc frontal de l’Histoire et de la géographie. Le site se trouve aujourd’hui dans l’enclave russe de Kaliningrad, l’Outre-Terre, pays étrange, annexé par Sta... >Voir plus
Que lire après Outre-terre : Le voyage à EylauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Après "La chambre noire de Longwood" qui nous avait emmené à Sainte-Hélène à la découverte de la dernière demeure de Napoléon, Jean-Paul Kauffmann nous transporte cette fois en Prusse orientale, sur les lieux d'un autre moment clé de la "geste" napoléonienne, la bataille d'Eylau qui s'est déroulée le 7 et 8 février 1807 et qui fut une hécatombe aussi bien du côté français (5000 morts, 24000 blessés) que du côté russe (7 à 9000 morts, 20000 blessés). Les deux belligérants revendiquèrent la victoire. Napoléon le fit par un laconique "La victoire nous est restée".

Preussisch-Eylau s'appelle aujourd'hui Bagrationovsk et fait partie de l'oblast de Kaliningrad, un territoire grand comme l'Ile de France coincé entre la Lituanie et la Pologne, qui fut concédé à l'Union Soviétique en 1945. le territoire est toujours russe, bien qu'éloigné du territoire de la mère partie de plusieurs centaines de kilomètres. Sa capitale, Kaliningrad, au bord de la mer Baltique, s'appelait autrefois Königsberg, berceau de la Prusse et lieu de résidence, toute sa vie durant, du philosophe Emmanuel Kant. JP Kauffmann choisit de se rendre dans ce territoire avec sa femme Joëlle et leurs deux enfants à l'occasion de la célébration du bicentenaire de la bataille, en février 2007. le livre est le récit de ce voyage, à la recherche des traces réelles ou imaginaires laissées par la bataille. Deux oeuvres artistiques sont omniprésentes dans ce récit : d'une part le roman De Balzac "Le colonel Chabert" (le retour chez lui à Paris d'un colonel de la Grande Armée, dix ans après avoir été laissé pour mort sur le champ de bataille d'Eylau) et d'autre part le tableau de Gros, visible au Louvre, intitulé "Le cimetière d'Eylau" qui représente Napoléon avec quelques uns de ses généraux le lendemain de la bataille.

