Jim C. Hines

J’ai adoré cette lecture auquel je n’ai aucun reproche à faire même si, je dois l’avouer, j’ai pressenti le twist final et imaginé la conclusion telle que Jig ne pouvait que la concevoir. Car pour Jig comme pour quiconque, on ne choisit pas sa famille, on peut même la détester, mais c’est la seule que la vie nous donne.
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L’ensemble est donc plus distrayant que vraiment drôle, même si l’on n’ira pas jusqu’à dire que l’on s’ennuie. Bref, un roman vite lu et vite oublié.
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Jig le gobelin est frêle, myope, trouillard et sert de souffre douleur à ses congénères, on pourrait se demander comment il a réussi à survivre jusque là ! Peut-être est-ce parce qu'il n'est pas si bête que ça, même s'il n'en est pas conscient ? À la première escarmouche il reste le seul survivant de la bande qui l'avait utilisé comme appât - Ceci dit il se pose la question de savoir s'il arrivera à continuer à survivre en compagnie de ces humains débiles qui le capturent afin de leur servir de guide sous la montagne …





A priori une quête classique, un prince chevalier émérite, son frère sorcier puissant, leur tuteur nain détenteur de pouvoirs octroyés par son dieu, et même une elfe kleptomane, une compagnie de choix n'est-ce pas ?, Jig le gobelin répugnant arrive vraiment comme une cinquième roue du carrosse … Et pourtant c'est bien lui qui permettra à l'équipe de surmonter les épreuves clefs - un héros gobelin est-ce bien sérieux ?

Peut-être pas, l'auteur nous narre les aventures de la fine équipe avec humour, et nous permet de considérer nos héros traditionnels avec un nouvel œil. Tout est mis en œuvre, ogres, trolls, zombies, bestioles magiques, dragon et même la "Gaule de la Création", objet de la quête et de toutes les convoitises, mais le seul à garder les pieds sur terre est bien ce gobelin atypique, accompagné de son animal de compagnie, une araignée-flamme, qui saura se trouver un dieu oublié comme protecteur …





Un livre un peu décalé, pétri d'humour, mais qui peut être considéré sur plusieurs niveaux, une lecture agréable qui devrait satisfaire de nombreux types de lectorats…







NB : La série de "La quête du Gobelin" en V.O comprend trois tomes et un court recueil de cinq nouvelles, cependant le troisième tome (Goblin War (2008)) et le recueil (Goblin Tales (2011)) n'ont pas été traduits en français, et après quatorze ans je doute qu'ils le soient dans un avenir proche. Les amateurs maîtrisant l'anglais devront donc se tourner vers les V.O …

Un roman plein d’humour, et plus encore pour qui s’est jamais attaché aux jeux de rôle.
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Très bon roman. Je me suis bien amusée. L'anti -héros par excellence mais le vrai, il est laid, chauve, il n'a pas de sens moral, ne voit rien et ne sais rien du monde. A son crédit, il ne veut pas mourir! La quête de la Gaule mystique par un gobelin, une elfe voleuse et prisonnière, deux humains imbus de pouvoir et un nain cartographe très pieu. Sacré épopée, de jolis lieux même si sous terre, de monstrueuses bestioles. A découvrir!

Jig est un gobelin, il vit parmi les siens, et bien qu’il soit adulte (en survivant au grand lâcher dans les tunnels), il n’est pas très téméraire et ne patrouille pas encore dans les souterrains sous la montagne pour les protéger des dangers qui y rôdent, à commencer par les Hobgobelins.

Il se contente donc d’être de corvé de Gadouille, liquide macéré inflammable qui sert à l’éclairage du foyer des gobelins. Mais un jour, son cousin Porak, dont Jig est le souffre douleur, l’oblige à partir en éclaireur avant la patrouille dans les sombres couloirs, et Jig, accompagné de son araignée-flamme Titache, va tomber sur un danger encore plus grand que les Hobgobelins ou les poissons lézards : des aventuriers en quête d’un trésor enfoui !

Cela sera alors le début d’une aventure plutôt loufoque au cœur de la montagne…

Un roman que j’ai eu envie de découvrir après la lecture de la série Magie Ex-libris du même auteur, dont Titache, l’araignée de feu, est l’une des protagonistes, issue par bibliomancie d’un roman de fantasy de hall de gare (le présent ouvrage donc).

On a donc ici un récit de fantasy plutôt sympathique et qui ne se prend pas vraiment au sérieux. On y suit les aventures de Jig à travers des tunnels obscurs, affrontant les dangers parfois bien malgré lui. Au programme, magie, nécromant, quête au trésor, princes vaniteux, nain honorable, elfe voleuse et bien sûr, rebondissements garantis ! On régalera aussi de quelques clins œil aux contes et aux classiques de la fantasy.

