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Critiques de Jolien Janzing (45)
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Audrey et Anne

Le roman commence en 1957 en Suisse.

Otto Frank, le père d'Anne vient rendre visite à Audrey Hepburn pour lui demander de jouer le rôle de sa fille, Anne, morte à 15 ans dans un camp de concentration.

Anne et Audrey sont toutes deux nées en 1929.

Mais, à présent Audrey a 28 ans. Jouer le rôle d'une jeune fille de cet âge serait bien difficile.

De plus, la jeune actrice a honte de ses parents qui ont montré plus que des sympathies pour les nazis à partir des années 1930 même si elle n'est en aucun cas responsable.

Le reste du roman nous dévoilera l'enfance d'Audrey à partir de sa naissance à Ixelles, en Belgique, son enfance dans une pension dans le Kent, ensuite de retour aux Pays-Bas à Arnhem d'où sa mère de souche noble est originaire.

Une grande partie est réservée à la jeune Audrey.

Vers la moitié du livre, nous fréquentons plus la famille d'Anne qui doit fuir l'Allemagne et s'installer aux Pays-Bas où le père, Otto fabrique de la pectine pour les confitures. Ses affaires marchent bien.

Le couple des parents d'Audrey est divorcé. Celui des parents d'Anne est très austère : on le serait peut-être à moins. Dans ces chapitres consacrés aux Frank, on apprend que la maman aurait voulu émigrer aux Etats-Unis comme ses deux frères.

Le plus enrageant, mais on le savait par le journal de la jeune fille, c'est tard que la famille a été arrêtée. Encore quelques mois et ils étaient sauvés.

Deux jeunes filles nées la même année, vivant la guerre au même endroit mais pas dans des mêmes conditions.

Deux jeunes filles connues mais pas pour les mêmes raisons hélas.

Voilà le roman de Jolien Janzing, qui m'a montré la vie aux Pays-bas pendant la deuxième guerre mondiale.

Jolien Janzing termine le livre sur une belle conclusion : la honte qu'éprouve Audrey à n'avoir jamais répondu à Otto Frank et sa pensée à ce propos, des nouvelles de sa mère après la guerre et le sort de son père en Angleterre pendant les conflits.



Déjà le deuxième roman de l'auteure que je lis. Ses sujets choisis ont l'art de m'intéresser et j'ai pu me procurer celui-ci grâce à Mylène et aux éditions " l'Archipel".

Un grand merci pour cette lecture enrichissante.

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L'amour caché de Charlotte Brontë

En 1842, Charlotte et Emily Brontë arrivent à Bruxelles dans une pension de jeunes filles pour apprendre le français.

Charlotte s'habitue vite à la vie bruxelloise, plus confortable que dans son Yorkshire natal.

Pour Emily, c'est plus pénible, elle reste très attachée à sa région natale.

La pension est dirigée par Claire Heger, mariée à Constantin Heger. Celui-ci est professeur de français dans l'institut dirigé par sa femme et dans l'athénée de garçons d'à côté.

Certains soirs, il part dans les quartiers populaires donner cours de français à des jeunes ouvriers afin qu'ils puissent s'élever dans la société.

Charlotte va tomber sous le charme de Constantin qui ne restera pas insensible à ses charmes.

L'auteure, Jolien Janzing, spécialiste de littérature anglaise du 19ème siècle déclare que cette idylle sera le point de départ de l'inspiration de "Jane Eyre", que Constantin Heger prendra les traits d'Edward Rochester et Charlotte ceux de Jane.

Dans le livre, nous abordons les classes bourgeoises, ouvrières mais aussi l'entourage du roi Léopold Ier.

En 1842, avec ce roi, nous vivons les balbutiements de la Belgique, indépendante depuis 1830 avec son tout premier roi qui se révèle amateur de chaire fraîche en la personne d'Arcadie Claret. Vrai, pas vrai, j'ignore.

Pour une Belge, c'est intéressant de se promener dans la capitale si bien décrite.

Le roman est très bien écrit et finement traduit, l'auteure est imprégnée de l'époque qu'elle étudie.

J'ai eu l'impression que le livre était rédigé par une auteure de cette époque. Pour une spécialiste, elle ne tombe pas dans un travers didactique, elle se montre romancière avant tout.

Intéressant, humain et passionnant.



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L'amour caché de Charlotte Brontë

MASSE CRITIQUE SEPTEMBRE 2017

Merci à BABELIO et à ARCHIPOCHE

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Ce livre me tentait et me voilà ravie même si rien de nouveau…

J’ai pris plaisir à le lire parce que c’est la vie de Charlotte BRONTE avant qu’elle soit une écrivaine connue et reconnue, et aussi parce que c’est les prémices de son roman Jane Eyre.

A relire pour se remémorer (mais inutile pour beaucoup d’entre nous) le roman culte « Jane Eyre ».