Le livre est un savant et savoureux mélange entre péripéties de la bataille, notes biographiques, indications historiques et géographiques et petits évènements et rencontres qui émaillent le voyage familial. C'est tout l'art de l'auteur de nous montrer comment le passé peut irriguer et nourrir le présent, comment patience et opiniâtreté peuvent faire que le temps perdu soit un jour retrouvé. Mais la mésaventure de Chabert nous montre aussi que le passé peut être interdit de cité, condamné par l'oubli et la malveillance à demeurer à jamais refoulé. Une superbe leçon d'histoire, de philosophie et, par dessus tout, de littérature.
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J'ai aimé le dernier livre de Jean-Paul Kauffmann. L'embarras à écrire une critique un tant soit peu intelligente sur le sujet n'en est que plus certain. Dans quelle case déposer ce livre ? Reportage ? Histoire napoléonienne ? Voyage ? essai moral et politique ? la requête est vaine ; ce livre n'entre pas dans une catégorie spécifique, comme son auteur . le journaliste Kauffmann est frère des Tesson, Rolin,Chatwin,Lacarrière, leur propos n'est pas uniquement d'étonner le pékin avec des enfilades de kilomètres parcourus comme un peu les Poussin l'avaient fait dans Africa Trek (au demeurant extraordinaire odyssée), leur propos c'est aussi de convoquer l'histoire. Géographie ET histoire, le couple infernal qu'affectionne Regis Debray pour expliquer le monde. Et aussi littérature. Car Kauffmann comme les autres est cultivé. Sylvain Tesson nous abreuve du journal de Jünger et Jean-Paul Kauffmann est un exégète du Colonel Chabert. N'y voyez aucune malice ; c'est bien l'ancien colonel de cavalerie présumé mort à Eylau , le héros De Balzac qui va servir de fil rouge à ce livre.
Tout commence en février ...1807. Eylau une bataille, un carnage ; victoire pour les français mais aussi revendiquée comme telle par les russes. En 2007 pour les commémorations de la bataille Jean-Paul Kauffmann et sa famille rejoignent Kaliningrad distante de quarante kilomètres du champ de bataille. Kaliningrad c'est l'ancienne Koeningsberg, la ville prussienne de Kant annexée par les russes en 1945. Staline a expulsé les allemands et les a remplacé par une population majoritairement slave. C'est l'outre-mer de la Russie sauf qu'ici ce qui sépare l'enclave (l'oblast) de la mère- patrie c'est de la terre. Enclavée entre la Lituanie et la Pologne ce ne peut-être qu'un territoire outre-terre. Et nous voilà revenu au colonel Chabert, revenu lui aussi d'outre-terre pour demander des comptes neuf ans après. Et pendant que nous y sommes l'auteur ne serait-il pas lui aussi revenu d'un "outre-terre" ? car la blessure est là, toujours présente : les trois ans de captivité passées au Liban dans les années 1980.
Vous avez compris que ce livre est à lire sur plusieurs niveaux. Les quêtes de Jean-Paul sont à la fois historiques et tout à fait personnelles. D'où aussi un aspect rhapsodique dans la succession des chapitres. D'une savante digression sur la cavalerie napoléonienne on passe à un séjour à La Bastide-Murat (village natal de Murat), puis a une relation aigre-douce avec un "fâcheux" : un français qui a fait le voyage pour les commémorations . Tout cela soupoudré de considérations bienvenues sur la ville de Kaliningrad. Et toujours comme leitmotiv le colonel Chabert, le tableau de Jean-Baptiste Gros (Napoléon 1er sur le champ de bataille d'Eylau-Le Louvre) dont Kauffmann a scruté chaque détail, et aussi ce foutu clocher qu'on voit dans le tableau et dans lequel l'auteur aimerait tant monter pour embrasser tout le champ de bataille. Et dans lequel il ne montera pas. L'église luthérienne désaffectée qui le porte est une enclave privée. Elle fait partie d'un conglomérat qui fabrique des vitrines réfrigérées. Ainsi se termine abruptement (il nous en a tellement parlé de ce clocher qu'on pense qu'il va y a aller malgré les gardes et l'aspect vétuste ! ), un des meilleurs livres lus depuis un semestre.
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Outre-Terre, ainsi l'auteur dénomme-t-il ce territoire, grand comme l'Ile de France, donné aux russes à l'issu de la seconde guerre mondiale comme compensation pour les pertes encourues. Appelée Kaliningrad par Staline, cette enclave russe, séparée de la mère patrie par les Pays baltes, se situait en Prusse Orientale. Königsberg en était la ville principale. C'est là que naquit et vécut Kant. C'est sur ce territoire qu'a eu lieu la bataille d'Eylau le 8 février 1807, choc frontal entre deux armées qui laissèrent enfouis dans la boue des milliers de cadavres. Cette terrible bataille qui sombra dans la mémoire nationale marque le début de la fin pour Napoléon. Cet épisode sanglant fut la matrice du Colonel Chabert de Balzac.
Jean-Paul Kauffmann se rend en famille sur le site d'Eylau pour le 200ème anniversaire de la bataille. Il réussit à rendre l'atmosphère post-communiste de Kaliningrad où le passé prussien se mêle subrepticement à la ville russifiée. A ses réflexions lors de ses déambulations dans la ville et sur le champ de bataille, s'ajoutent des descriptions magistrales de la bataille d'Eylau qu'il parvient à faire revivre sous nos yeux. Dans la plaine envahie par la neige et le brouillard s'affrontent deux immenses armées. Napoléon se tient au pied de l'église, seul édifice bâti sur une colline. de son poste d'observation, il assiste impuissant au désastre imminent. Seule la charge héroïque de Murat sauve l'armée française de la catastrophe. L'arrivée tant attendue de Ney permet à l'empereur de remporter la victoire mais à quel prix. En relatant cet épisode charnière de l'histoire napoléonienne, l'auteur rend hommage à tous ces hommes entassés par brouettées entières dans des charniers anonymes, sacrifiés au bon plaisir des puissants, assoiffés de gloire et de puissance.
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J'avais déjà activement participé à la retraite de Russie avec Sylvain Tesson aussi ai-je décidé de prolonger l'expérience et me voilà partie sur le champ de bataille d'Eylau avec Jean-Paul Kauffmann pour guide.

