Nationalité : France
Biographie :
Après ses études universitaires, il publie un essai, « qui s’apparentait plus à un cri de naissance qu’à autre chose ». Par la suite, il troque ses cris contre de subtils récits. « Si l’écrivain était un archer, il serait bien inspiré de d’abord, tremper la pointe sa flèche dans du miel avant de tirer », telle est aujourd’hui sa devise. De son rendez-vous de cinq minutes top chrono avec François Guérif, le « boss » de Rivages, il parlerait des heures. L’angevin y est allé au culot. Ruminant en boucle cette maxime de Musset qu’il aime tant « Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, et oser c’est avoir ». Oui, de l’art d’oser pour déposer en mains propres son manuscrit. Quelques semaines plus tard, bingo, pari hardi gagné ! « La parole de François Guérif est aussi fiable que la signature d’un notaire » dit-il avant de plonger et partir en brasse coulée dans MachiAdam, son premier roman aux dialogues fulgurants. Écrit dans une langue superbe, parfaitement maîtrisée, qui respecte les canons d’excellence de la littérature française, l’ouvrage est un condensé de suspens. Son auteur cite Manchette, pointure du roman policier « J’ai voulu écrire un roman de critique sociale qui prend pour anecdote une histoire de crime » Le polar comme prétexte… Pour dénoncer et jouer avec les mots. Ah les mots…, ceux que l’ancien étudiant en lettres étrangères appliqués aime toujours emboîter. « Je suis amoureux de la langue française, c’est viscéral, j’aime écrire. Difficile après la dream team du XIXe siècle : Dumas, Mérimé, Balzac et tous les autres ! J’aurais aimé vivre à cette époque là ! » Aujourd’hui, alors que son livre vient de sortir, il travaille d’arrache pied sur son prochain projet, l’ambitieux 93 Panthers, (autrement dit les Blacks Panthers du neuf trois !), et il vient aussi de créer avec son ami Karim Madani édité chez Gallimard Noir, le binôme « Crackzeinberg Factory ». L’objectif ? « On a été approché par une chaine de télévision et quelques maisons de productions pour plancher sur différents projets de série TV ! » Il est loin le temps où, gamin, il sortait chaque semaine de la bibliothèque du quartier avec cinq livres sous le bras. Il dit et redit : « Quelqu’un d’illettré, c’est un otage qu’on donne au malheur ! »
+ Voir plusAprès ses études universitaires, il publie un essai, « qui s’apparentait plus à un cri de naissance qu’à autre chose ». Par la suite, il troque ses cris contre de subtils récits. « Si l’écrivain était un archer, il serait bien inspiré de d’abord, tremper la pointe sa flèche dans du miel avant de tirer », telle est aujourd’hui sa devise. De son rendez-vous de cinq minutes top chrono avec François Guérif, le « boss » de Rivages, il parlerait des heures. L’angevin y est allé au culot. Ruminant en boucle cette maxime de Musset qu’il aime tant « Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, et oser c’est avoir ». Oui, de l’art d’oser pour déposer en mains propres son manuscrit. Quelques semaines plus tard, bingo, pari hardi gagné ! « La parole de François Guérif est aussi fiable que la signature d’un notaire » dit-il avant de plonger et partir en brasse coulée dans MachiAdam, son premier roman aux dialogues fulgurants. Écrit dans une langue superbe, parfaitement maîtrisée, qui respecte les canons d’excellence de la littérature française, l’ouvrage est un condensé de suspens. Son auteur cite Manchette, pointure du roman policier « J’ai voulu écrire un roman de critique sociale qui prend pour anecdote une histoire de crime » Le polar comme prétexte… Pour dénoncer et jouer avec les mots. Ah les mots…, ceux que l’ancien étudiant en lettres étrangères appliqués aime toujours emboîter. « Je suis amoureux de la langue française, c’est viscéral, j’aime écrire. Difficile après la dream team du XIXe siècle : Dumas, Mérimé, Balzac et tous les autres ! J’aurais aimé vivre à cette époque là ! » Aujourd’hui, alors que son livre vient de sortir, il travaille d’arrache pied sur son prochain projet, l’ambitieux 93 Panthers, (autrement dit les Blacks Panthers du neuf trois !), et il vient aussi de créer avec son ami Karim Madani édité chez Gallimard Noir, le binôme « Crackzeinberg Factory ». L’objectif ? « On a été approché par une chaine de télévision et quelques maisons de productions pour plancher sur différents projets de série TV ! » Il est loin le temps où, gamin, il sortait chaque semaine de la bibliothèque du quartier avec cinq livres sous le bras. Il dit et redit : « Quelqu’un d’illettré, c’est un otage qu’on donne au malheur ! »
Source : moon
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La peur est un sentiment auquel l'ambition a préparé des réponses. Là où l'effroi est passager, le parfum de la gloire enivre au point de masquer les dangers.
