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Citations de Johan Norberg (64)


Davantage de pays, dans davantage de parties du monde, ont désormais accès à la totalité du savoir humain et sont ouverts aux meilleures innovations venues d'ailleurs. […] même si la richesse et les vies humaines peuvent être détruites, le savoir disparaît rarement. Il continue à se développer.
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Fonctionner dans un système capitaliste signifie que personne ne peut être assujetti à un pouvoir coercitif extérieur à soi. On peut s’abstenir de signer des contrats ou de conclure des affaires si l’on préconise d’autres solutions. La seule façon de devenir riche dans un pays de libre marché est de donner au gens ce qu’ils veulent, de façon à ce qu’ils décident librement et volontairement de payer pour l’obtenir. Les deux parties doivent tirer profit de l’échange sinon celui-ci ne se fera pas. L’économie n’est donc pas un jeu à somme nulle. Si on simplifie, on peut affirmer que plus le revenu d’une personne est élevé dans une économie de marché, plus cette personne a réussi à offrir aux gens ce qu’ils voulaient. […]
L’alternative est que le gouvernement saisisse nos ressources et décide quel type de comportements et de produits il veut encourager. Il faut toutefois se demander pourquoi le gouvernement connaîtrait mieux que nous ce que nous voulons et ce que nous considérons comme important dans nos vies.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 50)
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« La dernière fois que vous étiez ici, les gens avaient l’esprit fermé, leur pensées étaient bâillonnées », explique Yang Zhengming, l’un des fermiers de l’endroit [le village chinois de Tau Hua Lin]. Mais quand ils ont obtenu le contrôle de leur lopin de terre, ils ont pu, pour la première fois, prendre des décisions dans leur propre intérêt. Même une modeste avancée de liberté comme celle-ci a eu un impact révolutionnaire. Ces fermiers ont été forcés d’élaborer de nouveaux modes de pensée et de réfléchir par eux-mêmes lorsqu’on leur a permis de se préoccuper de leurs propres besoins et de ceux de leurs familles au lieu de suivre les ordres des dirigeants.
[…] Les gens qui comprennent qu’ils ne sont pas simplement des outils manipulés par la société mais des êtres à part entière n’accepteront plus de se soumettre.
(Ch. 7 Il faut libéraliser, pas standardiser, p. 261-262)
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Si nous avons des stations de radio et de télévision libres aujourd’hui, c’est parce que la technologie a rendu obsolètes les anciens monopoles publics.
(Ch. 6 Un capital international débridé, p. 244)
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La théorie de la dépendance a été réfutée par les faits. Aujourd’hui, les produits transformés constituent les trois quart des exportations en provenance des pays en développement, comparativement à un quart en 1965. La proportion des matières premières dans ces exportations diminue constamment. Alors que les pays en développement fournissaient, dans les années 1970, seulement 7% des exportations mondiales de produits manufacturiers, ils en fournissent plus de 25% aujourd’hui.
(Ch. 4 Les problèmes des pays en développement, p. 145)
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Le capitalisme exige que les gens puissent conserver les ressources qu’ils ont gagnées et crées. Si vous vous donnez du mal à travailler et à investir à long terme mais que quelqu’un d’autre s’empare de la majeure partie de vos profits, il y a de bonnes chances que vous abandonniez. La protection de la propriété est au cœur d’une économie capitaliste, non seulement parce qu’elle donne aux gens l’assurance qu’ils garderont le fruit de leur labeur, mais aussi parce qu’elle leur permet d’utiliser leurs ressources comme bon leur semble sans avoir à demander d’abord l’accord aux autorités. Le capitalisme permet à chacun de vivre selon ses désirs.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 51)
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Nos dirigeants n’ont pas l’habitude de prendre la responsabilité des échecs et des problèmes, il est toujours plus facile de blâmer quelqu’un d’autre. La mondialisation est un bouc émissaire très utile.
(Ch. 7 Il faut libéraliser, pas standardiser, p. 260)
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[…] les pays pauvres du monde ont pu obtenir, en dix ans, un billion de dollars en investissements étrangers directs, soit un peu plus que toute l’aide au développement qu’ils ont reçue au cours des cinquante dernières années. Le COLLECTIF SANS DIRIGEANT, dont on dit qu’il titube à gauche et à droite et s’accroche dans ses propres souliers, a été CINQ FOIS PLUS AGILE que les gouvernements et establishment de l’aide étrangère des pays riches dans l’affectation de capitaux aux fins de développer les économies du tiers-monde.