Il a une famille qui l'aime cet homme, jusqu'à accepter de partir en plein hiver à Eylau, enfin pardon plutôt à Kaliningrad, enfin ce qui autrefois s'appelait Königsberg, faut dire que sur ces terres là rien n'est simple.
Notre auteur qui a beaucoup lu sur la bataille d'Eylau, une bataille un peu inverse à la Bérézina, nous en avons fait une victoire alors que ce qui fut la plus grande charge de cavalerie de l'histoire derrière le plumet de Murat, elle fut tellement terrible que pour la première fois on utilisa le mot de boucherie.

JP Kauffmann est un rien obsédé par les lieux, il s'y est déjà rendu, il faut dire que ce territoire est bizarrement coincé entre Pologne et Lituanie mais qu'il est Russe !

En 2007 les russes ont décidé de fêter leur victoire avec reconstitution et tout le tralala, comme c'est aussi la nôtre de victoire la famille Kauffmann au grand complet fait le voyage.
C'est l'hiver, le confort des hôtels ...c'est pas tout à fait ça, mais la guide est sympa et c'est l'occasion de croiser des personnages que l'on croirait sortis d'un roman.

L'auteur fait vite notre éducation historique avec moults rappels : les poèmes de Victor Hugo, oui oui il n'a pas écrit que Waterloo, les mémoires du Capitaine Coignet et celles de Bagration le général russe, puis bien sûr une grosse touche De Balzac. La famille râle un peu mais finit par se prendre au jeu, et JP Kauffmann lui jubile, cherche, veut tout voir, veut entrer partout, se faire un point de vue, comprendre ce qui se passa ce jour du 8 février 1807 où Napoléon faillit perdre la bataille qu'il fit ensuite immortalisée par le peintre de l'empire : Antoine-Jean Gros.
Pas facile car comme le dit l'auteur « Malgré toutes les phosphorescences du souvenir et les ensorcellements de la littérature, l'articulation entre le passé et le présent restera toujours une illusion » mais il s'acharne jusqu'à tenter de monter dans le clocher de l'église que l'on voit sur le tableau de la bataille.

Cette balade hivernale m'a plu mais disons le mieux vaut ne pas être rebuté par le brouillard, le givre, la neige. Je ne suis pas fan des batailles mais ici JP Kauffmann fait entendre sa petite musique et elle je l'aime bien, j'aime son côté rêveur perdu dans l'immensité de la plaine, amateur de reconstitutions avec les bonnets à poils et tenues de l'époque.



Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Jean-Paul Kauffmann a eu l'idée de se rendre en Prusse-Orientale, près de Kaliningrad, et d'établir le récit de ce voyage à l'occasion du bicentenaire de la bataille napoléonienne d'Eylau, deux siècles auparavant. Une victoire de Napoléon, mais avec d'énormes pertes humaines, qui l'auraient plutôt apparentée à une lourde défaite. La Prusse-Orientale, enclave russe enserrée entre la Pologne et la Lituanie, l'intéresse aussi par sa situation géographique aussi compliquée que l'est son histoire.

J'ai noté de nombreux passages et citations intéressantes, il faut admettre que l'auteur arrive bien à exprimer sa passion pour la bataille d'Eylau, avec les touches d'humour et de distance qui le caractérisent, mais si je compare avec Remonter la Marne, la narration m'a semblé plus erratique, moins linéaire… pour une rivière, c'était plus facile de suivre le fil que dans ce cas !

J'ai aimé qu'il s'agisse d'un voyage familial, d'une occasion originale pour l'auteur et sa femme de voyager avec leurs deux fils adultes. J'ai aimé la description de la Prusse Orientale, de l'hiver dans cette région méconnue, j'ai aimé les portraits de fans de l'empereur, qui reconstituent avec ferveur des batailles et des actions napoléoniennes… J'ai aimé aussi les tableaux de la bataille, commandés par Napoléon à différents peintres, insérés dans le livre, mais tout ce qui a trait à la bataille elle-même, à l'aspect géostratégique des choses, m'a laissée un peu en plan, j'ai lu quelques pages sans réussir à me représenter les choses, les forces en présence, leur situation sur le terrain, les mouvements, attaques et replis. Par contre, l'image de la terre enneigée assombrie par le sang, par les monceaux de corps de chevaux et de soldats des deux camps, est vraiment saisissante.

