Jin-kyeong Kim

Harry Potter chez les félins !

L'École des chats 1,2,3 de Kim Jin-Kyeong (scénario) et Illustrations de Kim-Jae-hong aux éditions Picquier Jeunesse.

Traduit du Coréen par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel.

Peut-être le livre fut-il meilleur en VO?!..

Brin-D 'Osier est une chat de 15 ans inventif, qui part pour « L'École des chats » car il a atteint l'âge requis.

Pour une fois, j'ai été déçu.

Les personnages principaux : (ce sont des chats) Brin-d 'Osier, Mot d'Amour, Mandragore, Lynx, Viking, Jojo…

Le vieux matou « Chaussette » ressemble à Dumbledore, lui-même étant connu pour aimer recevoir une paire de chaussettes à Noël.

À la page 50 : Ce n'est vraiment pas fou ! … Mais les dessins sont beaux. Onze pages plus tard, l'intrigue commence à monter… et redescend assez vite.

L'antagoniste principal se nomme « Le chat noir » merci pour ma petite chatte noire de 7 ans, écaille de tortue, les chats sombres ne sont pas forcément mauvais !! : (

De très belles illustrations pages 78, 86-87, 93, 126… Etc…

On retrouve l'équivalent de Drago Malefoy et sa bande, bien écrit.

L'histoire qui avait reprise des couleurs de la page 50 à 124, ne sera plus intriguante du tout passé la 124. Sauf entre 217 et 238… Car certaines « révélations » sont surprenantes.

Je mettrais 10/20… Pas vraiment d'intérêt à lire ce livre avec « les vilains chats noirs » et « les gentils chats blancs »… Harry Potter était mieux.
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Tout commence dans un foyer coréen avec deux jeunes enfants et leur chat. Mori, le petit garçon se rappelle de leur premier chat, Brin d'Osier qui a disparu peu de temps après avoir eu le chaton. Et que son chat lui manque ! Est-ce pour cela qu'un soir il a cru apercevoir son vieux chat ?



Après cette courte introduction dans le monde des humains, le lecteur suit Brin d'Osier et son initiation pour passer du monde des humains à l'école des chats.

Pour ce qui est de l'intrigue, contrairement à ce que le titre suggère, la fameuse grotte de cristal, endroit aussi fascinant que dangereux pour les chats, occupe une place importante surtout à la fin du récit. La majeure partie de l'histoire a pour but de familiariser le lecteur avec l'univers magique et ses codes.



C'est un tome d'introduction ambitieux pour des jeunes lecteurs. J'ai souvent entendu dire que cette série était un Harry Potter chez les chats. C'est vrai que le passage des mondes et le développement des univers avec l'utilisation de toute une topographie (vocabulaire, histoire, rituels, etc) et thématiques (amitié, rivalités, cours de magie, etc) peuvent rappeler l'oeuvre de J.K. Rowling, mais dans mon cas je n'ai pas joué aux comparaisons et me suis contentée d'apprécier l'oeuvre pour ce qu'elle est.



Ce roman étiqueté jeunesse de 9 à 12 ans est un récit avec un lexique très riche et des chapitres qui peuvent être longs pour les jeunes lecteurs. Dans mon expérience, le fait d'accompagner les jeunes lecteurs, en dehors du moment de partage m'a semblé important. La seule petite chose qui m'a parfois interrogée c'est la traduction des noms coréens en français qui donnaient un aspect étrange à la lecture ; même si, étant donné l'âge du public visé, je peux comprendre ce choix.

Enfin, élément important, les illustrations sont vraiment belles ! La fin donne bien sûr envie d'explorer davantage cet univers félin complexe.

Voilà un sympathique roman pour la jeunesse, découvert chez Sylly. Paru en 2004, il s'agit du premier tome de la saga L'école des chats écrit par Kim Jin-kyeong et magnifiquement illustré par Kim Jae-hong.

Le chat de Minjun, un petit garçon coréen, a disparu. En réalité, une lettre écrite par Brin d'Osier lui-même ne tarde pas à le rassurer : comme tous les chats âgés de quinze ans, il est parti pour l'Ecole des chats où il va apprendre tout ce qui est nécessaire pour vivre exclusivement dans le monde des félins. On assiste alors à la rentrée des classes de cet autre Harry Potter ; il fait la connaissance de Mandragore, un chat à l'odeur de ginseng et de la jolie Mot d'Amour, une siamoise. Mais il se fait aussi des ennemis dans l'autre classe tandis que nous assistons à ses balbutiements dans l'apprentissage de la magie. En réalité, l'école des chats a pour vocation de découvrir le chat qui ouvrira un Nouvel Age d'or...