(Ch. 6 Un capital international débridé, p. 218)
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Si chaque pays essaie de s’autosuffire, la consommation et le gaspillage de ressources seront beaucoup plus élevés. Il est par exemple préférable, pour un pays au climat froid comme la Suède, d’importer de la viande de pays au climat plus chaud, au lieu d’utiliser des ressources pour produire de la nourriture concentrée et pour chauffer des étables. Si les gouvernements croyaient vraiment aux bienfaits de l’économie de marché, ils cesseraient de subventionner la production industrielle, le secteur énergétique, la construction de routes, la pêche, l’agriculture, l’exploitation des forêts et bien d’autres activités à même le trésor public. Ces subventions ont pour effet de conserver des activités inefficaces qui n’existeraient pas ou qui seraient effectuées ailleurs avec des méthodes plus performantes. L’institut Worldwatch a calculé que les contribuables de partout dans le monde doivent débourser chaque année environ 650 milliards de dollars pour financer des activités destructrices pour l’environnement. Selon l’organisme, l’abolition de ces subventions pourrait mener à des réductions globales d’impôt de l’ordre de 8%.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 210-211)
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[…] un autre mythe concernant le commerce, qui est que les exportations sont positives, alors que les importations sont nuisibles. Beaucoup de gens croient encore, comme les économistes mercantilistes du XVIIIe siècle, qu’un pays peut devenir riche et puissant en vendant beaucoup à l’étranger et en achetant peu. L’expérience nous démontre qu’une telle situation est instable. Des barrières contre les importations FONT AUGMENTER LES PRIX dans un pays. Les firmes nationales préfèrent alors vendre aux prix locaux plus élevés plutôt qu’exporter à des prix plus bas. Ces barrières contre les importations ont donc aussi pour effet d’affaiblir les exportations.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 101)
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Il existe plusieurs types de politiques antilibérales qui affectent particulièrement les pauvres. L’une d’elles est l’inflation qui déprécie la valeur de la monnaie. En augmentant rapidement la masse monétaire, le gouvernement détruit les épargnes modestes détenues par les autres, alors que les riches qui possèdent des terres, des propriétés et des entreprises sont moins touchés. […]
Un cas classique d’hyperinflation est celui de l’Allemagne dans les années 1920, qui a entraîné la ruine de la classe moyenne et rendu les Allemands ouverts aux idées hitlériennes. A l’opposé, l’Argentine a très rapidement maté l’inflation en 1989 et, en un peu plus d’un an, la proportion de pauvres dans la région de Buenos Aires est passée de 35 à 23 %.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 79)
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La façon la plus courante de corrompre un pays est d’imposer des permis et des contrôles pour la production, l’importation, l’exportation, les investissements. Il y a plus de 2500 ans, le sage oriental Lao-tseu déclara : « Plus il y a de lois, plus les voleurs et les bandits sont nombreux. »
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 54)
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La principale explication du bon vieux temps, c'est le manque de mémoire.
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C’est le capitalisme qui est bien souvent responsable des améliorations environnementales, même si on le blâme pour le contraire. Un système fondé sur la propriété privée crée des propriétaires qui ont des intérêts à long terme. Un propriétaire terrien doit s’assurer qu’il aura une bonne terre ou des forêts plus tard, sinon il n’aura pas de revenus. Si la propriété est collective ou détenue par l’Etat, personne n’y détient d’intérêt à long terme. Au contraire, tout le monde a intérêt à s’approprier les ressources avant que quelqu’un d’autre ne le fasse. C’est parce qu’elles étaient des terres publiques que les forêts de l’Amazonie ont rapidement été exploitées à partir des années 1960. Seulement le dixième des forêts est reconnu par le gouvernement comme étant une propriété privée, même si , en pratique les indiens les habitent et en possèdent de grandes étendues. C’est l’absence de droits de pêche clairement définis qui poussent les flottes – par ailleurs fortement subventionnées – à vider les océans de leurs poissons avant que d’autres ne le fassent. Il ne faut pas se surprendre si le pire saccage de l’environnement de l’histoire s’est produit sous des régimes communistes dictatoriaux, où la propriété était collective.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 209)
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Les firmes étrangères dans les pays les moins développés offrent des salaires en moyenne deux fois plus élevés que ceux des compagnies locales similaires. Les marxistes prétendent que les multinationales exploitent les pauvres travailleurs, mais si cela se traduit par des revenus plusieurs fois supérieurs, l’exploitation est surement la meilleure alternative !
