Jean-Sébastien Bérubé

Roman graphique et autobiographique, apprentissage de la vie dans une quête d’idéal à l’autre bout du monde.



C’est d’abord un enfant qui bégaye et dont on se moque, qui se réfugie dans la lecture et le dessin. Au fil des bouquins, il croyait avoir trouvé la religion idéale, une religion sans dieu et sans hiérarchie où chacun pouvait chercher l’illumination et devenir bouddha. Il s’est donné beaucoup de mal, a même appris le tibétain pour pouvoir devenir moine.



Mais son voyage au Tibet lui apportera bien des désillusions…



Il apprendra que même dans les contrées loin de tout et les monastères, on trouve des profiteurs qui exploitent la ferveur religieuse, des amuseurs qui se moquent des touristes et des sectes prêtes à tuer pour avoir le contrôle.



Un apprentissage éprouvant, des dessins qui présentent les paysages fabuleux de l’Himalaya et restituent l’émotion de ce gars qui n’est pas devenu moine…

En 1999, un canadien bégayeur part au Népal, espérant devenir moine bouddhiste. Bio de Jean-Sébastien Bérubié qui va tenter de réaliser son rêve d’enfance. Parcours semé d’embûches mais aussi de belles rencontres, de paysages sublimes, comme la chaîne himalayenne, et qui remet en cause des idées reçues. Le tout assorti d’an joli trait de crayon en noir et blanc. Intéressant, intelligent, passionnant.

Jean-Sébastien Bérubé, un dessinateur canadien, quitte son pays natal pour le Népal puis le Tibet dans l'espoir de devenir moine bouddhiste.

Il nous relate son épopée dans ce roman initiatique graphique.

Comme le titre l'annonce : Jean-Sébastien n'est pas devenu moine et c'est avec une narration linéaire, manquant tout de même de rythme et d'émotion mais non dénuée d'un humour parfois un peu grinçant, que l'auteur nous démontre sa désillusion. Lui qui était parti avec, dans la tête, l'idéal d'une religion pure, égalitaire et sereine, il se retrouve confronté à un Tibet bien loin de l'image d'Epinal dont il rêvait.

Ca se lit avec plaisir, c'est dépaysant mais, pour le coup, ça ne donne pas trop envie de partir en quête spirituelle au Népal.

Côté dessin, Bérubé nous offre un dessin en camaïeu plutôt réussi et moins simple qu'il n'y parait au premier regard.

Un retour après un faux départ dans la vie d’adulte. Un retour difficile pour un jeune homme qui, à prês de trente ans se cherche encore.

Un retour dans une famille enfermant dans laquelle il est difficile d’exister.

En rentrant à Rimouski, petite ville à l’embouchure du Saint-Laurent, après un séjour au Tibet, Jean’'-Sébastien devra affronter son grand-père, un homme omniprésent et autoritaire, son père encore sous le joug du patriarche, et tout son propre passé chaotique.

Une enfance de petit garçon bègue, souffrant d’une malformation de la colonne vertébrale, un enfant, maladroit, forcément maladroit dans sa relation aux autres.Et puis le karaté Kyokushin* comme une porte ouverte vers celui qu’il est vraiment. “Deviens ce que tu es” va devenir son viatique.

Un roman graphique fort et puissant.

Une histoire sincère et franche, pudique et impudique sur la reconstruction et l’émancipation d’un jeune homme

Un jeune homme qui se bat, et se débat contre les démons d’une histoire familiale difficile.

En mettant en image le travail intime de son introspection, Jean- Sébastien Bérubé nous raconte une histoire personnelle qui devient universelle..

Voilà une très bonne bédé, sans esbroufe, simple, limpide qui parle d’émancipation par un sport de combat très violent.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

À la frontière du roman et de la BD, ce récit de Jean Sebastien Bérubé nous fait découvrir le Tibet d’une manière très détaillée tout en nous livrant une approche personnelle du bouddhisme.

L’auteur est attachant, touchant de sincérité mais l’album est un peu long et “gentillet”.

Le thème est intéressant et aurait peut être mérité d’aller un peu plus loin dans les rapports Chime et Tibet.

Certes les tensions sont connues mais nous en sommes restés au stade premier de leur histoire. Dommage

Recueil de six courtes histoires présentées sous forme de bandes dessinées. Elles sont inspirées de légendes fantastiques québécoises. C'est loin d'être inintéressant, mais c'est très inégal (chaque histoire a des auteurs différents, puisqu'il s'agit des six gagnants d'un concours). Certaines bd sont très difficiles à lire (écriture foncée sur dessin foncé), ce qui gâche beaucoup le plaisir de la lecture (difficile à déchiffrer). D'autres sont plus lisibles et originales, entre autres "Gédéon et la Bête du lac" qui est à la fois amusante et surprenante. La bande dessinée peut convenir aux adolescents comme aux adultes.