C'est un roman bourré de charme ! De l'humour : je pense notamment aux conseils du « professeur principal », le professeur Barbu. « Deuxièmement, pendant le cours, il est recommandé de faire sa toilette au moins trois fois, ou de jouer à attraper des souris, ou encore de s'amuser à se donner des petits coups de patte. Un chat qui reste calme trop longtemps n'est pas un vrai chat, vous êtes d'accord ? » Une dimension documentaire (l'histoire des chats racontée par le professeur Barbu) et surtout, un univers fantasy bien construit autour de la lutte mythologique de deux divinités ancestrales, le dieu des Ténèbres et le Chat-Soleil. Je disais donc que ce petit monde m'a évoqué le jeune sorcier de Poudlard (l'école de magie, la lutte contre les forces du mal, les deux amis...) mais j'avoue avoir une préférence pour... les chats ! Les deux tomes suivants sont déjà parus : Le cadeau magique et La prophétie se réalise et c'est tant mieux car l'intrigue est loin d'être résolue à la fin du premier volume...

Il y avait pourtant de très bons ingrédients dans cette fantasy animalière : des dieux égyptiens et hindous, des chats magiciens, un groupe de chats aux pouvoirs sombres et mystérieux.

Oui mais... d'une part, la traduction est très laborieuse à suivre. Je n'ai pas réussi à visualiser clairement les événements et ce malgré les illustrations sympas mais qui ne m'ont pas transcendé (affaire de goût). Je ne me suis pas attachée aux personnages sauf les maîtres qui semblent avoir un passé (divin ?).

Cette bande de jeunes matous ne m'ont pas embarqué dans leurs aventures et l'évocation comme la participation des divinités n'ont pas suffi à maintenir mon attention. De plus, la magie des chats, du moins la forme basique enseignée dans ce tome d'introduction ne m'a pas convaincue, trop simple peut-être.

Bref, un démarrage qui ne me donne pas envie d'aller voir les tomes suivants.

La série qui a bouleversé mon enfance et qui m'a surement rendu à crocs aux librairies ^^ J'ai offert les 3 premiers tome à ma soeur de 8 ans et elle semble autant apprécié que moi. Une lecture qui fait donc rêver encore petits et grands

Voici le dernier volet des aventures de l’école des chats – mais, comme nous le dit l’auteur en postface, un retour est toujours possible.

Cette ultime aventure fait la part belle aux héros, aux prises à des aventures dangereuses, et à des sacrifices douloureux mais indispensables. - Nous sommes frère et soeurs dans l’âme, leur murmura-t-elle en les serrant contre son coeur. Rien ne disparaît pour toujours est une formule magnifique qui illustre bien la philosophie de cet ouvrage. Autre point important : l’altruisme. Les personnages ne se battent pas pour eux, mais pour les autres. Il ne s’agit pas de tuer, de blesser sans raison. Si l’issue fatale peut être évitée, elle le sera. Les adversaires furent des frères autrefois.

Peu de place pour le monde des humains, il est vrai, même si le combat que mènent les chats restés près de l’hôpital est constant et acharné. Il n’est pas facile d’avoir raison, envers et contre tout.

Un joli point final pour une belle aventure.
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Un beau livre au papier glacé et aux illustrations superbes.

L’histoire oscille entre imaginaire et réalité.

Est-ce parce que je n’ai pas lu le tome 1 « Le miroir de bronze » ?

Est-ce parce que je me suis mélangée dans tous les noms d’enfants coréens et les noms de chats ?

Est-ce l’abondance de phénomènes surnaturels ?

Est-ce que j’ai perdu mon âme d’enfant ?

En tout cas, j’ai eu du mal à suivre le déroulement de cette histoire. Je crois même que je n’ai pas tout compris.

Mais j’ai quand même pris un certain plaisir, en particulier à admirer les très beaux dessins de Kim Jae-hong.

Ce livre ma particulièrement plu.

Sa parle de chat et chez moi j'ai dèjà 3 chats et peut-être un 4eme dans 2 ou 3 mois

Dans le premier livre, Brin-d'osier, le héros du roman participe à une assemblé nocturne de chats. Arrivé à l'âge de la sagesse, il entreprend de rejoindre l'école des chats. Mais pour cela il doit se séparer de son jeune maître Minjun. Le moment difficile terminé, il intègre enfin la fameuse école des chats et plus précisément la classe de cristal. Une classe de magie.