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L'amour caché de Charlotte Brontë

Ouh là là "l'amour caché de Charlotte Brontë", tu parles !! Pour qui a lu deux minutes sa biographie, c'est du réchauffé !! Oui, Charlotte a été étudier le français à Bruxelles, oui, elle y a traîné sa soeur Emily qui s'y est morfondue, oui, elle est tombée amoureuse de son professeur, Constantin Héger, l'époux de la directrice du pensionnat...Ce qui s'est vraiment passé, par contre, tout le monde l'ignore, mais à mon avis, absolument rien...Avis fondé sur la lecture assidue de Villette, le troisième et dernier roman de Charlotte, qui raconte exactement la même histoire que ce livre, mais alors en un million de fois mieux...Villette est torturé, passionné, profond, tortueux, fanatique, névrosé, prodigieusement réussi...Quand ce petit livre réussit à faire des soeurs Brontë deux grandes godiches mièvres et fleur bleue...Sacrilège ! En plus, on dirait à la lecture qu'elles n'ont jamais écrit une ligne, qu'elles n'ont pas passé leur enfance à écrire de grands cycles romanesques de milliers de pages échevelées...Bref, n'importe quoi, en gros.

Et puis je ne sais pas, en parallèle, on suit une dénommée Arcadie Claret, 16 ans, dont la mère veut faire la maîtresse du roi Léopold...C'est quoi le rapport avec le schmilblik ???

Je passe.
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Audrey et Anne

Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, en service presse, du roman Audrey et Anne de Jolien Janzing

Ce roman revient sur les destins croisés de deux femmes mondialement connues : Audrey Hepburn et Anne Franck.

Automne 1957. Douze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Otto, le père d’Anne Frank, rend visite en Suisse à une étoile montante du cinéma, Audrey Hepburn. Il veut la persuader d’interpréter le rôle de sa fille dans un film qui va lui être consacré.

Printemps 1929. Deux filles voient le jour, Audrey à Bruxelles, Anne à Francfort. Toutes les deux marqueront l’histoire, à leur manière.

Les deux adolescentes partagent bien des points communs. Toutes deux ont été contraintes de quitter très jeunes leur pays natal. Audrey, issue de la haute société européenne, est envoyée dans un pensionnat anglais. Juifs, Anne et sa famille fuient aux Pays-Bas.

Toutes deux sont délaissées par leur mère et trouvent refuge dans la danse pour l’une, dans l’écriture pour l’autre.

La demande d’Otto réveille en Audrey de douloureux souvenirs. Ses parents, sa mère en particulier, ne frayaient-ils pas avec de hauts dignitaires nazis ?

Audrey et Anne est un roman. Certains faits sont réels, par exemple la demande d'Otto à Audrey, il souhaitait vraiment qu'elle incarne Anne à l'écran. Ce qu'elle a refusée et on découvre pourquoi dans cette fiction.

Je connais peu Audrey Hepburn, uniquement de nom en fait.

Par contre, depuis que j'ai découvert Le journal d'Anne Franck (je devais avoir 9 ou 10 ans) j'ai toujours été fascinée par cette fillette qui a vécue dans une annexe pendant la seconde guerre mondiale. A l'époque ça me paraissait insensé. J'avais l'age d'écrire un journal quand j'ai découvert le sien et j'ai moi aussi écrit le mien en m'adressant à cette Chère Kitty :)

C'est d'ailleurs pour cela que je souhaitais lire ce roman, j'étais vraiment curieuse de ce que j'allais pouvoir découvrir sur ces deux jeunes filles. Je n'imaginais pas une seule seconde qu'elles pouvaient avoir des points en commun. Et mine de rien, elles en ont un paquet !

Ce roman est bien ficelé, on découvre beaucoup Audrey mais également un peu Anne. Leurs histoires se mêlent, s’entremêlent, et ça donne un ouvrage captivant. Je l'ai lu très rapidement et avec un immense plaisir.

J'ai été très touchée par certains passages, et je mets un énorme cinq étoiles à Audrey et Anne. Ce roman est une vraie réussite :)
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L'amour caché de Charlotte Brontë

J'ai cru faire une belle découverte en me replongeant dans l'univers des sœurs Brontë mais franchement je suis un peu déçue de l'évolution de ma lecture au fil des pages.

Tout commençait bien au départ, j'avais cette impression de me retrouver à l'époque du XIXe mais j'ai vu la petite flamme de ma bougie perdre de son intensité petit à petit.

Certes l'histoire du professeur et de cette relation avec Charlotte je la connais bien mais il m'a manqué cette étincelle qui n'a pas pu me satisfaire jusqu'au bout.

L'ennui a été plus fort de bout en bout et a pris de la force, c'est bien dommage car jen attendais plus de ma lecture.

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Audrey et Anne

En se fondant sur les faits réels, l’auteure a écrit un roman sur les vies d’Audrey Hepburn et d’Anne Frank.





Otto Frank a demandé à Audrey Hepburn de jouer le rôle de sa fille, dans un film. Cette sollicitation réveille des souvenirs chez l’actrice, lui renvoie son passé. Peut-elle accepter alors que ses parents ont été proches de nazis ?





Anne et Audrey sont, toutes les deux, nées pendant le printemps de 1929. Elles ont, toutes les deux, étaient enfants pendant la guerre. L’une est issue de l’aristocratie, l’autre est juive. Elles n’ont pas vécu cette période de la même façon et pourtant… elles partagent de nombreux points communs.