C'est un voyage fort intéressant aux confins du Népal puis du Tibet sous domination chinoise qui nous est proposé par l'auteur dans une auto-biographie assez intéressante. Pour la première fois, l'image que j'avais du bouddhisme s'est un peu égratigné ce qui explique sans doute le titre de cette oeuvre qui ne fera pas dans le prosélytisme. Certes, on va vivre également la candeur et la naïveté en même temps que le cheminement de l'auteur québécois Jean-Sébastien Bérubé.



J'avais sans doute besoin de cela pour comprendre certaine chose. J'ai bien aimé la conclusion sur l'être humain que nous sommes tous sous des habits différents ou des religions différentes. Les dérives existent malheureusement partout.



C'est un gros pavé de 222 pages mais il faut ce qu'il faut. Le dessin m'est apparue comme assez sympathique tout en rondeur pour une lecture agréable. Les situations de ce carnet de voyage s'enchaînent pour nous montrer à chaque fois un aspect un peu différent mais avec des anecdotes assez significatives. Bref, c'est une bd qui va à contre-pieds. On ne comprend qu'à la fin qu'il s'agit d'une autobiographie grâce à un cahier graphique assez intéressant avec de réelles photos. J'ai franchement bien aimé.

Comment je ne suis pas devenu moine - Jean Sébastien Bérubé



Cette sympathique bande dessinée raconte comment l'auteur, qui rêvait depuis son enfance de devenir moine bouddhiste, n'a pas réalisé son rêve d'enfant.

L'auteur quitte donc son Canada natal et part pour le Népal avec la ferme intention de devenir moine. Au cours de son séjour, il fera un voyage au Tibet et découvrira la vie dans ces pays si différents du monde occidental et finira par rentrer chez lui.



J'ai bien aimé les dessins en noir et blanc, qui ont l'air très simples mais je les ai trouvé plein de subtilités et j'ai beaucoup aimé cette simplicité

C'est une belle histoire, avec de l'humour, de la désillusion mais aussi remplie de sagesse et d'enseignements et de réalisme.

A la fin quelques photos et dessins en couleurs cette fois.



Bonne bandes dessinée je vous la recommande.

J'ai été agréablement surpris par cette oeuvre typiquement québecquoise. Visiblement, on suit l'autobiographie de Pierre-Esprit Radisson, une grande figure locale. Il aurait été un jeune blanc courageux capturé chez l'une des tribus composant les Iroquois. Son expérience au sein d'une famille iroquoise est très intéressante.



Un message à l'auteur qui rappelle à la fin de son ouvrage la chronologie marquant la vie de son héros: si on débute son action le 24 mai de l'an 1651 et qu'on lui fait vivre tout une série d'évènnements, on ne peut pas indiquer par la suite la mention hiver 1651 à la page 33. Je suppose qu'il s'agissait de l'hiver 1652 c'est à dire celui qui suit. Il n'y a rien de plus enervant que ce genre d'erreur surtout pour un récit d'ordre historique. C'est franchement pas dur de se relire avant la publication.



Malgré cela, j'ai apprécié les aventures étonnantes de ce coureur des bois alors que le graphisme et notamment la trogne des personnages n'était pas vraiment de mon goût. Le premier tome se termine dans une direction qu'on aurait eu du mal à deviner. Cela augure encore de bonnes choses pour la suite qu'on suivra avec attention.

Ce titre, comme son nom l’indique, serait plutôt à classer dans la catégorie conte même s’il y a toujours une part de fantastique dans les légendes. D’ailleurs, ce sont plutôt une succession de 6 nouvelles courtes qui ont été sélectionnées par un jury composé des plus grands noms de la bd canadienne à savoir Régis Loisel ou encore Michel Rabagliati



Encore une fois, il y a du bon et du mauvais lorsqu’il s’agit d’un collectif d’auteurs. Pour autant, il y a la moitié des récits qui ont retenu favorablement mon attention. J’ai bien aimé l’histoire du pirate, du pendu et surtout celle de la bête du lac qui a donné lieu également à une série à part entière dans une autre collection.



On se rend compte que ces récits sont assez variés et traduisent une certaine diversité que l’on retrouve également Outre-Atlantique bien que l’inspiration soit européenne.



