SILENCE
Silence, haleine douloureuse
Où s'étalent les derniers sanglots des fleurs,
A chaque pas poussé plus avant, on
Reconnaît en toi cette cicatrice
Sans visage d'une étoile
Prise dans le givre.
Et parfois, un court instant de bonheur
Passe et s'en va dans le même souffle,
Ainsi un ange vire de l'aile
S'abat, son extase
Pénètre tout.
(p.263)