J'ai lu les six premiers volumes des aventures de l'école des chats l'an dernier et j'avoue avoir eu un peu de mal à m'y retrouver, ayant oublié certaines péripéties, comme la "danse" des ordures dans la salle de classe. Si je ne m'en souvenais plus, il n'en est pas de même pour les protagonistes, et les enfants qui vont en cours avec Minjun ne sont pas tendres avec lui – et les professeurs sont extrêmement indifférents au sort de leurs élèves, plus proches de la surveillance négligente que de la véritable pédagogie.
La vie de famille est en tout cas sereine dans la famille de Minjun – même si ses nuits sont peuplées de rêves étranges. Sa grande soeur commence une petite crise d'adolescence, qui ne l'empêche en rien d'aider son petit frère dans sa quête. En effet, un petit personnage de bronze est sorti du miroir: Doudouri n'est rien moins que le dieu des forgerons, et les enfants doivent le remettre sur pieds, afin qu'il puisse mener sa quête à bien.
Pendant ce temps, leur mère poursuit sa propre quête : retrouver son amie Arasi, immigrée tibétaine portée disparue depuis plusieurs années. L'action se passe en Corée du Sud, elle pourrait se passer dans d'autres contrées : peu de personnes se préoccupent du sort d'une étrangère.
Et les chats, me direz-vous ? Dans ce premier volume du troisième cycle, ils agissent dans l'ombre, laissant la première place aux humains, leur laissant la possibilité de réparer leurs erreurs, les protégeant contre les forces maléfiques, ou encore les influençant, non sans perfidie. Les deux camps sont en présence, lequel gagnera ? A voir dans la suite de ce troisième cycle : Les pierres célestes.
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