Plutôt loufoque, une très bonne découverte !

S’immerger totalement dans un livre, ça nous est tous arrivé. En ressortir avec un objet du roman dans les mains, ça par contre, ça doit être un peu plus rare. Et pourtant ! Depuis l’invention de l’imprimerie, les ouvrages circulent vite, et sont lus par beaucoup de têtes. Toute cette imagination concentrée finit par donner vie aux concepts, personnages et objets imaginaires.



Une sorte de police magique a dû se mettre en place, car la situation pose pas mal de problèmes : un mordu de lecture de vampires finira tôt ou tard par laisser sa main traîner négligemment sur les pages, à portée de dents ; un fan de science-fiction pourrait bien sortir d’une saga une arme capable de détruire la Terre entière ; sans même parler des religieux qui pourraient avoir envie de tirer une chose ou l’autre de leur livre saint…



Mais le fragile équilibre entre cette police magique et les créatures imaginaires qui peuplent maintenant notre monde vient d’être rompu, pour des raisons encore vagues. Une sombre menace semble terrifier les plus terrifiantes créatures. Un bibliomancien partira seul élucider ce mystère, avec pour seule aide… tout ce que la littérature a jamais pu inventer (ce qui est quand même pas mal, il faut le reconnaître).



Si vous aimez lire (et si vous n’aimez pas, qu’est-ce que vous faites ici ?), ce roman va forcément vous rappeler des tonnes de souvenir : des contes d’enfance aux plus récents romans d’histoire ou de science-fiction, les références sortent par dizaines au fil des pages. Beaucoup de clins d’œil sont faits également à un auteur en particulier : les vampires tirés de romans de Stéphanie Meyer par exemple sont insensibles à l’ail, car l’auteure n’a pas jugé bon de les affubler de cette faiblesse dans ses livres (ce qui peut embarrasser un spécialiste en mauvaise posture).



Le livre ne se contente toutefois pas de nous lancer des tonnes de références au visage pour arracher notre bienveillance. L’histoire est très bien construite, l’univers est riche, et ses « règles » sont malgré tout assez strictes, ce qui n’était pas gagné d’avance. On sent d’ailleurs que l’auteur s’est arraché les cheveux pour obtenir un monde à la fois très proche du nôtre et capable de puiser toute la littérature toute entière : les passages qui expliquent pourquoi on peut tirer un objet de tel livre et pas d’un autre sont parfois un peu longs. L’intrigue est assez complexe également, et nous présente quelques dilemmes moraux qui ne sont pas faciles à trancher.



La construction m’a fait penser à « Ready, Player one » qui se basait lui sur les jeux vidéos. Mais autant dans ce dernier roman, une fois qu’on enlève les références il ne reste plus grand-chose de l’histoire, autant ici, l’histoire ne suffit à elle-même, et les livres cités sont juste la cerise sur le gâteau.



Une idée originale, une réalisation bien maîtrisée, et en bonus des tonnes de souvenirs qui remontent à la surface : que demander de plus ?

Dans notre monde bien normal des êtres aux pouvoirs variés vivent secrètement, vampires, dryades, garous et sirènes peuvent être naturels; mais depuis Gutenberg tout ce qui a jamais été imprimé peut être matérialisé dans notre monde, imaginez par exemple le nombre de romans traitant de vampires et des pouvoirs qui leur sont attribués, ça vous donnera une idée de la faune qui se promène dans notre monde si normal. Pour réguler le monde magique Gutenberg a créé les Gardiens qui font régner la loi grâce à leurs membres sorciers et bibliomanciens capables d'extraire d'un livre toute chose décrite … Isaac est l'un d'eux, chassé du service actif suite à certains problèmes et muté comme archiviste avec l'interdiction d'utiliser sa magie, même s'il a gardé son animal de compagnie.

Le jour où des vampires attentent à sa vie il réalise qu'on l'a laissé ignorant des problèmes entre gardiens et vampires et les circonstances vont faire qu'il est peut-être le mieux placé pour résoudre le problème, accompagné d'une dryade il s'en va en guerre, ça va saigner ! …





Un livre délassant où les références à la littérature d'imagination pullulent, l'action est assez classique, n'était la faculté d'extraire tout objet dont les dimensions permettent de passer à travers un livre, ce qui est bien pratique lorsqu'on doit faire face à des vampires ou des golems excités, et si la sulfateuse est insuffisante il suffit d'extraire Excalibur, à moins qu'un sabre laser ne soit plus approprié …

Sur un mode léger nos héros vont dévoiler de sombres secrets, alors que chez les vampires et les Gardiens c'est l'hécatombe, si chacun pense l'autre responsable, serait-il possible que ce soit une tierce partie qui tire son épingle du jeu ?

