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Citations de Jon Bassoff (49)


Y'a ce groupe auquel je vais , dit-il . Une fois par semaine . Des vétérans . En tout genre . Vietnam, Koweit , Irak , Afganistan . Bordel, on a même un ancien de Corée. C'est bon de pouvoir parler . ça aide à exorciser ses démons , tu vois? Si tu gardes tout à l'intérieur .... Bref , on se retrouve le mercredi soir à 7 heures . A l'Américan Légion. Comme je vois les choses , personne peut comprendre un soldat comme un soldat .
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... la vérité , c'est qu'un homme doit croire en quelque chose , Dieu, l'amour ou la justice . Et je croyais en les représailles .
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Je secouai la tête, dit, un type bien, ça n’existe pas. On est tous coupables depuis le jour de notre naissance, et Dieu a le devoir de nous arrêter avant qu’on passe à l’acte.
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La ville s'appelait Stratton, et n'avait rien de spécial. Juste des bâtiments en brique et des bungalows décrépis et des bicoques de pauvres , le tout posé au hasard par Dieu après deux semaines de beuverie .
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Nous nous trouvions au bout du monde et cet homme-là était le diable et il attendait sa rémunération.
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Il y en a beaucoup trop;
je ne peux pas tuer tout le monde.

David Grubb,
La Nuit du chasseur
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Et il y avait des moments de bonheur, des moments où je me persuadais que tout allait bien se passer, mais ces moments s'effaçaient comme des larmes dans l'obscurité, et le malheur s'infiltrait par une fissure dans la fenêtre, et il était assis confortablement dans un coin de la cabane, à me jeter des regards mauvais avec une satisfaction sinistre.
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Et le garçon, huit ans, peut-être neuf, des épis dans les cheveux, souriant maladroitement, loin d’imaginer le futur, loin d’imaginer la mort et le désespoir qui l’entoureraient pour le restant de ses jours, loin d’imaginer la maladie qui allait détruire sa mère, la corrosion de son corps, la corrosion de l’esprit de son père, la corrosion de son âme à lui.
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Freeman avait travaillé avec suffisamment de malades mentaux pour savoir que l'hyper-conscience menait à la souffrance. Une regrettable erreur dans le processus d'évolution.
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En ce monde, nous recevons la grâce, mais au ciel nous recevons la gloire.
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J’étais à moins de trente kilomètres de la Montagne quand le moteur lâcha, des volutes de fumée commencèrent à s’échapper du capot et Red Sovine s’arrêta de chanter. Je poussai le vieux pick-up un moment, mais peine perdue. Il m’avait laissé tomber pour de bon, cette fois.
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C'est bon de pouvoir parler.
Ca aide à exorciser ses démons, tu vois? Si tu gardes tout à l'intérieur...
Bref, on se retrouve le mercredi soir à 7 heures.
A l'Américan Légion. Comme je vois les choses, personne peut comprendre un soldat comme un soldat.
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Le monde est rempli de monstres.
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Toutes les rues étaient silencieuses et immobiles, à part les feuilles mortes qui marchaient vers leur tombe.

Au sud,les cheminées de l'usine envoyaient des colonnes de suie dans le ciel crasseux, un sacrifice humain à Dieu.

Je m'engageai dans Main Street ,m'arrêtai dans un magasin de vins et spiritueux.

Mes vêtements étaient couverts de sang.
J'entrai comme un zombie.

Les fenêtres étaient grillagées , et le type derrière la caisse me regardait d'un air suspicieux...

Puis, je m'assis dans le pick-up et me mis à boire.

Je bus beaucoup.

Ma tête dodelinait dans tous les sens, ma langue pendait hors de ma bouche.

Le fusil du diable reposait sur mes genoux.
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Une bonne dose de fard, de rouge à lèvres et de mascara qui ne faisait rien d’autre que cacher les traits ravagés de son visage.
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C’était avant qu’il commence à utiliser le pic à glace. À cette époque, il employait une foreuse pour percer des trous dans le crâne. Un leucotome pour découper le cerveau. Un tuyau pour aspirer le sang qui giclait. Et Lucille, douce Lucille, avait souhaité se lancer dans cette opération risquée à cause de la détresse infinie qu’elle vivait au quotidien. Avant l’opération, elle était obsédée par l’infidélité de son mari, s’inquiétait de ses cheveux qui se dégarnissaient, faisait des fixations sur des maladies imaginaires. Elle était déprimée et angoissée, avec des pulsions suicidaires. Parfois, elle enlevait tous ses vêtements et urinait par terre. D’autres fois, elle se laissait aller à des accès de rage comme un enfant de trois ans. Mais, après l’opération, tout avait changé. Après l’opération, elle ne se souvenait même plus de tout ce stress qui avait empli ses journées. “C’est comme si plus rien n’avait d’importance”, avait-elle dit. Elle avait vécu douze ans de plus, heureuse, plus ou moins. Que serait-il advenu d’elle sans la lobotomie ? Que serait-il advenu de tous ses patients ?
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On ne parlait pas parce qu’il n’y avait rien à dire. Et c’était mieux comme ça. Ça vaut mieux pour les gens de la fermer.
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Parce que la vérité, c’est qu’un homme doit croire en quelque chose, Dieu, l’amour ou la justice.
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Un type qui vous frappe une fois vous frappera deux fois.
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ça fait des années qu'elle a pas quitté son taudis. Elle porte la même robe de mariée jaunie tous les jours.Elle attend que mon père rentre à la maison, alors qu'il nous a abandonnées il y a bien longtemps et qu'il reviendra pas.
Vous trouvez pas qu'elle est un peu folle, docteur? (...)
-- Excentrique, sans aucun doute. En souffrance, sans aucun doute.Mais chacun d'entre nous ritualise des gestes absurdes. Par exemple: tous les matins, nous nous levons.( p160 )
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