Je connaissais l’histoire d’Anne Frank. J’ai toujours à l’esprit son journal que j’ai lu quand j’étais adolescente (il y a bien vingt-cinq ans), mais je ne connaissais pas du tout la vie d’Audrey Hepburn. Je ne lis pas beaucoup de biographies, aussi, je n’étais pas certaine de ce que je ressentirais avec ce livre. Et au final, j’ai adoré. Les faits sont relatés sous la forme d’un roman. Aussi, j’ai été plongée dans les destins de ces deux jeunes filles et entièrement transportée auprès d’elles. Le fait de connaître d’avance le sort tragique d’Anne a rendu cette lecture très forte en émotion. J’étais attachée aux personnages en sachant ce qu’allait vivre l’un d’entre eux. J’étais bouleversée.







Audrey est une petite fille qui m’a énormément touchée. Même pendant la guerre, une fille de baronne doit rester digne et respecter son rang. Elle a cruellement souffert de manques pendant son enfance. D’elle, je ne connaissais que sa beauté, je ne savais rien de ses souffrances. Je les ai ressenties et je suis très émue d’avoir fait ces découvertes. Elle a été témoin d’atrocités pendant la guerre et le raconte avec sa vision d’enfant.





Les passages au sujet d’Anne sont moins nombreux, mais sont d’une grande puissance émotionnelle.





La suite sur mon blog.
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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L'amour caché de Charlotte Brontë

Je ne lis que très peu d'ouvrages contemporains, j'en achète encore moins. J'ai croisé L'amour caché de Charlotte Brontë en passant devant le rayon culturel de mon hypermarché et je me suis laissée séduire par le titre et la jolie couverture – en lien avec mes lectures habituelles – et le fait que l'auteur soit spécialiste de littérature anglaise du XIXe siècle. Sans m'attendre à quelque chose de réaliste (il est bien dit que c'est un roman), je pensais au moins y retrouver l'ambiance des romans d'Austen, de Gaskell, et bien sûr des soeurs Brontë.



Sauf que pas du tout. Ce roman n'est rien d'autre qu'un Cinquante nuances de Grey version XIXe siècle, le sadisme en moins : "[...] monsieur vient de lui prendre le bras, et dès lors elle se comporte telle un chien fidèle au bout de la laisse de son maître". "Il glisse une main sous ses jupes ; elle est trempée. Il est son maître, elle lui appartient". Heureusement, pour ce qui se passe sous sa ceinture à lui, on ne parle que de « virilité » ou d' « intimité ». La bienséance et la pudeur sont sauves.



Ici, les breuvages sont immanquablement "fumants", le froid toujours "mordant" et la pluie est "fine et glacée". Cette surabondance de qualificatifs, de même que le recours fréquent à des comparaisons ("pareil à...", "telle...") et à des métaphores, pas toujours heureuses d'ailleurs ("Les journées au pensionnat ressemblent aux pigeons sur les toits de Bruxelles : il n'existe que peu de différences entre elles. Elles viennent et puis s'en vont, soit en silence, soit en battant des ailes et en roucoulant.") semblent vouloir donner de l'épaisseur au récit ; ils ne font que lui conférer un style de littérature bas de gamme, quand ils ne sont pas, en plus, un peu absurdes : "Un printemps [...] qui dépose des feuilles de fougères ou de palmier glacées sur les vitres du pensionnat". Ah bon. Ah, et aussi, on "jette" un châle sur ses épaules. C'est beaucoup plus élégant cette nonchalance, cette attitude faussement négligée. Marc Lévy ne dira pas le contraire.



Enfin, en plus de cruellement manquer de subtilité, cela devient parfois carrément grotesque :

"– Maman, puis-je entrouvrir les lèvres quand le roi me donne un baiser ?

[...]

– Tu parles bien des lèvres de ta bouche, n'est-ce pas ?".



Voilà… Autant dire que c'est une énorme déception et qu'on ne m'y reprendra pas. Ce n'est pas un roman à conseiller aux inconditionnels de Charlotte Brontë ou de littérature classique anglaise. Je laisse cependant une étoile pour la psychologie de Constantin Heger, qui est la plus poussée (les autres personnages sont malheureusement sans relief), et c'est finalement le seul aspect crédible de ce roman.



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Audrey et Anne

Audrey Hepburn et Anne Franck, deux noms, deux personnalités, nées la même année (1929) aux destins, ô combien, différents mais avec certaines similitudes, c'est ce que m'a appris ce roman, qui est une biographie romancée de l'enfance des deux jeunes filles. Enfance qui sera marquée inévitablement par la seconde guerre mondiale.

Je ne connaissais pas le lien entre les deux femmes ni l'enfance d'Audrey Hepburn et j'ai beaucoup aimé ce roman. L'écriture est fluide et la construction du récit intéressante.

Cela me donne envie de découvrir un autre titre de cette auteure : « L'amour caché de Charlotte Brontë »

Merci aux éditions l'Archipel pour cette découverte.
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Audrey et Anne

Lorsque les éditions de l'Archipel (que je remercie au passage) m'ont demandé de choisir un roman de leur catalogue, j'ai été très intriguée par le titre d'Audrey et Anne. En effet, je l'ai choisi car je ne connaissais pas le lien entre les deux femmes.

