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4.14/5 (sur 453 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Jo Browning Wroe est une auteure anglaise.

Elle a grandi dans un crématorium à Birmingham.

Titulaire d'un MA d'écriture créative de l'Université d'East Anglia, elle est superviseur du programme d'écriture créative au Lucy Cavendish College de l'Université de Cambridge.

Son premier roman, "Une terrible délicatesse" ("A Terrible Kindness", 2022), a été sélectionné pour le prix Bridport Peggy Chapman-Andrews.

Elle a deux filles adultes et vit avec son mari à Cambridge.

Source : Amazon
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Rentrée littéraire 2022 - Une terrible délicatesse - Jo Browning Wroe (Éditions Les Escales)


Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Quand William sort demander quels sont les parents dont la petite fille a des cheveux blonds, trois couples s’approchent. C’est peut-être ça le pire moment, lorsqu’ils viennent voir un corps, remplis d’une telle peur qu’elle en est palpable, pour s’apercevoir que finalement, ce n’est pas leur enfant. Au bout de sept heures passées dans ces conditions, William comprend le réconfort et le soulagement qu’il y a à enfin savoir où est son enfant, et qu’il ne peut plus lui arriver aucun mal. Quel est ce monde affreux où les chanceux sont ceux qui réussissent à identifier le cadavre de leur petit ?
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-Tu es un vrai boulet, William.
Il s'attend à voir un sourire fleurir sur son visage, mais rien. Elle est en colère. Évidemment. Les épouses ne sont pas comme les mères. Elles peuvent cesser d'aimer. (p.416)
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Parfois, nous donnons le meilleur de nous-même, parfois nous donnons le pire. Ça s’appelle être humain.
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« Tu fais souffrir chaque jour ta mère depuis des années ! » Elle secoue la tête. « Tu peux choisir de ne pas être père, mais tu ne peux pas décider de ne plus être fils et jamais elle ne pourra cesser d’être ta mère. »
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Aberfan est noir, blanc, ou gris. Sur les lieux de la catastrophe, les lumières sont crues, aveuglantes, elles mettent en relief les maçonneries blanches, pareilles à des dents, autour des fenêtres des maisons voisines, Un trou béant apparait dans la rangée, juste en face de l'école.
Bettey s'arrête, lui prend le bras, et contemple les débris luisants.
"C'était ma maison. On y a vécu pendant vint-cinq ans.
- Je suis désolé" dit William.
Elle le tire par le bras pour le faire avancer.
"On n'était pas à l'intérieur, c'est déjà pas mal."

(p.55)
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La manière dont son souffle, sa voix remplissent l'église, s'élevant jusqu'au plafond, transperçant le silence et les autres voix, le plonge toujours dans l'extase. Lorsqu'il chante en soliste, il est émoustillé à l'idée que les voix des autres sont là pour encadrer et magnifier la sienne. C'est de la magie pure.
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La simplicité et la solitude de ce travail l'avaient convaincu. Pas de démonstration, pas de public, pas d'humiliation. A mesure que s'éloignait l'époque où il était choriste, des jours, des semaines, des mois, son avenir d'embaumeur servait de plus en plus à l'ancrer dans le présent et lui offrait quelque espoir dans l'avenir.

(p.259)
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«  Des corps en morceaux, des visages de parents entrant dans La chapelle mortuaire , leurs gémissements , leurs pleurs de douleur.
Aberfan, comprend - il en contemplant l’abat - jour à glands blancs, s’est ancré en lui : Aberfan est derrière ses yeux, dans ses oreilles, son nez, sur ses mains , dans son sang . »
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Il n'y a rien de pire au monde que de perdre un enfant.
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Quelqu'un, sans doute un prêtre, aurait certainement dit à quel point il était drôle. Que quand il s'approchait, William se [préparait] à être ...câliné. Que son père s'asseyait toujours au milieu du canapé pour regarder la télévision, afin de passer les bras autour d'eux et dire qu'il avait tout pour être heureux ici...

Mais, s'interroge William, un prêtre saurait-il cela ? Seuls lui et sa mère le savaient.

Le prêtre dirait sans doute combien son père était fier de travailler dans les pompes funèbres et de faire perdurer l'entreprise familiale avec son frère, et ça lui vrille le ventre, car ça donnerait à sa mère le sentiment d'être seule, laissée de côté.

Les meilleurs souvenirs, le prêtre ne les connaît pas, et puis William n'est pas certain de savoir ce que c'est qu'un «meilleur souvenir » ; tout est un mélange de bon et de mauvais, de chaud et de froid. Il y a celui où il partage avec son père une blague, juste entre eux, il l'aime tellement que ça vaut la peine d'avoir enduré l'enchaînement des évènements pas si drôles qui y ont mené.
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