Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 15/12/1851
Mort(e) à : Readfield, Maine , le 15/07/1924
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Né(e) à : New York , le 15/12/1851
Mort(e) à : Readfield, Maine , le 15/07/1924
Biographie :
John Russell Coryell est un journaliste et écrivain américain, créateur du personnage de fiction Nick Carter.
Dans sa jeunesse, il suit son père, consul des États-Unis à Canton et à Shanghai. Après un séjour au Japon, il revient à New York, puis part en Californie, où il devient journaliste.
En 1882, il épouse Abby Lydia Hedge (1858-1957). Ils ont quatre fils dont les écrivains Hubert V. Coryell (1889-1979) et Russell M. Coryell (1891-1941).
De retour à New York, il se consacre à l'écriture et publie un feuilleton, "Le Marquis français ou détective par vengeance" ("The American Marquis, or, Detective for Vengeance"), dans l'hebdomadaire "New York Weekly" (1884) .
À la demande de l'éditeur Ormond Gerald Smith (1860-1933), qui lui suggère d'inventer un personnage de détective privé, il crée le personnage de Nick Carter, dont la première aventure, "The Old Detective's Pupil; or, The Mysterious Crime of Madison Square", paraît en feuilleton, le 18 septembre 1886, dans le "New York Weekly".
Il écrit les six premières histoires, dont la dernière est "A Woman's Head" (1888), puis abandonne son héros et laisse d'autres écrivains poursuivre la série sous le nom maison "Nick Carter". C'est Frederick Van Rensselaer Dey (1861-1922) qui reprend le personnage et écrit une nouvelle par semaine pendant 17 ans.
John R. Coryell a également écrit sous d'autres pseudonymes. Le reste de sa production inclut d'autres récits policiers ou sentimentaux, souvent mâtinés d'humour.
+ Voir plusJohn Russell Coryell est un journaliste et écrivain américain, créateur du personnage de fiction Nick Carter.
Dans sa jeunesse, il suit son père, consul des États-Unis à Canton et à Shanghai. Après un séjour au Japon, il revient à New York, puis part en Californie, où il devient journaliste.
En 1882, il épouse Abby Lydia Hedge (1858-1957). Ils ont quatre fils dont les écrivains Hubert V. Coryell (1889-1979) et Russell M. Coryell (1891-1941).
De retour à New York, il se consacre à l'écriture et publie un feuilleton, "Le Marquis français ou détective par vengeance" ("The American Marquis, or, Detective for Vengeance"), dans l'hebdomadaire "New York Weekly" (1884) .
À la demande de l'éditeur Ormond Gerald Smith (1860-1933), qui lui suggère d'inventer un personnage de détective privé, il crée le personnage de Nick Carter, dont la première aventure, "The Old Detective's Pupil; or, The Mysterious Crime of Madison Square", paraît en feuilleton, le 18 septembre 1886, dans le "New York Weekly".
Il écrit les six premières histoires, dont la dernière est "A Woman's Head" (1888), puis abandonne son héros et laisse d'autres écrivains poursuivre la série sous le nom maison "Nick Carter". C'est Frederick Van Rensselaer Dey (1861-1922) qui reprend le personnage et écrit une nouvelle par semaine pendant 17 ans.
John R. Coryell a également écrit sous d'autres pseudonymes. Le reste de sa production inclut d'autres récits policiers ou sentimentaux, souvent mâtinés d'humour.
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Citations et extraits (6)
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Comme César, qui préférait être le premier dans un village plutôt que le second à Rome, Nick Carter avait l'ambition d'être le premier des detectives, et non pas de gravir un à un, sans grande chance d'arriver jamais au sommet, les échelons administratifs de la police new-yorkaise.
Après avoir tenu un instant ses mains pendantes, il les enlaça derriere lui, dans l'attitude d'un enfant qui récite ses leçons dans une école où l'ancienne obligation de tenir les bras croisés a rejoint tant de règles devenues surannés et désuètes.