J'avais lu le journal d'Anne Frank, il y a une dizaine d'années maintenant et j'avais été bouleversée par cette lecture pour deux raisons :

– l'évolution manifeste de l'écriture de la jeune fille. Si à treize ans, elle nous fait part des préoccupations de son âge, deux ans plus tard, son écriture atteint une telle maturité et une telle clairvoyance qu'elle m'avait laissé pantoise.

– son destin funeste puisque Anne est décédée du typhus dans le camp de Bergen-Belsen, en mars 1945.

En revanche, je ne connaissais pas du tout la vie d'Audrey Hepburn : je savais juste qu'elle était actrice et qu'elle était un symbole d'élégance après-guerre, grâce à son rôle dans le film Diamants sur canapé sorti en 1961.



A l'automne 1957, Otto Frank et sa nouvelle épouse se rendent en Suisse à Bürgenstock pour rencontrer Audrey Hepburn, dans son chalet. En effet, le père d'Anne Frank souhaite que l'actrice montante incarne le rôle de sa fille sur grand écran. Mais, Audrey hésite pour plusieurs raisons : non seulement, cela lui rappelle de mauvais souvenirs mais surtout elle est mal à l'aise car sa mère, la baronne Ella van Heemstra a entretenu pendant la guerre des relations ambiguës avec l'occupant allemand. de plus, bien qu'elle soit née la même année qu'Anne, en 1929, elle a désormais 28 ans tandis que la vie de la jeune fille s'est arrêtée à l'âge de 15 ans. Pourtant, quand on y pense Audrey et Anne ne partageraient-elles pas des points communs? Un exil (Audrey en Angleterre et Anne en Belgique), des relations difficiles avec leur mère et un refuge à travers l'art (la danse pour Audrey et l'écriture pour Anne)?



J'avoue avoir cherché un moment pour savoir si cette entrevue entre Otto Frank et Audrey Hepburn avait bien eu lieu. Si je n'ai pas trouvé beaucoup d'éléments probants, il semblerait qu'une photographie réunissant Otto, sa seconde épouse et Audrey devant son chalet à Bürgenstock, en 1957, ait toutefois existé. Mais, l'un des mystères de ce roman résidant dans le fait de savoir si Audrey va accepter ou non le rôle, je ne vous dévoilerai évidemment pas sa décision!



Pour en revenir au roman, Jolien Janzing confronte les destins des deux petites filles de leur naissance, en 1929 jusqu'au printemps de 1945, à la mort d'Anne. Au début, j'ai été surprise que l'auteure insiste davantage sur la biographie d'Audrey Hepburn plutôt que sur celle d'Anne Frank. Mais, je pense en avoir trouvé la raison : la vie d'Anne est connue de tous (ou du moins, d'une grande majorité) grâce à la lecture de son Journal. Jolien Janzing n'aurait donc pas voulu faire de redites mais surtout, en insérant ça et là quelques évènements de la vie d'Anne Frank, cela rend le destin de la jeune fille encore plus tragique.



Dans les deux récits, j'ai trouvé très intéressant que l'auteure fasse intervenir plusieurs points de vue. Non seulement, cela évite tout manichéisme mais cela permet aussi d'apporter un nouvel éclairage sur certains personnages. Ainsi, dans les parties concernant Audrey Hepburn, si à première vue, la baronne Van Heemstra, n’est pas vraiment sympathique à cause de con côté frivole, de sa haute opinion d’elle-même, de son désintérêt pour sa fille ou de ses idées proches du régime nazi, elle évolue par la suite. Par exemple, à la fin de la guerre, elle ouvre sa maison aux réfugiés de la ville bombardée d’Arnheim : toutefois, le lecteur peut légitimement se demander si elle l’a fait par compassion, culpabilité ou simple calcul sentant le vent tourner. Quant à Audrey, j’ai ressenti de l’empathie pour elle car bien qu’elle soit d’un milieu privilégiée, elle a souffert de l’absence et du désintérêt de ses parents pour elle. Elle se réfugie très tôt dans la danse pour oublier les privations de la guerre et les malnutritions mais aussi pour attirer l’attention de sa mère. Elle aussi ressent de la culpabilité pour avoir survécu et ce sentiment a probablement dû jouer lors de sa prise de décision concernant le rôle proposé par Otto Frank.



Du côté d'Anne Frank, le lecteur est confronté aux points de vue de son père Otto (qui essaye de faire ce qu'il peut pour mettre sa famille à l'abri du danger) et de sa mère qui si je me rappelle bien, n'a pas le bon rôle dans le Journal d'Anne Frank! En effet, Edith a des relations conflictuelles avec sa fille et pourtant, le roman permet de mettre en exergue son amour porté à sa famille. Les épreuves que la famille Frank va devoir surmonter à partir de leur arrestation, en 1944, puis de leur séparation avec Otto Frank, leur incarcération dans des camps de concentration et leur condition de vie extrêmement difficiles vont considérablement rapprocher Anne et sa soeur Margot de leur mère Edith.



