C'est en captivité en Silésie que ce paysan va écrire son premier livre sur du papier d'emballage si l'on en croit wikipedia. Il y raconte les souvenirs attachés à chacun des chevaux de la ferme, leurs enfants et leurs petits-enfants. Le caractère de chacun, ses qualités et ses défauts et l'affection qu'il leur porte. Cela pourrait être vite ennuyeux mais à travers le récit, on s’imprègne de la vie rurale, des travaux à la ferme et la manière dont l'homme et l'animal font corps comme le marin avec sa barque, partageant la bonne comme la mauvaise fortune, l'homme fournissant le gîte et le couvert, l'animal quelques heures de travail, une forme d'entraide.
Aujourd'hui, l'agriculteur dans la cabine de son tracteur hors de prix, connecté sur son GPS, pulvérise du poison sur sa terre. Au sortir de la 2eme guerre, le machinisme agricole, les banques et la grande distribution ont étranglé les paysans, les poussant vers la course au rendement. Aujourd'hui, on redécouvre agroécologie que Jean Robinet pratiquait sans le savoir, comme Monsieur Jourdain avec la prose, ô tempora, ô mores...
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