Dans le deuxième livre Brin-d'osier démasque un de ses camarades de classe qui n'est autre qu'un chat-ombre. Un chat qui pratique la magie du côté du mal. Il découvre alors que le jour d'Apophis, une sombre prophétie approche. Il peut compter aussi sur l'aide des chats de la classe des chats sauvages pour combattre les chats-ombres.



Dans le troisième livre le jour de la prophétie approche. Les force du mal et les chats-ombres veulent envahir le monde et faire du mal au enfants autiste à cause des leur lien si particulier avec les chats. Brin-d'osier va affronter de nombreux dangers mais grâce à la magie et à Minjun il deviendra le chat-soleil ainsi se termine le troisième livres.



C'est un peu du HARRY POTHER chez les matous. De la magie, de la fantaisie et des sentiments pour ceux qui en plus aiment les chats. Facile à lire, sans trop de longueur et une bonne dose d'action... Moi j'ai aimé.

Léa.L

Oui (je réponds à la question de la quatrième de couverture), je suis persuadée que oui, ils réussiront, ils ont le courage, la persévérance et l’intelligence de leur côté, ce qui fait beaucoup d’atout face à des adversaires redoutables, surtout qu’ils ont une arme absolue : la désespérance. Il leur suffit de montrer ce qu’ont fait les hommes, de faire ressentir les souffrances qu’ils ont fait endurer pour que l’on comprenne (en partie) le choix du chat noir et de ses adjuvants. Le risque est là : les « méchants », les extrémistes ont toujours des arguments valides, le tout est de voir ce qu’on en fait.

En effet, ce troisième tome est plus axé sur l’écologie, sans être didactique ou moralisateur. Il raconte – l’équilibre nécessaire entre les espèces. Il montre – les scènes avec les déchets sont éclairantes. Il espère surtout une prise de conscience de chacun – autant dire que ce n’est pas facile, car les adultes ne semblent pas comprendre que ce sont eux qui ont fait de la terre ce qu’elle est.

Ce tome, qui suit à la fois la trame narrative du côté humain et du côté félin, nous emmène à un point crucial de cette série.

La suite ? Demain !
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Un agréable moment de lecture dans ce monde des chats. Ecole de magie, trois héros et de la magie pour sauver le monde.Ce livre rappelle un peu Harry Potter mais transporté dans le monde des chats.

L'écriture est simple et l'histoire est bien amenée.

J'ai choisi avant tout ce livre par curiosité mais je dois dire que j'ai été agréable surprise par cette découverte.

Le format du livre qui est carré et les jolies illustrations ajoutent encore plus de douceur à ce livre.

Le tome 2 est déjà dans mes livres en attente, mais je vais le lire rapidement.

Ce tome 2 est la suite directe du tome 1, puisque nous retrouvons les personnages en train d’explorer la grotte de cristal, à la suite d’un pari entre élèves de classe différente. Etait-ce prudent ? Oui, si l’on pense que tous les chats sont curieux et qu’ils y seraient allés un jour ou l’autre, pour mesurer leur courage et satisfaire leur sus-dite curiosité. Non, car les trois élèves de la classe de Cristal découvrent rapidement qu’un piège leur a été tendu, par Jojo, qui n’est autre qu’un chat ombre. Comment s’en sont-ils sortis ? Demandez à Mandragore, il avait un allier dans la place – ou plutôt dans le cristal.

Mais surtout, dans ce tome, nous retrouvons le monde des humains, par le biais de Minjun, qui reçoit des lettres de Brin d’Osier. Surtout, il rencontre Sena, dont la maman travaille au bureau de poste et attend les visites de ce curieux petit garçon. Sena est autiste, et les enfants atteints de cette maladie se trouvent victimes d’étranges accidents – et comme il s’agit d’accidents, personne ne se pose de questions. Autant dire que la tâche des chats s’avère rude, eux qui doivent protéger Sena mais aussi Mijun, à qui elle est liée.

Ce tome se révèle toujours aussi intéressant à lire. Surtout, nous en apprenons un peu plus sur les chats-ombres, et sur les Norvégiens. Voir le destin poignant de Toto (à ne pas confondre avec Jojo), qui est hélas celui de beaucoup de chats abandonnés par leur maître sous de mauvais prétextes – à vrai dire, je ne connais pas de bons prétextes – et qui justifie à lui seul l’animosité de Viking à l’égard des chats-ombres qui lui ont pris son frère.
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Je pense qu'il est préférable, avant de découvrir cette nouvelle série qui se passe à Paris, d'avoir lu les premiers tomes de l'école des chats, pas forcément ceux qui se passent à Angkor, mais le tout premier cycle, de manière à savoir l'importance des personnages de Machen et de Mandragore. Peut-être de jeunes lecteurs pourront apprécier cette lecture sans cela. Pour moi, cela crée tout de même un manque.