En conclusion, le roman Audrey et Anne a été une lecture bouleversante. L'écriture fluide et l'alternance des points de vue ont permis au lecteur de rentrer au coeur du récit et de ressentir de l'empathie pour les personnages. Bien que de l'aveu de Jolien Janzing, certains faits ont été remaniés et transformés en fiction, j'ai fait quelques recherches de mon côté mais je n'ai rien trouvé de vraiment choquant qui aurait pu être signalé. du moins, dans les grandes lignes et surtout au niveau du contexte historique, il semblerait que les faits aient été respectés.
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Audrey et Anne

Jolien Janzing retrace l’histoire intime de l’icône qu’est Audrey Hepburn en l’entrelaçant avec l’histoire trop courte d’Anne Frank de 1929 l’année de leur naissance jusqu’à la fin de la guerre en 1945 aux Pays-Bas. Nous avons de longues page sur Audrey car elle est l’invention de la jeune fille, du génie féminin, l’auteure s’en empare pour modeler la petite fille et en faire la forme achevée, indépassable de la « féminité ». Leurs mères endossent de plein droit leurs pouvoirs en cette époque troublée qu’est la seconde guerre mondiale avec les moyens qu’elles ont pour faire face à l’adversité. La mère d’Audrey revendique haut et fort sa position sociale d’aristocrate, la mère d’Anne s’imposera avec gentillesse et plus de simplicité. La narratrice met en lumière ces deux tempéraments pour que le lecteur suive mieux l’évolution de leurs deux filles. Il n’y a ni exhibition, ni retranchement dans ces deux histoires de vies. Ce sont des femmes courageuses qui voient grandir auprès d’elles deux jeunes êtres d’exceptions. Jolien Janzing nous dévoile un harmonieux compromis de beauté, de vertu et de noblesse, d’intelligence et de bonté pour Audrey et Anne. En comparant leurs souvenirs la narratrice fait renaître ces deux jeunes filles dans une évocation féroce, la véritable apocalypse que fût la seconde guerre mondiale. Un coup de cœur…
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Audrey et Anne

Anne Frank me fascine depuis de très longues années. Devenue le symbole de l’enfance brisée durant la Seconde Guerre mondiale, Anne est un modèle de bravoure pour moi, une héroïne, une géante de l’Histoire. Quant à la délicate Audrey Hepburn, elle a toujours représenté à mes yeux l’élégance parfaite, la beauté raffinée, le charme inégalable.

1929 est l’année noire qui a pourtant vu naître ces deux joyaux : Audrey voit le jour le 4 mai, Anne le 12 juin. A peine séparées par un petit mois. Jolien Janzing choisit donc d’imaginer que leurs deux destins se croisent, par-delà le temps et l’absence.

Le récit nous emmène dès les premières pages en Suisse, en 1957, où la jeune actrice Audrey Hepburn attend avec angoisse l’arrivée d’Otto Frank et de son épouse, Elfriede, pour un déjeuner. Parce qu’Otto a une proposition étourdissante à lui faire : il souhaite faire renaître Anne par une adaptation au cinéma de son célébrissime journal, et c’est Audrey qu’il veut pour incarner sa chère fille disparue. Aussitôt, c’est une vague gigantesque de souvenirs âcres qui assaillent Audrey. La guerre, elle l’a vécue enfant, elle en a souffert, et l’idée d’y replonger la terrifie.

La romancière choisit alors de nous exposer l’enfance de ces deux jeunes femmes, Anne en Allemagne et Audrey en Belgique. Auprès d’Audrey, nous vivons l’abandon d’un père, l’éducation très stricte, la fréquentation des nazis par le biais de sa mère, la baronne Ella Van Heemstra. Mais nous côtoyons également la danse classique, sa passion la plus forte, qui lui transformera le corps et le mental. Anne, quant à elle, nous présente sa famille soudée, son Allemagne envahie et son départ forcé pour Amsterdam dès 1933.

A première vue, rien ne rassemble les deux filles, mise à part l’ombre sépulcrale d’Hitler. Audrey s’émerveille de tout ce qu’elle voit, ressemble à un petit faon doux et fragile, et rêve de devenir une grande ballerine. De son côté, Anne a le rire facile, elle est débordante de fraîcheur, elle est vive, espiègle, parfois presque impertinente. Toutes deux résisteront face aux nazis avec leurs propres armes : Audrey avec sa discrétion et Anne avec sa plume.

La petite Audrey a été traumatisée par la guerre, blessée, abîmée. La jeune femme de 1957 acceptera-t-elle alors le poids de ce rôle exceptionnel ? Incarner Anne, c’est incarner un phénix, un symbole, l’un des porte-drapeaux les plus célèbres au monde. Aura-t-elle la force et l’énergie pour dire oui ? Nous ne le saurons qu’à la toute fin du roman.

La plume de Jolien Janzing est limpide, romantique, douce et séduisante. Je n’aurais jamais imaginé réunir Anne et Audrey, deux illustres figures du XXe siècle. Mais finalement elles auraient pu être sœurs, cousines ou amies.

Elles avaient en commun ce visage fort, déterminé, malgré la candeur des traits, cette gravité du regard qui marque et qu’on n’oublie jamais. Elles avaient ce charisme provoquant qui vous intimide et ce magnétisme unique qui vous captive. Elles avaient surtout en commun la grâce, la finesse d’esprit, la bravoure et une magnifique sensibilité d’artiste.

