DANIEL GOLEMAN, INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE à la NUIT DE l'ENTREPRISE POSITIVE
Si tu n'as pas d'empathie et de relations personnelles effectives, peu importe que tu sois intelligent, tu n'iras pas bien loin.
Notre héritage génétique détermine notre tempérament. Mais nos circuits cérébraux sont d'une souplesse extraordinaire : tempérament n'est pas synonyme de destinée.
L'intelligence émotionnelle ne signifie pas seulement "être gentil", mais plutôt savoir "déballer" carrément une vérité inconfortable mais lourde de conséquences que les gens ont refusé de voir.
Un jour, j'ai entendu le maître tibétain Chogyam Trungpa répondre à quelqu'un qui lui demandait le meilleur moyen de venir à bout de la colère : "N'essayez pas de l'éliminer, mais ne la laissez pas gouverner votre action."
La vie est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent. (Horace Walpole)
Pour se sentir bien, il faut, non pas éviter tous les sentiments pénibles, mais contenir les émotions orageuses qui finissent par mobiliser continuellement l'esprit.
Décoder les émotions des autres demande de la sensibilité, car 90% d’un message émotionnel est non verbal.
Selon Elkman, techniquement parlant, le moment le plus intense d'une émotion ne dure que très peu de temps et se chiffre plutôt en secondes plutôt qu'en minutes en heures ou en jours.
Selon lui, il serait mal venu d'un point de vue adaptatif que, compte tenu des circonstances changeantes, une émotion mobilise longtemps le cerveau et le corps.
La colère se nourrit de la colère : le cerveau émotionnel s'enfièvre. À ce moment-là, la fureur, libérée des entraves de la raison, dégénère rapidement en violence
Le bouddhisme a beaucoup à dire à la science sur les problèmes humains liés à nos émotions destructrices