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Citation de collectifpolar


Je me souviens des veines de son avant-bras qui battaient si fort qu’on aurait dit que la tête de mort tatouée sur sa peau serrait et relâchait la mâchoire. Je le revois debout au milieu du salon en train d’enlever sa chemise de travail trempée, les poils de son torse en bataille. Je le revois appeler ma mère en aboyant si elle n’était pas là pour l’accueillir ; s’agenouiller pour m’attraper et m’étouffer dans une étreinte qui puait la testostérone. L’effort physique constant ne suffisait pas à épuiser le trop-plein d’énergie qui bouillonnait à l’intérieur de lui, aussi cherchait-il à l’évacuer par d’autres moyens. Il faisait de la boxe amateur. C’était également un passionné de chasse. Quatre ou cinq soirs par semaine, il se saoulait. Et quand rien de tout ça ne suffisait à l’apaiser, il brutalisait sa famille.
C’était ma mère qui prenait le plus, en tout cas les premières années
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