Un grand merci à Mylène des éditions L’Archipel pour ce roman-hommage.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
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L'amour caché de Charlotte Brontë

Le titre m'a immédiatement attiré. Malheureusement, le périple de Charlotte et Emily à Bruxelles, n'a suscité aucune émotion de ma part. J'ai même eu du mal à le lire jusqu'à la fin. Hormis, la visite de la ville, il ne se passe pas grand chose. Charlotte tombe amoureuse de son maître déjà marié et elle sait pertinemment qu'il ne renoncera jamais à son épouse et à ses enfants.

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Audrey et Anne

"Audrey et Anne" de Jolien Janzing est un roman, largement inspiré des vies d'Audrey Hepburn et Anne Franck, toutes deux nées au printemps de 1929. Cela rend les scènes de la vie de ces deux petites filles aux Pays-Bas pendant la seconde guerre mondiale crédibles et vivantes. Je m'y croyais.

La vie insouciante de ces deux fillettes alterne avec les tracasseries administratives et la présence de l'occupant et l'histoire va crescendo, bien sûr on en connaît la triste fin pour l'une d'elles...

Le rythme est soutenu, les chapitres courts, vraiment un très bon moment de lecture. Surtout si, comme moi, on s'est intéressé à ces deux personnes dans la vraie vie.

J'ai gagné ce livre à la masse critique Babelio et une fois de plus c'était une belle découverte. Encore un livre que je n'aurais peut-être pas lu sans cette opportunité, j'en remercie vivement Babelio et les éditions de L'Archipel.
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L'amour caché de Charlotte Brontë

Charlotte Brontë rêve d'ailleurs. Ayant pour but d'ouvrir une école, elle décide d'aller perfectionner son éducation à Bruxelles, dans un pensionnat pour jeunes filles, notamment pour apprendre réellement le français. Elle entraîne dans son aventure Emily, quant à elle totalement réticente à l'idée de quitter ses contrées sauvages mais rassurantes. Toutes deux commencent une nouvelle vie pour six mois, une vie qui sera mouvementée pour Charlotte qui va tomber désespérément amoureuse de Constantin Héger, son professeur, marié et sage père de famille..



J'adore Charlotte Brontë. Jane Eyre était le roman préféré de ma mère quand elle était adolescente aussi l'ai-je lu lorsque j'avais quatorze ans.. et cela m'a fait découvrir la littérature anglaise, un monde que j'apprécie vraiment tout particulièrement. Aussi, quand j'ai vu qu'il y a avait un roman sur cette grande auteure qui sortait, j'ai tout de suite su qu'il me le fallait.. et je n'ai pas été déçue du tout!



J'ai adoré le ton utilisé par l'auteur qui s'adresse directement aux lecteurs, une habitude qu'on retrouve souvent chez les auteurs classiques d'antan. J'ai adoré me sentir plongée dans l'histoire, j'ai adoré me sentir spectatrice de manière si proche, un peu comme si le narrateur et moi étions de petites mouches en train d'espionner Charlotte et sa sœur.. c'était incroyablement bon. (Si je me souviens bien, cette façon de faire m'avait marquée chez Anthony Trollope.) Cela donne un côté léger au roman qui ne l'est pourtant pas tant que cela.



Tout d'abord, j'ai pu découvrir la Bruxelles de 1842, cette ville où j'ai grandi et vécu la plus grande partie de ma vie. Quel bonheur que de la voir à travers les yeux étonnés et émerveillés de Charlotte, de découvrir ses vieilles échoppes, ses hôtels incroyables, sa majestueuse Grand-Place .. mais pas que. L'auteur nous conte aussi beaucoup l'histoire de la Belgique de manière plus générale, une Belgique encore toute neuve, une Belgique qui se découvre et qui se cherche.. L'histoire de son roi Léopold Ier (oncle de la reine Victoria) et de sa maîtresse qui n'est encore qu'une toute jeune adolescente pendant le récit, Arcadie Claret. Elle et sa famille ont un rôle qui prend pas mal de place et j'ai été très intéressée par ce pan de l'Histoire dont j'ignorais tout.



Charlotte et Emily - qui l'accompagne à Bruxelles - ont déjà les caractères qu'on peut facilement imaginer en ayant lu leurs romans. Charlotte est un peu pareille à Jane Eyre, désirant s'élever et devenir meilleure, tout en restant plutôt modeste et gentille, de manière générale. Chez Emily, j'ai retrouvé le désespoir et la solitude des Hauts de Hurlevent, des manières un peu hautaines aussi mais plus par désintérêt total des gens que par une haine concrète. J'ai vécu et ressenti beaucoup de choses avec Charlotte, de l'amour, de la haine, de l'envie.. et surtout beaucoup d'espoir. Quand on connaît un minimum sa vie on sait comment elle a vécu et même en sachant à quoi ressemblera à peu près le dénouement - on se prend à tourner les pages de plus en plus vite, pressé de voir comment tout cela va se terminer pour son petit cœur.. Avec un personnage comme Constantin Héger cela sent mauvais dès le début. Je n'ai absolument pas été séduite par cet homme un peu rustre mais tellement charmeur - avec tout et n'importe qui - que j'en ai été très vite dégoûtée. Ses manières hypocrites et mensongères m'ont presque gênée et j'ai passé la plupart du roman à avoir envie de secouer Charlotte.. Difficile à lire.



