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3.38/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , 1300
Mort(e) à : Strasbourg , 1361
Biographie :

Jean Tauler (Taulerus), né vers 1300 à Strasbourg et mort le 16 juin 1361 dans la même ville, est un théologien, un mystique et un prédicateur alsacien influent, surnommé « le docteur illuminé ». Il fut le disciple strasbourgeois de Maître Eckhart.

Il fit partie de l'ordre des Dominicains. Ses prédications développent surtout le thème du détachement et prêchent une ascèse. Il a probablement fait ses études au studium (couvent possédant un centre de formation) à Cologne et a séjourné à Bâle, lors du conflit entre le pape et l'empereur, où les dominicains, ayant pris le parti du pape, furent expulsés de la ville ; mais à part quelques voyages il passa toute sa vie à Strasbourg. Il conseillait les « Amis de Dieu » orthodoxes, dont des béguines connues (Marguerite Ebner) qui vivaient librement dans la pauvreté dans une communauté retirée afin de s'entraider dans leur quête d'une voie intérieure.
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Source : Wikipedia
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Jean Tauler
N'interroge pas sur les hautes spéculations, mais rentre dans ton propre fond, apprends à te connaître toi-même, et ne pose pas de questions sur les secrets de Dieu, la diffusion et le retour, sur le quelque chose dans le rien, et sur l'étincelle de l'âme au coeur de l'essence.
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Le fond est exempt de tout nom et de toute image.

En lui, l'esprit lui-même devient sans formes, dans l'immensité de la Divinité.

Oh ! oui, l'esprit créé se fixe tellement dans cette splendeur souverainement aimable, qu'il meurt totalement à lui-même
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De grâce, plonge-toi, ne serait-ce qu’une heure, dans ton propre fond,
Et sans nul doute, tu puiseras là la connaissance de cette béatitude incréée.
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Tourne ton regard, je te prie, vers ce miroir limpide, et vois comme Il te désire, comme Il te cherche !

Tu le trouveras très clairement, ô mon âme, quand tu lui seras unie.

De grâce, plonge-toi des milliers de fois par jour dans ce profond abîme et tu pourras ainsi le connaître
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Que la très Sainte Trinité daigne nous conduire au but auquel elle nous a appelés et prédestinés de toute éternité ! Qu’elle nous détache de l’amour de ce siècle trompeur pour nous unir à Elle, à toutes ses richesses, à sa béatitude infinie, afin que nous soyons par grâce ce qu’Elle est par nature.
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L’homme peut regarder son âme comme un miroir et se rendre compte dans ce miroir, d’une manière en quelque sorte active, que Dieu est une essence pure qui est l’essence de toute essence, sans rien être cependant d’aucune autre réalité.
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Si […] vous éprouvez la joie de l’âme, si vous êtes remplis de désirs enflammés, si vous recevez des biens spirituels ou temporels en abondance, offrez tout cela à l’honneur et à la gloire de Dieu, en ayant bien soin de garder votre cœur pour lui seul.
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[Dans la solitude divine], dans cette essence, aucune parole ne se fait entendre, aucun acte ne se produit d’une manière essentielle ; mais le silence y est absolu, tout y est souverainement mystérieux : c’est une ineffable solitude ; c’est le désert. […]
Notre Seigneur parle de cette solitude quand il dit par le prophète Osée : « Je la conduirai (l’âme) dans la solitude et là je lui parlerai au cœur ». Cette solitude, en effet, n’est pas autre chose que la tranquille, silencieuse et déserte divinité. C’est à cette solitude que Dieu conduit tous ceux qui, dans ce siècle et dans l’éternité future, seront capables de recevoir son inspiration divine et son langage intérieur.
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Le pauvre d’esprit ne se laisse arrêter par rien de ce qui lui arrive : il ne remarque pas même le mal […]
Il a tellement perdu toute propriété de lui-même que lorsqu’on lui fait quelque chose de bien, il a peur de s’y complaire.
Jamais l’idée ne lui viendrait que quelque chose lui est due.
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O Divinité !
Tu es un abîme immense inconnu à tous les esprits.
Ceux que tu as absorbés en toi sont retenus par le libre lien de l’amour, sans engagement, ils sont liés fortement à ton inexprimable essence.
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