Nick Carter ne se doutait guère, dans la joie légitime de son triomphe, que Carruthers, ce roi du crime, réussirait cette fois encore, grace à un plan inventé avec des raffinements diaboliques, à s'arracher des mains de la justice humaine qui semblaient si bien le tenir.
S'il l'avait su, il n'en eût pas été découragé ; mais il se serait répété ce qu'il avait l'habitude de se dire en de pareilles occasions :
Le châtiment est lent et boiteux ; mais, comme il marche sans jamais s'arrêter, il finit toujours par atteindre le coupable.
S'il l'avait su, il n'en eût pas été découragé ; mais il se serait répété ce qu'il avait l'habitude de se dire en de pareilles occasions :
Le châtiment est lent et boiteux ; mais, comme il marche sans jamais s'arrêter, il finit toujours par atteindre le coupable.
- Vous pouvez parler, dit Morris Carruthers avec une ironie haineuse. Chaque chien a son jour de ripailles.
Cette fois-ci, Carter, nous sombrons et vous êtes sur l'eau. Mais un pressentiment me dit que nous n'en avons pas encore fini l'un avec l'autre. Ce n'est pas simplement la certitude de recevoir une balle qui m'a fait me soumettre, comme un coeur de lièvre et un ramolli.
En disant ces mots, Carruthers jetait un regard de mépris vague sur le paquet gisant à terre qui représentait son ami et complice, Isaac Meadows, lequel, depuis son accès de fureur et sa bordée d'injures, n'ouvrait plus la bouche et semblait anéanti.
- Non, reprit Carruthers, c'est que je veux me conserver pour une heure qui vient, je le sens, où, à mon tour, je serai sur l'eau et où je règlerai mes comptes avec vous, Nick Carter.
Oui, je vous le répète : chaque chien à son jour de ripailles. Et il vient un jour, le jour où je me régalerai de votre ruine et de ma vengeance, mon bon ami Carter !
Cette fois-ci, Carter, nous sombrons et vous êtes sur l'eau. Mais un pressentiment me dit que nous n'en avons pas encore fini l'un avec l'autre. Ce n'est pas simplement la certitude de recevoir une balle qui m'a fait me soumettre, comme un coeur de lièvre et un ramolli.
En disant ces mots, Carruthers jetait un regard de mépris vague sur le paquet gisant à terre qui représentait son ami et complice, Isaac Meadows, lequel, depuis son accès de fureur et sa bordée d'injures, n'ouvrait plus la bouche et semblait anéanti.
- Non, reprit Carruthers, c'est que je veux me conserver pour une heure qui vient, je le sens, où, à mon tour, je serai sur l'eau et où je règlerai mes comptes avec vous, Nick Carter.
Oui, je vous le répète : chaque chien à son jour de ripailles. Et il vient un jour, le jour où je me régalerai de votre ruine et de ma vengeance, mon bon ami Carter !
Carruthers menait, en effet, la vie à grandes guides. Il faisait partie de cette "jeunesse dorée" composée en grande majorité de jeunes gens qui, ayant eu, avant de naître, de la prévoyance dans le choix de leurs parents, ont, en talons de cette prévoyance, un "argent de poche" inépuisable.
Je vous tiens pour un des très rares contemporains qui ont incontestablement des droits à mon estime. Mais il me plait de vous prendre, vous et vos talents, pour vous prouver à vous-même combien vaine et méprisable est l'intelligence humaine, et combien les plus habiles d'entre les hommes sont livrés à ma merci. En conséquence, à partir de ce moment, je vous poursuivrai sans pitié; mais cela ne veut pas dire que je désire, provisoirement du moins, déterminer votre mort. Que vous deviez, tôt ou tard, périr de ma main, cela va de soi, car j'ai décidé de vous choisir pour le jouet de mes caprices, et j'ai définitivement réglé votre sort.
Signé Dazaar.
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