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Citations de Jessica Warman (89)


Il prétendait vouloir nous aider à tourner la page. C'est une expression qu'on utilise beaucoup dans ce genre de situation. En général les gens ne comprennent pas combien la douleur semble rendre cela impossible. Comme si ce qui s'était passé cette nuit-là n'était qu'un livre qu'on aurait tous lu? Et puis un jour, on arrive à la dernière page et on peut enfin le ranger pour toujours. Mais nos vies ne suivent pas un fil narratif, et à la fin, tout n'est pas résolu. (p 77)
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- Tous les êtres vivants se retrouvent un jour dans la mort. Le plus dur, c'est de mourir, parce que chacun doit le faire seul... comme il est né seul.
Un frisson d'excitation m'a parcourue.
- Mais moi, je ne suis pas née seule.
Je m'attendais à ce que ma mère m'explique que je me trompais. Au lieu de ça, elle avait souri et m'avait serrée contre elle en chuchotant :
- Tu as raison. Mes filles sont à part. (Elle m'avait embrassée sur le front.) Vous ne serez jamais seules. Quoi qu'il arrive, l'une accompagnera toujours l'autre.
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La faute imprègne tout et tous ceux qui sont liés à cette nuit là; elle est trop glissante, impossible à contenir, et elle concerne trop de monde. Et quand vous croyez l'avoir contrôlée, elle continue de s'infiltrer là où vous ne l'imaginiez pas.
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Dans n'importe quelle autre circonstance, je me passerais volontiers d'une soirée en leur compagnie, mais je meurs de faim. Et quel genre de fille tourne le dos à Dirty Dancing?
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Les flics, c'est comme les vampires, parait-il : ils n'ont le droit d'entrer que si on les invite.
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J'ai bien aimé cette lecture même si certains points clés de l'histoire se devinent en cours de lecture. Les personnages sont bien élaborés et Liz, l'héroine se révèle un personnage plus complexe qu'il n'y parait.
Les thèmes abordés sont intéressants : harcèlement scolaire, anorexie, poids des apparences et du regard des autres, jugement hâtif, poids des secrets et des remords, poids des non-dits familiaux, etc.
Une lecture attrayante et attachante.
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On peut être engloutit par la tragédie d'un instant à l'autre
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Jessica Warman
Apparemment, personne n'est tout noir ou tout blanc. Le gris a l'air universel.
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Jessica Warman
Si seulement j'avais su qu'il nous restait si peu de temps, les choses auraient été différentes, j'en suis sûre. Je lui aurais serré la main plus fort, j'aurais écouté les paroles de la chanson avec plus d'attention pour mieux en comprendre le sens.
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Tu allais tellement mal avant ta mort, Liz. Ça se voyait. J'espère que tu te sens mieux, maintenant. Personne ne se sent bien ici, ça, c'est sûr.
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Parfois, la gentillesse n’est que source de malheur. Ma mère n’a pas eu à l’apprendre avant trente ans passés ; moi je l’ai toujours su. Je ne sais pas laquelle d’entre nous s’en sort le mieux.
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Tout ce que je souhaite, c’est qu’ils continuent à vivre. À aller de l’avant en sachant que chaque instant est précieux, que chaque jour représente un trésor.
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Au début, c’était dur, comme tout ce dont on n’a pas l’habitude. Mon corps ne connaissait pas son rythme avant le début de l’entraînement. Là, j’ai compris pourquoi on pouvait tomber amoureux de la course. J’en suis bien tombée amoureuse : pour la première fois de ma vie, il me semblait que j’étais capable de tout. Mes jambes ont trouvé leur pas, j’ai appris à suivre leur mesure, et j’ai découvert ce que c’était que d’avoir la tête complètement vide. De passer des heures sans penser. Quand je courais, je me fichais de mon look et des « VIP » du lycée. J’oubliais les rumeurs qui circulaient à Noank, y compris parmi les jeunes de mon âge, sur la liaison que mon père et Nicole avaient entretenue des années durant avant la mort de ma mère. Je ne me demandais pas si Josie était ma demi-sœur biologique. Je ne pensais pas à ma mère, inconsciente dans une mare d’eau, de sang et d’éclats de verre. Je me contentais de me propulser sur le chemin, inspiration, expiration, un pied devant l’autre. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je me sentais libre.
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Apparemment, personne n’est tout noir ou tout blanc. Le gris a l’air universel.
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Pourquoi me rappeler un détail pareil, alors que des choses importantes s’obstinent à m’échapper ? La mort demande une patience que je n’ai pas. Pas encore.
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''C'est donc vrai'' (...)
-Quoi?
- Que tu l'aimes''
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Jessica Warman
Merci aussi à Lisa Bevington et à ses intéressantes réflexions sur cette imposture collective dont sont victimes les enfants : l'existence du père Noël.
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« Imagine qu'on t'a ouvert le ventre et qu'on t'a sorti les entrailles, me dit Paul. On pourrait croire qu'au bout d'un moment il n'y aurait plus rien, mais ça ne marche pas comme ça. Ça continue encore et encore. On croit que ça fera moins mal la prochaine fois, mais ça ne fait qu'empirer. Je n'aurais jamais imaginé qu'une seule personne puisse souffrir autant. La douleur est infinie. Est-ce qu'elle s'arrêtera quand je serai enfin mort ? Où ira-t-elle ? Je vais te dire ce que je crois, non, ce que je sais : il est impossible de s'en débarrasser. Elle s'autogénère. Lorsque je serai enterré, elle ira grandir ailleurs. Ces scientifiques qui essaient d'inventer un moteur perpétuel, est-ce qu'ils se satisferaient de découvrir la douleur perpétuelle ? Ils devraient me disséquer. »
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Chère Gretchen,
[...]
Tu dois me haïr, mais j'espère qu'au fond de toi tu sais que je n'ai pas fait de mal à Tortue.
Je pense à elle tous les jours. Il n'y a pas grand-chose d'autre à faire ici que réfléchir. Ce n'est pas moi. Je sais que je pourrais le dire un million de fois par jour et ça ne changerait rien. Pourtant c'est vrai. Tu savais que la vérité ne compte pas ? Ce qui compte, c'est ce que les gens veulent croire.
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Les gentils adultes prétendaient tous être soulagés, mais je voyais bien qu'ils étaient un peu déçus. Je ne leur donnais pas les réponses qu'ils attendaient, pas vraiment. Ils ne voulaient pas entendre que Steven était gentil et drôle, plus que Gretchen et Abby. Ils avaient beau être rassurés que nous n'ayons rien subi ; ils souhaitaient notre confirmation que Steven était un monstre. Que ce qui était arrivé à Tortue avait un sens. Dans un monde où tout va bien, un gentil monsieur n'enlève pas une fillette de quatre ans en pleine nuit. Il ne la tue pas. Il ne pleure pas au procès en plaidant son innocence. Et il ne couche pas avec des adolescentes de dix-sept ans non plus.
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