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3.05/5 (sur 90 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Shanghai, Chine , 1983
Biographie :

Jenny Zhang est écrivaine, poétesse et essayiste américaine.

Elle a grandi à New York où elle a rejoint ses parents à l’âge de quatre ans.

Elle est titulaire d'un B.A. de l'Université de Stanford en 2005 et d'un MFA de Iowa Writers' Workshop en 2009.

Entre 2011 et 2014, elle contribue régulièrement au magazine en ligne pour les adolescentes, "Rookie".

"Âpre cœur" (Sour Heart, 2017), son premier roman, connaît un beau succès de librairie et obtient de nombreux prix notamment PEN/Robert W. Bingham Prize for Debut Fiction 2018.


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Retrouvez vos livres dans notre librairie en ligne ! : Apre coeur de Jenny Zhang et Santiago Artozqui aux éditions Philippe Picquier https://www.lagriffenoire.com/135876-romans--apre-coeur.html La culture décontractée !!!!! ABONNEZ-VOUS A NOTRE CHAINE YOUTUBE ! http://www.youtube.com/user/griffenoiretv/featured (merci) La boutique officielle : http://www.lagriffenoire.com #soutenezpartagezcommentezlgn Merci pour votre soutien et votre amitié qui nous sont inestimables. @Gérard Collard @Jean-Edgar Casel

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(...) le fait que c'était arrivé le mois où le collège de mon père avait fini par fermer et qu'il avait laissé tomber l'enseignement parce qu'il en avait marre de séparer les élèves qui se battaient et de se faire dépouiller sa voiture pendant qu'il était en classe et d'avoir l'impression de jouer les assistantes sociales alors qu'il n'était même pas particulièrement attaché aux êtres humains, marre de se sentir en échec tous les soirs et de vomir le matin sans autre raison que l'angoisse de la journée qui l'attendait. (p. 39)
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C'était difficile de répertorier tous ces petits détails, par exemple le fait qu'ils se partageaient une seule paire de chaussures de ville, alternant leur emploi du temps de telle sorte que mon père les portait pendant la journée et ma mère la nuit, même si elles étaient quatre tailles au-dessus de la sienne, et c'est pour ça qu'elle trébuchait si souvent et qu'elle avait tant d'égratignures sur le corps.
Trop souvent, quand je rentrais, la maison était vide et je n'avais rien pour me distraire excepté le désir suintant de trouver un moyen de me sacrifier suffisamment pour me hisser à la hauteur de mes parents, qui se sacrifiaient tout le temps. (p. 12)
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Je suis désolée, lui disais-je tout le temps dans ma tête, mais jamais dans la vraie vie, tout comme elle, qui ne disait jamais non plus dans la vraie vie qu'elle était désolée, bien que je ne sache pas si elle s'excusait aussi dans sa tête et si elle se rendait compte qu'elle pouvait me blesser et me décevoir tout autant que je la décevais, et qu'elle me faisait me sentir si seule que parfois, je n'arrivais même plus à me reconnaître dans un miroir ou sur une photo.
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Rien de tout ça ne nous mènerait à un endroit qui différerait un tant soi peu de notre point de départ.
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Ne m’aimez pas au point que je ne connaisse rien d’autre.
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Les Indiens sont des Chinois. Christophe Colomb a vu des visages de Chinois et il les a appelés Indiens. Nous avons inventé les épices, la colle et le papier, la gravure sur bois et es caractères amovibles d’impression sur papier, le papier-monnaie, la poudre à canon, les feux d’artifice, le thé, le filage de la soie, l’alchimie, qui par la suite est devenue la chimie moderne, les instruments de navigation pour l’exploration maritime, les armes pour la guerre et les machines pour la paix. Voilà pourquoi la Chine est au centre des cartes.
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J'avais envie de le serrer dans mes bras, de lui embrasser les joues jusqu'à ce qu'elles lui fassent mal, mais je savais qu'il était en train de grandir. Il aurait protesté. Un jour, il ne passerait plus les bras autour de ma jambe parce qu'il aurait grandi, il ne serrerait plus le poing autour de mon petit doigt quand j'allais le chercher à l'école, il ne se glisserait plus dans mon lit, le visage et les cheveux mouillés, il ne dirait plus, Ca me fait mal de te quitter avant d'aller chez des amis, ou, Tu m'as manqué toute la journée en revenant, parce qu'il serait plus vieux, et moi, encore plus vieille. La vie allait peut-être nous éloigner, il développerait peut-être une personnalité dont je ne saurais rien, on fonderait des familles, on aurait des enfants chacun de notre côté, et il viendrait un moment où quand nous penserions "famille", nous penserions à celles que nous avions créées, et non à celle dont nous venions. A partir de ce moment-là, je ferais référence à lui en disant "votre oncle" et lui à moi en disant "votre tante", et nos enfants mettraient un bon bout de temps à comprendre qu'au début, nous étions frère et soeur, mais en outre, tout comme nous l'avions fait, ne passeraient pas beaucoup de temps à penser à une époque qui remontait à avant leur naissance, un temps où il était mon frère, où j'étais sa soeur, et où, ensemble, nous étions les enfants de nos parents.
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(...) je leur répondais en anglais, que je ne parlais pas très bien non plus, mais il était notoire que si je pouvais encore m'améliorer dans l'une ou l'autre langue, mes parents ne le pouvaient pas, ils étaient sur une route qui ne menait nulle part, au pied du mur, alors c'était à moi de devenir vraiment bonne, c'était à moi de briller, et ça me faisait peur, parce que j'aurais voulu rester en arrière avec eux, je ne voulais pas les dépasser. (p. 11)
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Pourquoi ma mère, une adulte, parlait-elle comme si on avait chié sur tous ses espoirs et tous ses rêves tout en me poussant, moi, une simple petite fille, à faire mieux, à accomplir plus, à tenir tête à tous les impondérables pour devenir une légende ?
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J'ai toujours pensé que c'était cette possibilité - que mon père puisse mourir en se couvrant de ridicule - que ma mère avait le plus apprécié.
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La Faute ...😉

" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

Déja, plutôt que déjà
Incessent, plutôt que incessant
Sottise, plutôt que sotise
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