Dans la famille des sales gosses de la littérature jeunesse, après Hubert très très méchant, voici Philibert Salmeck, 12 ans, qui porte très bien son nom.
Dernier rejeton d’une longue lignée d’hommes peu fréquentables partis de Hollande après avoir fait plonger le cours de la tulipe au milieu du 17è siècle pour s’installer en Amérique, Philibert vit dans l’attente de sa propre mort au sein de son château de Manhattan.
Son assistant, Austerman, est issu d’une longue lignée d’Austerman faisant office de domestiques pour les Salmeck, et ce depuis le milieu du 17è siècle. Les Salmeck sont affreusement riches et malhonnêtes, ce sont comme leur nom l’indiquent, de sales mecs mais ils le paient chèrement puisqu’ils meurent tous très jeunes, par là où ils ont péché.
Aussi, Philibert, qui ne va plus à l’école depuis l’âge de 10 ans, à qui rien ni personne ne résiste, a l’idée fumeuse de se faire transplanter les 9 vies de son chat, une grosse boule de poils qui ne pense qu’à manger et dormir, prénommé Shad Malher (l’auteur aime beaucoup les jeux de mots comme vous l’avez sûrement remarqué !).
Bien sûr aucun médecin digne de ce nom n’accepte l’opération… excepté le docteur Kranstenenif, exilé au Groënland, un savant fou qui depuis des années greffe des animaux pour créer de nouvelles espèces comme le tortelapin, croisement d’un lapin et d’une tortue !
Malgré les alarmes et les recommandations d’Austerman, Philibert s’en remet au professeur et se retrouve porteur des 9 vies de Shad Malher qui, lui, n’en a plus qu’une. L’enfant terrible ne va cependant pas s’assagir, loin de là… toujours aussi capricieux, égoïste, colérique, égocentrique, méchant et impatient, Philibert va s’ingénier à gâcher toutes ses nouvelles vies.
Destiné aux enfants à partir de 9 ans, Les 9 vies de Philibert Salmeck sont à réserver toutefois à un public averti qui aime l’humour noir et aux bons lecteurs qui apprécieront les jeux de mots dont John Bemelmans Marciano truffe son récit.
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