Être accompagné de Léna, la dryade costaude ça aide, compagne de la psy attitrée des Gardiens elle partagerait bien son amour avec notre héros, après tout elle a un cœur gros comme ça et elle est faite pour ça, un peu de romance dans ce monde cruel, ça ne peut que faire du bien, n'est-ce pas. D'apparence superficielle Léna arrive cependant à nous inciter à nous interroger sur l'inné et l'acquis et la possibilité de surmonter les conditionnements …





Une écriture fluide pour une lecture agréable facilement accessible, un bon livre de délassement léger et gentiment saupoudré d'humour qui devrait plaire à nombre d'entre vous …

J'ai passé un bon moment avec ce livre. C'est un livre de Fantasy qui ne se déroule pas dans un monde créé de toutes pièces par son auteur mais dans le notre où cohabitent les humains et d'autres créatures qui vivent cachés aux yeux de la plupart de tous.



Les livres sont au coeur de l'histoire et de cet univers et ils sont magiques. Gutenberg (toujours vivant), l'inventeur de l'imprimerie est aussi le fondateur de la bibliomancie.

La première a rendue possible la deuxième. En permettant la copie et la diffusion d'une oeuvre originale les lecteurs via leur acte de lire et leur conviction développent le potentiel magique d'un livre et permettent aux bibliomanciens de donner vie à n'importe quel objet du récit.



Le héros Isaac est un bibliomancien presque totalement déchu, son acolyte une araignée qui s'enflamme.

Les voilà embarqués dans une enquête pour essayer de désamorcer la guerre qui couve entre les vampires et les membres de la société secrète fondée par Gutenberg.

Ils sont accompagnés dans leurs aventures par un 3ème personnage. J'ai failli sortir un carton rouge quand on apprend que Lena est une dryade sortie d'un livre où elle n'existe que pour satisfaire les désirs de son maître. Je me suis dit quel sexiste mais finalement l'auteur s'en sort plutôt bien.



Le récit est rythmé, c'est assez jouissif d'assister à l'irruption des sabres lasers et des potions d'Alice au pays des merveilles dans notre réel.

De plus, c'est un livre qui parle de livres (j'adore !) et il fournit une bonne bibliographie pour explorer la fantasy avec des classiques et des moins classiques.

Excellent récit, qui mêle avec brio aventure et culture pop'. Suivre les traces d'Isaac, Bibliomancien tout en repérant les clins d'oeil et références - habillement glissées et pas lourdingues pour un sou - a été un vrai plaisir. L'intrigue est chouette, l'enquête bien ficelée, bien menée avec des idées franchement sympa. Je ne suis pas très urban fantasy, mais là j'ai signé direct pour les suites :D

Un univers très riche et très prenant qui mériterait d'être décliné sur des supports aussi fous que du jeu de rôles, du jeu vidéo, voire même en série ! ;)



Concrètement, c'est une très bonne histoire, pleine de références historiques et littéraires que je recommande à tous les lecteurs avides de nouvelles pistes de lecture, car la narration donne régulièrement des envies d'exploration littéraire.

J'ai ainsi découvert que ce roman avait une suite que j'ai hâte de lire prochainement.

Au départ le principe de la bibliomancie m'a captivé. Et au fur et à mesure, le charme s'est émoussé... Avoir des idées c'est une chose, pouvoir les ordonner et en faire un récit qui tient la route en est une autre.

A plusieurs reprises j'ai du rebrousser chemin et retourner quelques pages auparavant car je ne comprenais pas l'enchaînement d'un chapitre à l'autre.

Je lirais tout de même la suite par curiosité, en espérant que la suite soit moins brouillon.

J'ai lu ce livre, recommandé par une amie, mais j'y suis aller avec méfiance. le héros bibliothécaire, ça fleurait le fantasme à plein nez.

Je m'explique : les auteurs tombent souvent dans le piège de choisir un héros avec lequel ils ont des affinités et quand ces affinités sont littéraires, je ne sais pas pourquoi ça a tendance à me taper grandement sur les nerfs (parce qu'on devine l'auteur dans le narrateur)



Et ça n'a pas loupé. J'ai trouvé parfaitement antipathique ce héros gary-stu. Sans parler du fan-service mal dosé (mais à la décharge de l'auteur le procédé est impossible à "bien" doser. Si le lecteur connait les références, les explications de l'auteur semble condescendantes, si le lecteur ne connait pas les références, il se retrouve exclut d'une private joke. )



Afin de ne pas spoiler je ne ferais pas plus longuement la liste des détails m'ayant hérissé le poil. sachez seulement qu'ils sont nombreux.