Nous sommes à Paris, donc, Mina et Lucas ont inscrit leur chat respectif à un concours de beauté. Si, pour Têté, bleu de russe, cette inscription coule de source, pour Volontaire, chat à poils courts français, cela ne paraît pas si évident - ni pour lui, ni pour Lucas, d'ailleurs. Contrairement à ce que j'ai pu penser, ce ne sera pas le coeur de l'intrigue, non. Nous avons la recherche d'un jardin secret, situé au plein coeur du bois de Boulogne, lequel est entouré de légendes (et assez bien documenté du point de vue historique, avec l'apparition de la reine Margot). Nous avons aussi les complications de santé de la grand-mère de Mina, qui font craindre pour sa vie. Et bien sûr, le plus important peut-être, le coeur de l'intrigue : le conflit entre les chats de cristal et leurs adversaires. Nous avons beau être à Paris, la cruauté d'Apollon ( et je sais que certains associent ce mot spontanément aux chats) fait ses preuves au cours des cent vingt-quatre pages de ce premier tome. Je m demande simplement pourquoi les humains ne se posent pas plus de questions, même si des phénomènes magiques entrent en ligne de compte, les combats à mort ressemblant alors à de simples jeux.

Est-ce parce que nous sommes à Paris ? Les alliés qui apparaissent sont haut en couleur. Et si ce premier tome peut laisser un peu sur sa faim, j'ai tout de même envie de découvrir le second, qui paraîtra en septembre 2016.

Des chats qui parlent, soit, mais ils en font trop.
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Ce livre plaira à la fois à ceux qui ont aimé la série L’école des chats et à ceux qui découvriraient cet auteur. Bien sûr, il est mieux d’avoir lu la série précédente, mais je pense que cette nouvelle série peut se lire de manière tout à faire autonome.

Nous retrouvons les mêmes préoccupations de l’auteur, l’écologie, la place de l’animal dans la nature et le rôle de l’homme dans la préservation de la nature mais aussi de la culture. Angkor est un lieu qui parle forcément aux lecteurs, pour peu qu’il s’intéresse à la culture asiatique – et je ne vois pas pourquoi un lecteur de Kim Jyn-Kyeong ne s’y intéresserait pas. C’est dans cette terre de légende que s’épanouit le début de cette nouvelle intrigue, qui relie présent et passé.

A noter la personnalité de la capricieuse et attachante Siam – même les livres mettant en scène des chats manquent parfois de présence féminine.
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J’ai lu les six premiers volumes des aventures de l’école des chats l’an dernier et j’avoue avoir eu un peu de mal à m’y retrouver, ayant oublié certaines péripéties, comme la "danse" des ordures dans la salle de classe. Si je ne m’en souvenais plus, il n’en est pas de même pour les protagonistes, et les enfants qui vont en cours avec Minjun ne sont pas tendres avec lui – et les professeurs sont extrêmement indifférents au sort de leurs élèves, plus proches de la surveillance négligente que de la véritable pédagogie.

La vie de famille est en tout cas sereine dans la famille de Minjun – même si ses nuits sont peuplées de rêves étranges. Sa grande soeur commence une petite crise d’adolescence, qui ne l’empêche en rien d’aider son petit frère dans sa quête. En effet, un petit personnage de bronze est sorti du miroir: Doudouri n’est rien moins que le dieu des forgerons, et les enfants doivent le remettre sur pieds, afin qu’il puisse mener sa quête à bien.

Pendant ce temps, leur mère poursuit sa propre quête : retrouver son amie Arasi, immigrée tibétaine portée disparue depuis plusieurs années. L’action se passe en Corée du Sud, elle pourrait se passer dans d’autres contrées : peu de personnes se préoccupent du sort d’une étrangère.

Et les chats, me direz-vous ? Dans ce premier volume du troisième cycle, ils agissent dans l’ombre, laissant la première place aux humains, leur laissant la possibilité de réparer leurs erreurs, les protégeant contre les forces maléfiques, ou encore les influençant, non sans perfidie. Les deux camps sont en présence, lequel gagnera ? A voir dans la suite de ce troisième cycle : Les pierres célestes.
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Voici la suite des aventures des héros de l’école des chats. Pour les chats, j’ai eu l’impression que ce récit prenait place tout de suite après le tome 5 :1 les chatons de Mori ne sont pas sevrés. Les cinq élèves sont en mission, le combat entre les chats de l’école et les chats-ombres est loin d’être terminé. Même, Lynx et ses amis remettent de l’ordre dans les lieux où a vécu Papy Mûrier, et sont aux prises avec des chats plus procéduriers que jamais (une bonne bagarre vaut mieux qu’un long discours).