Enfin, c'était surtout passionnant. J'ai adoré, chaque mot, chaque ligne, chaque page.. Partager un bout de la vie d'une de mes auteurs préférés a été un énorme plaisir.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Audrey et Anne

Quand j’ai vu passer cette couverture en parcourant le catalogue des nouveautés de cet automne aux éditions Archipel, je savais que je devais le lire. Un livre qui réunit Anne Frank et Audrey Hepburn! Impossible de passer à coté. J’ai découvert le journal d’Anne Frank lorsque j’avais 12 ans, je l’ai tant lu et relu, que j’ai usé 3 exemplaires. Adolescente, j’étais captivée par le destin tragique d’Anne et de sa famille et je m’identifiais totalement à cette jeune fille au tempérament de feu, curieuse et passionnée… Mon image de profil que vous voyez depuis quelques années maintenant prouve la passion que j’ai pour Audrey Hepburn. J’ai lu pas mal de biographies d’elle, j’ai du voir une grande partie de ses films, bref, c’est une véritable icône à mes yeux. Elle incarne la beauté absolue à mes yeux! Je me suis toujours trouvé beaucoup de points communs au niveau du caractère avec ces deux « personnages ». Je partage la même date de naissance avec l’une, et porte le même prénom que l’autre. Deux destins marquants qui m’ont touchée.



Ce roman débute par la rencontre en 1957 entre Audrey et Otto Frank, le père d’Anne, seul survivant de la famille. Une adaptation cinématographique du journal d’Anne est en en cours, il souhaiterait qu’Audrey incarne Anne. La jeune actrice ressort très perturbée par cette rencontre.



929, naissance d’Audrey et Anne. L’auteure nous embarque alors dans le récit de vie de ces deux fillettes. Bien que connaissant la biographie d’Audrey, lire de façon romancée son enfance, ses manques, l’absence de ses parents, sa solitude et ses désillusions est assez troublante. On est en totale empathie pour cette jeune fille, qui, il faut l’avouer, a manqué de l’amour de ses parents. Puis comment ne pas détester Ella, sa mère, égoïste, égocentrique, n’hésitant pas à « fricoter » avec les nazis. Ce roman met en lumière aussi le traumatisme que fut la guerre pour Audrey, témoin malgré elle des atrocités de la guerre (son indignation lorsqu’elle croise des wagons remplis de familles juives par exemple). Les parties sur Anne sont moins nombreuses, l’auteure nous parle de la vie d’avant la cache et c’est difficile de lire cela sachant quel destin les attend. On retrouve Anne dans ce récit d’enfance, comme elle se montre dans son journal.



Un roman intéressant, qui pourra plaire à ceux voulant découvrir un peu ces deux femmes. J’avoue m’être un peu ennuyée pendant ma lecture, n’apprenant rien de vraiment nouveau. Mais le parallèle entre Audrey et Anne est vraiment bien travaillé. Leurs points communs, les difficultés. Deux jeunes femmes qui ont toutes les deux vécu à Amsterdam au même moment, qui auraient pu se croiser si leurs conditions ou leurs origines ne les avaient pas tant éloignées.
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L'amour caché de Charlotte Brontë

L'amour caché de Charlotte Brontë a été pour moi une lecture en demi-teinte. Je n'ai pas aimé que le récit soit à la troisième personne dans le style qu'a utilisé l'autrice consistant à s'adresser directement à nous, lecteurs. Je n'ai pas compris ce choix qui nous éloigne plus de l'héroïne qu'elle ne nous en rapproche alors que le prologue laisse entendre que Charlotte allait se raconter elle-même comme l'indique ses deux dernières phrases : "Alors elle le lui dit. Elle lui dit tout."

Par ailleurs, j'ai été déconcertée par les épisodes concernant le Roi Léopold et la jeune Arcadie me demandant quel était le rapport avec Charlotte, si à un moment donné les deux histoires allaient se rejoindre. Eh bien l'une n'a rien à voir avec l'autre ou bien je n'ai pas compris non plus ici le truc si ce n'est que Charlotte aperçoit deux ou trois fois la très belle Arcadie que sa mère pousse à devenir la favorite du roi. Ceci dit, cela n'a pas été inintéressant car je ne connaissais rien de cette histoire.

Au sujet du récit sur Charlotte, j'ai été étonnée que sa sœur Emily soit présentée comme totalement désintéressée de son séjour à Bruxelles car dans mes souvenirs des biographies que j'ai lu, elle envisageait autant ou presque que Charlotte de parfaire son français dans le but d'enseigner dans une école qu'elles ouvriraient. Ici, Emily semble s'être véritablement sacrifiée pour accompagner Charlotte sans autre but. Alors, je ne sais pas quoi penser de cet aspect-là.

En revanche, j'ai beaucoup apprécié le récit concernant la passion entre Charlotte et son "Monsieur" car c'est tout à fait comme cela qu'on peut se l'imaginer. "Monsieur" n'est autre que Constantin Heger, son professeur, mari de la directrice. Je trouve que Charlotte est bien décrite dans son désir d'émancipation, dans son sentiment de vouloir se libérer d'une vie dans le Yorkshire sans exaltation ni passion. Elle m'a paru assez moderne pour l'époque mais ses illusions qu'elle porte sur un amour exclusif au sujet d'un homme marié avec enfants et une vie de professeur bien rangée auront raison d'elle.