Il y avait pourtant de bonne idées, et le principe était intéressant, mais il est exploité TRÈS maladroitement. Et encore une fois, avec un héros prévisible et terriblement agaçant. je reconnais être tout de même curieuse de la suite, mais aurais-je le courage de suivre cet insupportable protagoniste pendant encore 300 pages ? Pas sure.

Isaac Vainio est un bibliomancien, il peut sortir des objets des livres à condition que leur taille soit inférieure à celle du livre en question.

Voilà qui peut s’avérer bien pratique surtout quand on se fait attaquer par trois vampires dans une bibliothèque.

J’ai pris plaisir à découvrir cette aventure un peu dingue où il n’y a pas de temps morts, les scènes d’action s’enchaînent, il y a de l’humour, des personnages décalés…bref, ça se lit très vite.

Ca m’a un peu fait penser à la série « Ash vs Evil Dead » qui était là aussi pleine d’action, bourrée d’humour et de scènes archi sanglantes.

Ce roman est le premier tome d’une série où on rencontre pèle mêle des vampires, des dryades, des araignées qui prennent feu en cas de danger, des gardiens, des sirènes….

J’ai passé un très bon moment en compagnie de Isaac et je lirai la suite avec plaisir.

Vous passerez un bon moment et vous lirez d’une traite ce « prologue », qui introduit à peine - et d’une manière un peu artificielle et inutile - la véritable intrigue de la série
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Et bien,... je viens de lire : Le bibliomancien de Jim C. Hines...

Et bien... j'ai adoré, je me suis plongé dedans et l'ai lu quasi d'une traite.

Autant je pensais qu'un livre sur un bibliothécaire pouvait être ennuyant, surtout conseillé par d'autres bibliothécaires :-). J'avais peur de tomber sur les poncifs de la profession et tout le toutim.

Et au final,je l'ai lu parce qu'on m'a parlé de fantastique, de fantasy que j'aime bcp, ... et ce fut une belle surprise :-)

Une bonne petite histoire avec une belle intrigue

De l'amusement,

De bonnes idées

Vivement que je trouve le tome 2 pour ma liseuse :-)

A conseiller, ... pour tous

"Le bibliomancien", c'est un mélange de fantasy (magie), de fantastique (vampires) et de science-fiction/steampunk (automates). le tout bien écrit, très drôle, et bourré de clins d'oeil aux classiques du genre. Un vrai régal pour tous les amateurs de littératures de l'imaginaire !

Un bon roman de fantasy qui change quelque peu l'image du bibliothécaire. Ici, Isaac Vainio est plus habitué aux vampires qu'aux lecteurs acariâtres. Relégué au catalogage depuis l'échec d'une précédente mission, il reprend du service après l'assassinat d'un collègue. Un bon moment de lecture, une histoire très originale dans un monde où les bibliomanciens peuvent aller chercher dans les livres tous les objets dont ils ont besoin.

Comment résister à un tel système de magie ? Ce premier tome de Magie ex libris nous entraîne dans une fantasy urbaine où une confrérie secrète est composée de personnes capables de sortir des objets fictifs de livres. En conséquence, de nombreuses créatures fantastiques existent également dans le monde, comme les vampires. La lecture est un concentré d’aventure et d’action aux cotés d’Isaac, sa fidèles araignée enflammée Titache et de Lena la Dryade, qui affrontent des vampires et une menace bien plus grande qui en veut aux Gardiens. La bibliomancie permet de ravir les fans de littératures de SF et de fantasy grâce à des références poussées. J’ai apprécié ce roman prenant, imaginatif et efficace.
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J’ai vraiment passé un bon moment avec ce roman ! Imaginez un monde où des personnes, les bibliomanciens, ont le pouvoir de puiser des objets dans les livres. Vous en ressortiriez quoi ? C’est le postulat de départ du roman. J’ai vraiment aimé l’intrigue mis en place par l’auteur. Nous allons découvrir les bibliomanciens et leur organisation, les règles qui entourent la pratique et les abus, les personnages importants et ceux qui ont quittés l’organisation, pourquoi ? Des questions morales vont se poser et le suspens va nous accompagner tout au long de la lecture. L’intrigue va amener le héros à mener l’enquête sur des agissements étranges. Sans soutien, il va réussir tant bien que mal à avancer. Nous retrouvons alors une bonne dose d’action. L’histoire est bien menée et maîtrisée, j’ai beaucoup aimé le dénouement final qui m’a beaucoup touchée. L’auteur écrit une ode à la lecture et à la puissance de l’imagination du lecteur.
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