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 191)
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Si une minorité de 20 % de riches sur la Terre peut consommer 80% des ressources, c’est principalement parce qu’elle PRODUIT 80 % des ressources. Et si les autres 80 % ne consomment que 20 % de ce qui est produit, c’est parce qu’ils ne produisent que 20 % des ressources totales. C’est cette capacité déficiente des pays pauvres qui devrait nous préoccuper, pas le fait que les pays riches produisent tant. Le problème n’est pas que certaines personnes sont riches, mais que beaucoup sont pauvres.
(Ch. 4 Les problèmes des pays en développement, p. 130)
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[…] il est stupide de s’attaquer aux problèmes qui découlent de l’ajustement aux changements en tentant d’empêcher ou de ralentir ceux-ci, parce qu’en bout de ligne nous en sortirons perdants et avec un niveau de vie diminué.
La logique du commerce est qu’il réoriente les ressources aux endroits où elles sont utilisées le plus efficacement.
Un proverbe chinois dit : « Lorsque les vents du changement se mettent à souffler, certains construisent des murs coupe-vent alors que d’autres construisent des moulins à vent. »
[…] il serait de toute façon difficile de ralentir ces transformations, puisque les changements structurels dans les différents secteurs de l’économie découlent principalement des goûts fluctuants des consommateurs.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 120-121)
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La croyance selon laquelle la quantité de travail dans une économie est toujours constante (un emploi obtenu par l’un l’est toujours aux dépens d’un autre) a poussé bien des gens à demander que l’emploi soit partagé, d’autres à vouloir briser les machines, et plusieurs autres à appuyer les tarifs protectionnistes […].
Il faut comprendre que cette notion est absolument sans fondement.
Si nous travaillons de façon plus efficace, nous augmentons la quantité de ressources disponibles pour répondre à nos besoins. La main-d’œuvre qui était auparavant nécessaire pour produire assez pour nous nourrir peut maintenant être employée à nous vêtir, à construire des maisons plus confortables, à nous procurer des activités touristiques, des journaux, des téléphones et des ordinateurs. Tout cela a pour effet d’améliorer notre qualité de vie.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 118)
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On se rend compte de l’absurdité de vouloir restreindre l’importation de produits bon marché lorsqu’on applique cette idée à des frontières régionales plutôt que nationales – par exemple, si la ville de Göteborg essayait d’empêcher l’importation de biens en provenance d’autres villes et régions de Suède sous prétexte qu’elle doit protéger son marché. Si les importations étaient quelque chose de vraiment nuisible, il serait logique qu’une province empêche ses habitants d’acheter les produits d’une autre. De plus, les habitants de Göteborg ne verraient aucun avantage à acheter des produits et services en provenance de Stockholm, et même les gens d’un quartier de Göteborg gagneraient à refuser d’acheter des choses qui sont fabriquées ailleurs que dans leur quartier. Si on pousse cette logique plus loin, il serait préférable que chaque famille produise tout ce dont elle a besoin et cesse d’acheter des produits faits à l’extérieur de la maison. On voit que cela mènerait à une immense diminution de bien-être.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 101-102)
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[…] il est insensé de réclamer que les pays deviennent autosuffisants. Dans un contexte de libre-échange, produire pour les autres est l’équivalent de produire pour soi-même. C’est en produisant et en exportant ce que l’on fait de mieux qu’on acquiert les ressources pour importer ce dont on a besoin. De nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’autres continents ont cru, après la Seconde Guerre mondiale, que la voie privilégiée vers le développement passait par l’autosuffisance. Encouragés par plusieurs en Occident, ils allaient produire « pour combler les besoins et non pour le profit ». En pratique, cela voulait dire qu’ils essayaient de tout produire eux-mêmes à des coûts faramineux. Les pays est-asiatiques ont fait l’inverse. Ils ont concentré leurs efforts sur certains secteurs où ils excellaient et en ont exporté la production, ce qui leur a permis d’importer, à moindres coûts, ce dont ils avaient besoin.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 99)
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