Loin d'allumer la flamme sous la cuillère, les briquets des 93 Panthers avaient embrasé la mèche et le résultat final fut tel que la Ville Lumière n'aurait jamais mieux porté son sobriquet.
93 Panthers
93 Panthers
La paix est le rêve des sages, la guerre est l'histoire des hommes.
C'est la rage qu'on possède avant la sagesse.
C'est la rage qu'on possède avant la sagesse.
J’ai beaucoup apprécié ce polar, chose inhabituel pour moi. J’ai eu beaucoup d’empathie pour la jeune Marie-Anne et pour Adam. Ce dernier se frotte à plus fort et plus diabolique que lui au risque de se brûler les ailes… Dans l’écriture, Jilali Hamham apporte un ton nouveau, avec quelque chose de parfois musical. Il y a aussi ce mélange de poésie et de langage de gangsters.Un style, des personnages givrés à souhait, de l’argot, des proverbes africains, de l’arabe, bref une bonne claque qui réveille les sens et vous plonge dans un roman noir haletant et bien rythmé. De Angers au Maroc, on vit la montée d’adrénaline d’Adam… Et sans chauvinisme, Jilali Hamham, auteur angevin, a tout d’un futur grand du polar français! L' histoire scotche le lecteur qui ne connaît que tardivement la combine élaborée par Adam et son associé. Telle l'agneau du sacrifice, Marie-Anne, part à l'abattoir confiante dans les promesses de celui qu'elle aime. Mais celui-ci, malgré son cynisme, est-il réellement indifférent au sort de la jeune étudiante et aux risques qu'il lui fait prendre à son insu ?
Un auteur prometteur et un scénario qui pourrait, de par ses qualités, se voir aisément adapté à l'écran.
Un auteur prometteur et un scénario qui pourrait, de par ses qualités, se voir aisément adapté à l'écran.
Voir ce qui n'a pas encore de forme et entendre ce qui n'a pas encore de bruit, c'est la règle d'or dans le monde du renseignement
Loin d'allumer la flamme sous la cuillère, les briquets des 93 Panthers avaient embrasé la mèche et le résultat final fut tel que la Ville Lumière n'aurait jamais mieux porté son sobriquet.
Dans la mythologie grecque, les Champs-Elysées figurent le lieu des enfers où les héros et gens vertueux goûtent le repos après leur mort.
Être courageux ce n'est pas se tenir derrière des courageux, c'est avancer avec ses convictions.
Si le plus damné des chefs de guerre avait voulu s’asseoir à la table du roi ce soir-là, Diable, il aurait fallut le faire sur les genoux d’Alix ; à la table du monarque, il n’y a qu’un trône...
Si le plus damné des chefs de guerre avait voulu s’asseoir à la table du roi ce soir-là, Diable, il aurait fallut le faire sur les genoux d’Alix ; à la table du monarque, il n’y a qu’un trône...
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