Comme dans Remonter la Marne, l'auteur fait preuve, mais de façon agréable et non pesante, de son érudition, citant tel historien, tel auteur, revenant de nombreuses fois sur Balzac et son colonel Chabert qui s'était illustré à la bataille d'Eylau, y était mort, et pourtant ressurgit dix ans plus tard pour réclamer sa fortune. Les pensées de l'auteur sur la guerre, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui, donnent aussi matière à réflexion.
Mon avis n'est donc pas totalement enthousiaste à propos de ce récit, mais de nombreux lecteurs y trouveront sans nul doute une manière agréable, aussi solidement documentée qu'écrite de manière enjouée, de parfaire leurs connaissances !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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critiques presse (2)
LeFigaro
26 février 2016
Jean-Paul Kauffmann revient en famille sur les lieux de la bataille, à la recherche des fantômes d'Eylau.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
24 février 2016
Outre-terre est surtout un texte passionnant, une confidence partagée où le murmure de l'histoire a recouvert le fracas de la bataille.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Les inflexions, les roulés, la manière d'articuler la langue russe me font parfois penser à l'italien avec toutefois une intonation plus âpre. Avec sa façon de mouiller les consonnes, le parler russe ne manque pourtant pas de douceur même s'il ne possède pas le soyeux incomparable de la langue de Dante. Je bois les paroles de Pantchenko que je ne comprends pas ou plutôt si, je les devine : nous, Russes, avons gagné, ils ont perdu. Je ne me lasse pas d'entendre ce parler à la fois si gracieux et si rêche. Une façon de hausser la voix et de la baisser brusquement sur la syllabe du dernier mot. Dans son phrasé à la fois sourd et sonore, cette langue détient quelque chose d'éloquent et d'indocile qui tranche avec le timbre et l'intensité de la prononciation anglo-américaine, sonore, nasillarde, une manière de relâcher les voyelles. En écoutant Pantchenko, j'ai l'impression que le russe se parle pleinement de la bouche et des lèvres ; l'anglo-américain, lui, se déploie parcimonieusement comme si on avait le nez bouché.
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Il faut imaginer tous ces soldats qui ont faim et froid en cette aube livide du 8 février. Les pays est inhospitalier. Ont-ils peur ? Songent-ils à leur fin, loin de leur patrie ? A ceux qui périront ? Aucun témoignage ne fait état de cette angoisse et de ces maux de ventre d'avant le combat, pas plus à Eylau d'ailleurs que dans les autres batailles napoléoniennes.
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À trois heures du matin, Davout, situé à une quinzaine de kilomètres d'Eylau, a donné à ses soldats le signal du départ. Il sait que tout à l'heure le combat sera sans merci. "Les braves mourront ici, les lâches iront périr en Sibérie", tel est, avant de lever le camp, le rude viatique que les soldats reçoivent de leur chef.
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"Chabert, ce n'est que de la littérature. J'ai essayé de le lire : ça m'est tombé des mains ! Vous vous rendez compte, il revient neuf ans après. Ca ne tient pas debout ! Moi, je ne lis que de l'histoire et des bios."
Le Colonel Chabert n'est que de la littérature. Ce mépris contemporain pour tout ce qui se rapporte à la faculté de comprendre, de connaître, d'aimer que procure l'oeuvre écrite et un usage particulier du langage ! Inutilité de tout cela. Ainsi le Colonel Chabert lui tombe des mains !
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Au lendemain de la bataille d'Eylau, encore sonné, l'Empereur prendra le temps d'adresser un billet à Maria : "Tu es trop loin de moi. Aime-moi, ma douce Marie et aie foi en ton N." À cet instant, il a besoin d'un être aimant auprès de qui s'épancher.
L'a-t-il aimée, cette Maria Walewska ? À Sainte-Hélène, il révèlera n'avoir jamais aimé d'amour : "Sauf peut-être Joséphine, un peu et encore parce que j'avais vingt-sept ans." À Longwood, il confiera aussi qu'il reprochait à son frère Joseph de "jouir de tout", ajoutant : "Vous aimez les femmes. Je n'y pense guère." Une autre fois, il fera cette constatation : "L'amour n'existe pas réellement. C'est un sentiment factice né de la société." Napoléon ne fut jamais un voluptueux : "Bah ! les femmes !... Quand on n'y pense pas, on n'en a pas besoin", confessera-t-il à Gourgaud.
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Videos de Jean-Paul Kauffmann (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Paul Kauffmann
Jean-Paul Kauffmann vous présente son ouvrage "Zones limites" aux éditions Bouquins.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678916/jean-paul-kauffmann-zones-limites
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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