En bref, L'amour caché de Charlotte Brontë ne m'a pas totalement convaincu mais reste une lecture assez agréable concernant cet épisode de passion amoureuse suffisamment forte pour lui avoir donné matière à écrire l'un des romans les plus romantiques et appréciés encore de nos jours, je veux évidemment parler de Jane Eyre.
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L'amour caché de Charlotte Brontë

Je n'ai pas vu le temps passer avec ce roman que j'ai dévoré en quelques heures.

La plume de Jolien Janzig est un délice, son style est très imagé et elle s'attache à tout décrire dans le moindre détail. On a véritablement l'impression de vivre l'histoire aux côtés de Charlotte et d'Emily. Sentiment qui est renforcé par la narration très particulière. La narratrice s'adresse au lecteur et nous invite à prendre part à chaque scène.

J'avais envie de savoir comment Charlotte Brontë en était venue à écrire cette fabuleuse histoire qu'est Jane Eyre. Jolien Janzig réalise une biographie romancée et très réussie qui semble se rapprocher au plus près de la vie de Charlotte et de sa passion pour Constantin Heger.

Les deux soeurs Brontë ont des personnalités vraiment différentes mais intéressantes à tout point de vue. Alors qu'Emily est une jeune femme plutôt maladive, chêtive, se nourrissant mal et préférant les balades dans la nature à l'agitation de la ville, Charlotte est tout l'inverse. Leurs caractères respectifs expliquent la tonalité très différente de leurs oeuvres : Emily avec Les hauts de Hurlevent livre une histoire tragique et sombre alors que Charlotte voit Jane Eyre comme sa revanche personnelle.



Dans ce roman j'ai retrouvé un peu de la jeune fille à la perle de Tracy Chevalier et une touche de Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd. Bien qu'il ne s'agisse pas de la Hollande mais de la Belgique, j'ai retrouvé une similitude dans l'ambiance mais aussi dans la liaison dangereuse qu'entretiennent les personnages.



C'est un sans faute. J'ai réellement tout aimé dans ce livre : d'abord séduite par le style, j'ai éte transportée par le scénario et par cette atmosphère oscillant toujours entre calme et tension.
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L'amour caché de Charlotte Brontë

C’est un roman vraiment très intéressant, qui se concentre sur un passage de la vie des sœurs Brontë et notamment de Charlotte, où tombée sous le charme de Mr Heger, toutes ses pensées vont être tournées sur cet homme pourtant marié et qui ne s’intéresse pas à elle. Un amour à sens unique qui va entrainer une grosse dépression chez l’auteure lorsque celui-ci lui demandera de ne plus lui écrire. Je n’ai même pas compris son attrait pour ce personnage, et j’aurais peut-être aimé que ces sentiments et cette passion soit plus mis en avant.



Pour moi l’absence de passion a été le point faible du récit sachant ce que cette romance entre Charlotte et M. Heger lui a permis de créer et l’a influencé pour l’écriture de son magnifique roman « Jane Eyre ».



Le roman reste, malgré mon aversion pour Charlotte et le manque de sentimentalisme, une très bonne lecture que je conseille aux amoureux des deux auteures et à ceux qui veulent découvrir leur quotidien. Une très bonne biographie et au gros point fort pour Emily. Il est vraiment très intéressant de découvrir ces deux femmes, de les suivre dans leur apprentissage mais soyez informés ce roman n’est pas un livre romantique.
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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L'amour caché de Charlotte Brontë

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/05/lamour-cache-de-charlotte-bronte-ecrit.html#more



Extrait de mon avis:

Une couverture tentante qui laisse présager une lecture romantique et pleine d'amour...

J'ai été saisie dès le premier coup d’œil par la présentation, le titre et le nom de "Charlotte Brontë".

Que ne fut pas ma déception en découvrant page après page le contenu de ce roman. Eh oui, je me suis profondément ennuyée. Je suis désolée de le dire d'entrée de jeu sans donner auparavant suffisamment de points positifs pour vous donner envie de vous plonger dans ce livre, mais honnêtement, j'ai trouvé cette lecture sans intérêt, elle ne m'a absolument rien apporté, ni rien appris. Je pensais que Jolien Janzing -spécialiste de littérature anglaise du 19e siècle allait m'offrir quelque chose de semblable au roman "Le manuscrit perdu de Jane Austen" de Syrie James, pour lequel j'ai eu un énorme coup de cœur il y a deux ans. Il m'avait donné envie d'en découvrir plus sur les œuvres et sur la vie de Jane Austen et c'est ça qui est magique avec ce genre de roman, c'est ça que j'attends en les ouvrant et j'espérais que L'amour caché de Charlotte Brontë me ferait le même effet. Or là, Charlotte Brontë qui est tout aussi passionnante je suppose, n'a absolument pas été mise en valeur dans ce roman qui lui est consacré. J'ai trouvé le style de l'auteure brouillon et son écriture banale, pas jolie, même parfois complètement grotesque.



Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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