Bref, dans l’ensemble, j’ai plutôt un regard favorable. Et ce n’était pas gagné. En effet, le scénario de certaines nouvelles serait sérieusement à retravailler.

Jean-Sébastien Bérubé veut devenir moine bouddhiste. Pour cela, il décide ni plus ni moins - après quelques années de réflexion quand même - de partir au Népal puis de faire un petit tour par le Tibet, son idéal ultime.



Les dessins, d'abord un peu tremblotants, sont très efficaces. Au fil des pages j'ai eu l'impression de voyager avec lui. Tout est en nuance de gris, c'est très beau.

A travers son voyage, notre gentil Québécois découvre différentes facettes du bouddhisme et des bouddhistes. Il va de désillusions en réflexions sur le monde et sur ce qu'il veut vraiment, sur ce qu'il est vraiment. Il témoigne également de son mal être dû à un bégaiement qu'il a depuis l'enfance mais qui ne l'empêche pas d'être très sociable. Il montre le Népal et le Tibet sous toutes leurs coutures : les bons et les mauvais côtés. L'ensemble de cette oeuvre est très touchant, percutant.



Cette bande-dessinée initiatique ouvre nos yeux sur ce que peut être l'essentiel, sur le partage avec les autres, sur la réalité de la vie et sur les multiples facettes qu'ont toutes les choses et tous les individus. C'est un récit tout en ouverture d'esprit, sensibilité et en prise de conscience.

Autobiographie dessinée d’un p’tit gars parti à Katmandou dans le fol espoir de devenir un moine tibétain. Mais la voie vers la sainteté n’est pas chose simple pour un jeune canadien. De l’apprentissage de la langue, aux routes vertigineuses de l’Himalaya et à la pollution du Népal, au Tibet sous contrôle chinois, Jean-Sébastien Bérubé rencontrera bien des déconvenues.

C’est un peu l’histoire du naïf qui découvre que ses rêves ne correspondent pas tout à fait à la réalité. Il en ressort forcément dépité. Pour sympathique qu’il soit, le récit demeure bien linéaire et un peu plat. Le dessin par trop enfantin ne fait que minimiser la narration.

Pierre-Esprit de Radisson part en expédition en iroquoisie avec le père Paul Ragueneau avec l'espoir d'évangéliser les Iroquois. Vont-ils atteindre leur objectif et en revenir sains et saufs?



Jean-Sébastien Bérubé nous montre encore son savoir faire dans ce deuxième volume de sa série Radisson. Le rythme est bon et les dessins sont très bien réussis.



Bravo!

Roman graphique original, qui aborde le bouddhisme. L'histoire d'un homme qui pensait avoir trouvé sa voie dans le bouddhisme. Il part alors pour le Népal, y découvre davantage de bouddhisme entame un périple vers le Tibet. On suit ses illusions et désillusions

C'est un roman graphique sans couleur, touchant, et qui aborde un thème peu commun

un jeune Canadien part au Tibet, un rêve et une quête; il nous fait partager son expérience spirituelle et humaine,. le dessin et ce qu'il montre sont à ce service exactement ce qu'il faut.

Jean Sébastien Buré nous propose avec cette bande dessinée un récit autobiographique bien construit, avec une logique d'étapes successives qui vont lui permettre de se construire et de dépasser, dans le bon sens du terme, ses représentations idéalisées sur le bouddhisme. Le dessin est très réussi, aussi bien dans sa manière de représenter les lieux que lorsqu'il s'agit de faire ressentir une ambiance. Ce qui ressort avant tout à l'issue de la lecture, c'est la découverte par l'auteur de la complexité humaine : chaque personne se revendiquant du bouddhisme lui donne à voir une facette d'un kaléidoscope ni noir, ni blanc, juste complexe. La question du Tibet et de la Chine est traitée également de cette manière, et le propos y gagne en force. La représentation des étrangers visitant le Népal ou le Tibet est aussi très subtilement construite, et laisse le lecteur libre de se faire son opinion. L'enjeu narratif pour l'auteur/personnage principal est l'acceptation de cette complexité, qui, une fois actée, permet d'avancer. Peut-être n'atteint-il pas l'éveil au sens bouddhiste du terme, mais c'est bien pourtant un éveil au monde et à lui-même qu'il trouve à l'issue de cette pérégrination.