Du côté des humains, il semblerait presque que rien ne se soit passé des événements des tomes passés. Les enfants ont "trop d’imagination", y compris quand ils rapportent des faits véridiques. Que font ces hommes qui explorent les sous-sols du village où vit la grand-mère de Senna ? Que recherchent-ils exactement ? A côté d’hommes et de militaires qui pensent avant tout à leur intérêt – le village sera rasé pour construire une base militaire américaine – quelques personnages, préoccupés par autrui plutôt que par leur profit, apparaissent. Je pense notamment à M. Oh l’archéologue, et à M. Pak, villageois attentif.

De la nuit des temps surgissent de belles légendes, des chansons. La musique a aussi des pouvoirs magiques.
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J'ai beaucoup aimé les histoires de l'école des chats, mais là, je dois dire que j'ai vraiment eu du mal à m'immerger dans cet univers, et j'ai été presque soulagée qu'il n'existe que deux tomes. J'ai essayé d'aimer, je me suis perdue. Déjà, je ne me souvenais plus vraiment de la mythologie féline qui existait dans l'école des chats, et me suis retrouvée perdue au milieu de ses charmants félins. Enfin, charmants, tous ne le sont pas, et c'est bien le problème.

Ce livre nous emmène entre passé (la cour de Louis XIV, pas vraiment présente) et notre époque, via des jeunes enfants, un jardin secret et une mystérieuse sorcière. J'ai peut-être moins adhérée à cette série parce qu'elle se passe en France, parce que je n'ai pas vraiment aimé ce qui était dit sur l'époque de Louis XIV. Si certains faits sont exacts - la manière dont les chats et les sorcières étaient traités à cette époque - d'autres sont plus sujets à caution. J'aime les chats, donc je n'aime pas les voir comme des personnages négatifs.

L'on peut parler aussi de choc des cultures. Nous avons la France, Paris, son métro, ses jardins, dans lesquels les deux enfants circulent assez facilement, il faut bien le dire. Nous avons aussi l'opposition entre la médecine traditionnelle coréenne et médecine française. Nous assistons aussi à un concours de beauté féline - où la généalogie de votre félin préféré est soigneusement examinée.

La sorcière et le jardin secret est un roman qui nous met en garde - aussi - sur les abus que l'homme fait subir à la terre. Vivre en harmonie avec elle semble toujours compliqué, et cela ne semble pas vraiment prêt de s'arranger. Oui, je sais, je ne suis pas très optimiste.

Je suis passée à côté de l'intrigue, je le reconnais, peut-être plaira-t-elle à d'autres lecteurs.


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Ce livre me dérange un peu car les chats sont de vrais humains avec les mêmes états d'âme, les mêmes soucis, ils jouent même de la guitare et ont des reflexions philosophiques. C'est trop pour moi la romancière féline qui fait tout pour éviter l'entropomorphisme dans mes propres livres. L'univers des chats est trop loin dans cette série. Même si c'est un choix de l'auteur, trop c'est trop.
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Ce dernier tome fait la part belle aux chats, qui poursuivent leur quête initiatique. Défenseurs de la cinquième génération (déjà, serait-on tenté de dire), ils ont pour guide l’unique survivant de la quatrième génération. Ils affrontent des dangers dans le pays de Myo, ce monde fantastique où les habitants sont chats et humains, tandis que leurs congénères font de leur mieux pour protéger les enfants et leurs proches. Ce n’est pas toujours facile, puisque les ennemis sont bien plus puissants qu’eux – et mieux organisés.

Le voyage au pays Myo a tout de la dimension onirique, avec ses légendes, insérés dans le récit, qui soudain prennent vie, avec des adversaires particulièrement mordants, et des péripéties ingénieuses. A côté, le monde des humains paraît bien mesquin. Pour certains, l’enjeu est matériel, exclusivement. Pour d’autres, il s’agit de préserver le passé, la culture, la spiritualité – et les combattants n’ont pas vraiment les mêmes armes.

L’aventure se détermine de façon un peu abrupte – mais elle se poursuit dans la troisième et ultime trilogie.
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