Jean-Sébastien Bérubé est un jeune dessinateur canadien lorsqu'en février 1999 il se rend dans un temple bouddhiste tibétain de Montréal dans l'intention de suivre une formation pour devenir moine. Malheureusement sur place on l'informe qu'il lui faudra se rendre dans un monastère au Tibet, en attendant de pouvoir s'y rendre il suivra un enseignement succinct à la méditation et à la vie tibétaine au sein d'une communauté. Pendant six longues années Jean-Sébastien suivra des études d'art, vivra de petits boulots et surtout apprendra le tibétain. Sa rencontre avec un rinpoché (moine ayant "récupéré" la réincarnation d'un grand maître) le décidera à tenter l'aventure vers ce lointain Tibet.

Sa quête spirituelle va débuter un 1er mai de 2005, atterrissage à Katmandou puis harponnage en bonne et due forme par tout un tas de petite gens, il se rendra au Stupa de Baudhanath dans lequel vivent des réfugiés tibétains mais aussi bon nombre de personnes ayant changé eux aussi de vie.

Au gré de ses balade Jean-Sébastien va apercevoir que sous le terme bouddhiste se cachent beaucoup de personnes immorales se servant d'une religion pour leur business (légal ou pas).



Une histoire autobiographique en BD, Jean-Sébastien Bérubé s'est bien rendu au Népal et au Tibet dans le but de devenir moine avant comme le titre l'indique il ne l'est finalement pas devenu. Mais pourquoi donc changer d'avis après avoir passé six ans à s'y préparer? Évidement il vous faudra mettre votre nez dans cet album qui fait tout de même plus de 200 pages. Ne vous attendez pas à lire un carnet de voyae agrémenté ça et là d'illustrations sur le pays mais un récit plein d'humour aux personnages hauts en couleurs, aux paysages magnifiques, et un rendu sur les temples admirables mais malheureusement aussi les problèmes politiques avec la Chine et le statut des réfugiés.



J'ai énormément apprécié le voyage même si on sent un certain abattement en fin d'ouvrage, il faut qu'il en voit des vertes et des pas mûres ... et oui le fantasme rejoint rarement la réalité. Les rencontres que l'auteur fait sont juste exceptionnelles et cet album rejoint la catégorie de témoignage d'un aventurier car c'est bien cela que l'auteur est à mes yeux. Du courage et une foi qui fut inébranlable en l'espèce humaine.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Les dessins sont vraiment bien et l'histoire est accrochante.

On peut facilement voir que l'auteur a fait des recherches avant de se lancer dans cette série.



Bonne lecture

Ma critique sera critique. C'est décevant, très moyen. Trop décousu, trop brouillon, Le propos de ce naïf garçon qui croit que les bouddhistes sont mieux et qui déchante en étant confronté à quelques expériences négatives, ne me convainc pas. On le voit se fâcher tout au long du récit pour un oui ou pour un non; c'est très désagréable. Il se tient beaucoup avec d'autres touristes et en oublie son but premier.

En 2007, après un projet de vie avorté au Népal (« Comment je ne suis pas devenu moine »), JSB est de retour dans sa petite ville natale de Rimouski (Canada).

Étouffant au sein d’une famille dysfonctionnelle dont le mode unique de communication consiste à se crier dessus en permanence, Jean-Sébastien a bien du mal à trouver un espace de liberté. Son grand-père, figure patriarcale poussée à l’extrême, tient les rênes d’une main de fer. C’est lui qui décide du lieu où travaillera son petit-fils (un atelier juste en dessous de son propre logement), et du lieu où il vivra (une colocation avec une jeune femme, Jenny).

De même que le père, le grand-père ne se prive pas d’interférer en permanence et de façon très critique sur le travail de Jean-Sébastien, un projet de BD historique sur la vie de Pierre-Esprit Radisson, un explorateur et commerçant de fourrure français ayant largement contribué à la connaissance du continent nord-américain au 17è siècle.



A 29 ans, Jean-Sébastien peine à faire respecter ses choix de vie, en particulier sa pratique du karaté Kyokushin, un karaté violent qui consiste à porter de vrais coups à l’adversaire, jusqu’au KO. Sa détermination à obtenir la ceinture noire est la seule réelle transgression que s’autorise le jeune homme, et son seul espace de liberté. Avec obstination, et soutenu par une analyse psychanalytique, il va lutter pour s’extraire de ce fonctionnement familial toxique et apprendre à canaliser ses émotions.



Une ambiance sombre, un trait incisif et percutant, pour ce nouvel épisode autobiographique d’un auteur sensible et attachant, allégée cependant par le phrasé québécois conservé intact dans les textes.